Citation Ou etait
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Une Sélection de 860 citations et proverbes sur le thème Ou etait.
860 citations
Tout Paris, en dernier lieu, était en alarmes; il s'était persuadé qu'une comète viendrait dissoudre notre globe le 20 ou le 21 de mai.
Après un passage au Dépôt, les hommes étaient envoyés au camp de Drancy, les femmes aux Tourelles. Il se peut que cette inconnue ait échappé, comme mon père, au sort commun qui leur était réservé. Je crois qu'elle demeurera toujours anonyme, elle et les autres ombres arrêtées cette nuit-là. Les policiers des Questions juives ont détruit leurs fichiers, tous les procès-verbaux d'interpellation pendant les rafles ou lors des arrestations individuelles dans les rues. Si je n'étais pas là pour l'écrire, il n'y aurait plus aucune trace de la présence de cette inconnue et de celle de mon père dans un panier à salade en février 1942, sur les Champs-Élysées. Rien que des personnes - mortes ou vivantes - que l'on range dans la catégorie des "individus non identifiés".
Elle se croyait chez un fou. Elle se trompait à peine. Le docteur était fou d'inquiétude.
Quand nos doigts engourdis de froid ne pouvaient plus tenir la plume, la flamme de la lampe était le seul foyer où nous pouvions les dégourdir.
Si jadis, on s'était jeté dans le paradis chrétien, cela venait de ce qu'il s'ouvrait alors comme la jeune espérance. Une religion nouvelle, une espérance nouvelle, un paradis nouveau, oui ! Le monde en avait soif, dans le malaise ou il se débattait.
Les philosophes se demandent qui a commencé: l'oeuf ou la poule. Et si c'était la plume?
Or, d’où vint l’immense succès du Mérite des femmes ? De ce que ce petit poème fut comme l’écho de la conscience publique. On sortait de la Révolution et de la Terreur. Les femmes y étaient apparues sublimes de dévouement, de courage, de vertus. L’âme de tous était comme tourmentée d’un vague besoin de reconnaissance, d’admiration pour ces héroïnes et ces martyres, et quand tout à coup on vit un jeune homme, rompant à la fois avec les vieilles épigrammes et les vieux madrigaux, renier également Boileau et Dorat, substituer aux faveurs du dix-huitième siècle et aux satires du dix-septième, l’éloge sérieux des mérites et des devoirs de la femme, peindre en elle l’épouse, la fille, la sœur, la mère, une immense acclamation répondit au cri du poète.
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.
Marseille, sous les pluies froides de ce printemps de 1941, était comme une correspondance de métro à six heures du soir, où chacun hâtait le pas à travers les rues encombrées vers sa filière personnelle.
C'était la lumière avant, maintenant ce sont les ténèbres. J'étais ici et maintenant, où vais-je ? Où ?
Depuis que je jouais, j’étais transporté dans un autre monde, un monde abstrait, intérieur et mental, où les arêtes du monde extérieur semblaient émoussées, les souffrances évanouies. Peu à peu s’était tu autour de moi le turbulent vacarme de la salle, le tumulte de la musique et la vaine agitation des joueurs.
Ce qui l'angoissait un peu : dans la direction où il l'entraînait, il ne restait pas beaucoup de chemin à parcourir. Le cap était trop abrupt. Elle ne pouvait plus suivre. Elle manquait d'air. Elle devait ralentir. Elle avait besoin d'une pause.
La tante Marie alla frapper aux volets d'un voisin, qui possédait un boghey et un petit cheval. C'était une époque bénie, où les gens se rendaient service: il n'y avait qu'à demander.
Ferral haussa les épaules. Mais déjà un gosse, réveillé lui aussi, arrivait, le kangourou dans ses bras. C'était un animal de très petite taille, velu, qui regarda Ferral de ses yeux de biche épouvantée.
Comment savoir si une histoire était « MeToo » ? Y avait-il des critères ? Le col de son chemisier blanc dessinait des ailes sur on pull bleu marine. Elle prononçait « mitou » comme si elle appelait un chaton.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Son cahier d'examen de conscience n'était pas à jour. D'ici lundi soir, il lui faudrait donc découvrir quatre ou cinq péchés dont elle pût faire état dans son cahier.
Les femmes ne participaient guère à la discussion. A l'époque, il était d'usage de complimenter une femme qui savait "merveilleusement écouter", réussir un gâteau ou créer une ambiance chaleureuse, mais pas parce qu'elle entretenait la conversation.
Minuit était l'heure où Anne venait le chercher. Je sortis sur le prétexte le plus plausible et restai quelques minutes dans le jardin. Au-dessus se déployait un ciel d'une beauté inouïe, serti d'or, traversé de traînées ivoirines, un ciel comme il n'en existe nulle par ailleurs qu'en Irlande la nuit. J'étais là, tête levée, quand la barrière cria. Par une fenêtre, une lame de lumière striait la pelouse et l'allée. Anne s'avança et s'arrêta dans la lumière. Nous étions si près l'un de l'autre que j'entendis son souffle écourté par l'ascension de la colline. Puisque nous ne pouvions pas parler, j'avançai le bras. Nos mains se rencontrèrent pour une brève pression, puis Anne se dirigea vers la porte à laquelle elle frappa avant de la pousser et de se tenir debout sur le seuil.
Je me souvins d'un matin où j'avais découvert un cocon dans l'écorce d'un arbre, au moment où le papillon brisait l'enveloppe et se préparait à sortir. J'attendis un long moment, mais il tardait beaucoup, et moi j'étais pressé. Énervé je me penchai et me mis à le réchauffer de mon haleine. Je le réchauffais, impatient, et le miracle commença à se derouler devant moi, à un rythme plus rapide que nature. L'enveloppe s'ouvrit, le papillon sortit en se traînant, et je n'oublierai jamais l'horreur que j'éprouvai alors: ses ailes n'étaient pas encore écloses et de tout son petit corps tremblant il s'efforçait de les déplier. Penché au-dessus de lui, je l'aidais de mon haleine. En vain. Une patiente maturation était nécessaire et le déroulement des ailes devait se faire lentement au soleil, maintenant il était trop tard. Mon souffle avait contraint le papillon à se montrer, tout froissé, avant terme. Il s'agita, désespéré, et, quelques secondes après, mourut dans la paume de ma main. Ce petit cadavre , je crois que c'est le plus grand poids que j'aie sur la conscience. Car, je le comprends bien aujourd'hui, c'est un péché mortel que de forcer les grandes lois. Nous ne devons pas nous presser, ne pas nous impatienter, suivre avec confiance le rythme éternel.
Le 11ème commandement était «Tu programmeras» ou «Tu ne programmeras pas» - je ne me souviens plus lequel.
La maison d'un grec ou d'un romain renfermait un autel; sur cet autel il devait y avoir toujours un peu de cendre et des charbons allumés. C'était une obligation sacrée pour le maître de chaque maison d'entretenir le feu jour et nuit.
Mais elle était du Monde où les plus belles choses - Ont le pire destin - Et rose elle a vécu ce que vivent les roses - L'espace d'un matin.
La jalousie était un poison plus puissant que l'amour - ou le souvenir de l'amour.
Une vague de xénophobie souleva la France: il était inadmissible qu'on employât une main-d'oeuvre italienne ou polonaise alors que les ouvriers de chez nous manquaient de travail.
Lettres, 17 juin 1773 de Voltaire
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Dora Bruder (1997) de Patrick Modiano
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Thomas l'imposteur (1923) de Jean Cocteau
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Mémoires de Jean-François Marmontel
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Lourdes (1894) de Emile Zola
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N'avouez jamais, on pourrait vous croire, Voix d'encre n° 34 (mars 2006) de Denis Langlois
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Soixante ans de souvenirs (1884) de Ernest Legouvé
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L'Etranger (1942) de Albert Camus
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Carnets du grand chemin (1992) de Julien Gracq
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La mort d'Ivan Ilitch (1886) de Léon Tolstoï
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Fuir (2005) de Jean-Philippe Toussaint
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A toi pour l'éternité (2013) de Daniel Glattauer
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La Gloire de mon père (1957) de Marcel Pagnol
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La Condition humaine (1933) de André Malraux
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Chavirer (2020) de Lola Lafon
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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La Jument verte (1933) de Marcel Aymé
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Une histoire d'amour et de ténèbres , 2002 de Amos Oz
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Un taxi mauve (1973) de Michel Déon
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Alexis Zorba (1946) de Níkos Kazantzákis
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Epigrams on Programming (1982) de Alan Jay Perlis
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La Cité antique (1864) de Numa Denis Fustel de Coulanges
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Consolation à M. Du Périer sur la mort de sa fille (1598) de François de Malherbe
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Indigo (2013) de Catherine Cusset
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La Force de l'âge (1960) de Simone de Beauvoir
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