Citation Mon lit
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Une Sélection de 80 citations et proverbes sur le thème Mon lit.
80 citations
Mon père dit que tout fout le camp quand on vieillit - l'ouïe, la vue, la mémoire -, mais en slow motion. Si lentement qu'on s'en rend à peine compte, comme si on diffusait un film d'époque, image par image.
Au firmament de notre lit,
Lorsque ton corps
Endormi entre mes bras
Tu m'abandonnes ta vie,
Je grave en baisers
Sur ta peau brune,
Je t'aime mon Amour.
...
Imprime mes mains
Dans le creux de tes reins.
...
Pour que jamais tu n'oublies.Viens, mon George. Ah ! les fils de nos fils nous enchantent
Nous nous retrouvons doux, naïfs, heureux de rien ;
Le coeur serein s'emplit d'un vague aérien ;
En les voyant on croit se voir soi-même éclore ;
Oui, devenir aïeul, c'est rentrer dans l'aurore.Vous m'écrivez, mon cher et grand philosophe, de votre lit où vous voyez dix lieues de lac, et moi je vous réponds de mon trou où je vois le ciel long de trois aunes.
Quand je serai vieille, je m'allongerai sur mon lit ou me calerai les reins dans un fauteuil et j'écouterai la musique que j'écoute aujourd'hui, celle qui passe à la radio ou dans les boîtes de nuit. Je fermerai les yeux pour retrouver la sensation de mon corps en train de danser. Mon corps délié, souple, obéissant, mon corps au milieu des autres corps, mon corps affranchi de tout regard, quand je danse seule au milieu de mon salon. Quand je serai vieille, je passerai des heures ainsi, attentive à chaque son, à chaque note, à chaque impulsion. Oui, je fermerai les yeux et je me projetterai mentalement dans la danse, dans la transe, je retrouverai un à un les mouvements, les ruptures, et mon corps épousera de nouveau le rythme, la mesure, au plus près de sa pulsation. Quand je serai vieille, si je le suis un jour, il me restera ça. Le souvenir de la danse, les basses qui cognent dans le ventre, et l'ondulation de mes hanches
Les choses grandissent la nuit, mon imagination ouvre ses portes, les idées préconçues s'évanouissent. On cherche parfois le paradis aux mauvais endroits. Alors qu'on l'a à ses pieds. Ou dans son lit.
J'avais surpris mon cher surhomme en flagrant délit d'humanité : je sentis que je l'en aimais davantage. Alors, je chantai la farandole, et je me mis à danser au soleil.
Je ne sais pas vous, mais moi, si j'ai lu et aimé le livre que lit un passant, eh bien ce passant devient un peu mon ami. Tant pis pour lui s'il l'ignore et l'ignorera toute sa vie.
Tous les vivants sont dans mon coeur. L'auberge est vaste. Il y a même un lit et un repas chaud pour les criminels et les fous.
Ah! laisse refleurir encor - Ces lueurs d'arrière-saison! - Le soir d'été qui s'évapore - Laisse une pourpre à l'horizon. - Oui, meurs en brûlant, ô mon âme, - Sur ton bûcher d'illusions, - Comme l'astre éteignant sa flamme - S'ensevelit dans ses rayons!
Sur quoi repose la crédibilité d'un récit ? On lit souvent des romans pour de mauvaises raisons. On pense y trouver les aventures les plus délirantes, les émotions les plus fortes, les personnages les plus surprenants. Or un romancier est quelqu'un de bridé et d'inquiet, qui se heurte sans cesse à cette question terrible : Mon histoire est-elle crédible ? Et s'il se laisse un tant soit peu dominer par ce problème, il bornera ses ambitions, censurera ses idées, castrera son imagination.
C'est un drôle de type, mon concierge, vous savez. Il lit toutes mes lettres; il les décachette et les recachette.
Qu'est-ce qu'ils ont à pleurer autour de mon lit... C'est déjà bien assez triste de mourir... S'il faut encore voir pleurer les autres!
Je ne demande rien à la foule qui passe, - Il faut au coeur blessé peu de bruit, - Et de mon lit profond d'où nul sanglot ne sort, - Je me console enfin dans les bras de la mort.
Ce monde de vie était une machine à fabriquer des surprises. Escargots collés à mon oreiller, hérissons cachés à l'intérieur de mon lit, ou cette fille à l'allure gothique qui voulait dormir dans mon cercueil.
La nuit était très douce et très tranquille, et tout en rangeant mes lunettes en lieu sûr et m'installant pour dormir, je me demandai avec tristesse pourquoi il ne m'était jamais venu à l'idée de venir passer la nuit dehors par ici au temps où j'étais heureux. C'était si près de l'eau, qui clapotait doucement sur le rocher juste en dessous que j'avais l'impression d'être dans un bateau. Et comme mon lit de rocher s'inclinait en pente douce vers la mer, je pouvais, tout en restant allongé la tête sur un coussin, contempler droit devant moi l'horizon où la lune traçait une trouée d'argent presque immobile. L'éclat des premières étoiles s'aiguisait déjà. D'autres apparaissaient, de plus en plus nombreuses. Couché sur le dos, enroulé dans ma couverture, les mains croisées devant moi je fis une prière...
Je ne crois en rien. Surtout pas en moi. Parfois, le soir, dans mon lit, je voudrais m'endormir pour l'éternité.
J'ai pensé à leur rencontre. J'ai frotté mes parents comme du cuivre ancien pour en effacer le noir. Redressé leur têtes, aminci leurs corps, rallumé leurs yeux. Ils avaient dû s'aimer l'espace d'un instant, quand ils avaient tournoyé sous les lampions du 14 juillet, à moins qu'ils ne soient restés fixes pendant que le reste se mettait à tourner. Ton père était beau, avait dit ma mère, et il était doux, et il dansait comme un dieu. J'ai pensé à leur rencontre mille fois, le plus souvent la nuit, quand j'avais l'impression d'étouffer. Il fallait qu'ils se soient aimés, sinon quelle raison j'avais d'exister, moi, de respirer, de prendre la place d'un autre ? Mais alors, il était parti où, cet amour ? Je l'ai cherché sous mon lit, dans les murs froids, dans la forêt, dans les yeux de ma mère puis dans ceux d'autres femmes, et j'ai fini par comprendre qu'il s'était changé en pierre. Elle avait dû rouler quelque part, passer par le trou d'une poche, et peut-être même qu'ils l'avaient un peu cherchée, mais va-t'en retrouver une pierre dans la caillasse du monde.
Je viens de faire l'aumône. En donnant deux sous, j'ai goûté la joie honteuse d'humilier mon semblable ...
Je me suis humilié en l'humiliant. Car l'aumône avilit également celui qui la reçoit et celui qui la fait.Le soir, enfouie sous les couvertures, j’entends mon père hurler, traiter ma mère de « salope » ou de « pute », sans en comprendre la raison. À la moindre occasion, pour un détail, un regard, un simple mot « déplacé », sa jalousie explose. D’un instant à l’autre, les murs se mettent à trembler, la vaisselle vole, les portes claquent. D’une maniaquerie obsessionnelle, il ne tolère pas qu’on déplace un objet sans son accord. Un jour, il manque d’étrangler ma mère parce qu’elle a renversé un verre de vin sur une nappe blanche qu’il vient de lui offrir. Bientôt, la fréquence de ces scènes s’accélère. C’est une machine lancée dans une course folle, personne ne peut plus l’arrêter. Mes parents passent désormais des heures entières à s’envoyer à la figure les pires insultes. Jusqu’à l’heure tardive où ma mère vient se réfugier dans ma chambre pour y sangloter en silence, blottie contre moi, dans mon étroit lit d’enfant, avant de rejoindre, seule, le lit conjugal. Le lendemain, mon père dort une fois encore sur le canapé du salon.
L'angoisse et le désespoir, en moi, n'ont plus de cesse. On dirait un volcan qui explose en moi et ne pourra s'éteindre tant que je vivrai. La nuit, quand je ne peux dormir et que, baigné de sueur, gémissant et hurlant je me débats dans mon lit, quand je cours en rond dans mon appartement en criant comme un fou et que j'insulte les murs de ma chambre, alors ce volcan est en éruption.
Laisse-moi te guider, mon petit, je te mettrai sur la bonne voie pour escalader la vie, qui est dure comme la montagne, mais qui te remplit le coeur quand tu es au sommet.
L'oubli seul désormais est ma félicité.
Mon coeur est en repos, mon âme est en silence;
Le bruit lointain du monde expire en arrivant,
Comme un son éloigné qu'affaiblit la distance.Je languissais dans mon lit, frustrée par ma condition de mère de famille et de femme mariée ; tout avenir me semblait prisonnier de la répétition des rites domestiques, que ce soit dans la cuisine ou dans le lit conjugal, et ce jusqu'à la mort.
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
A quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Le Journal de ma disparition (2018) de Camilla Grebe
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Le monde des caresses (2009), Je t'aime de Véronique Audelon
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L'autre de Victor Hugo
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Lettre à Voltaire, 8 février 1757 de Jean le Rond d'Alembert
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Les gratitudes de Delphine de Vigan
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Chroniques, Volume 1 (2005) de Robert Zimmerman, dit Bob Dylan
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La Gloire de mon père (1957) de Marcel Pagnol
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Chaque soir à 11 heures (2011) de Malika Ferdjoukh
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Un assassin blanc comme neige (2011) de Christian Bobin
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Méditations poétiques (1820) de Alphonse de Lamartine
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Prenez soin du chien (2006) de Jean-Marcel Erre, dit J.M. Erre
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Le Chiendent (1933) de Raymond Queneau
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César (1946), Panisse de Marcel Pagnol
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Sur le portrait de David d'Angers. de Marceline Desbordes-Valmore
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Métamorphose en bord de ciel (2011) de Mathias Malzieu
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La Mer, la mer (The Sea, The Sea, 1978) de Iris Murdoch
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Dans Vanity Fair n° 24, juin 2015 de Gérard Depardieu
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Cent millions d'années et un jour (2019) de Jean-Baptiste Andrea
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Monsieur Bergeret à Paris (1901), XVII de Anatole France
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Le consentement (2020) de Vanessa Springora
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Mars (1977) de Fritz Zorn
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Le sourire étrusque (1985) de José Luis Sampedro
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Méditations poétiques (1820), le Vallon de Alphonse de Lamartine
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L'Amie prodigieuse, tome 3 : Celle qui fuit et celle qui reste (2017) de Elena Ferrante
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Est-ce ainsi que les hommes vivent de Louis Aragon
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