Citation je me leve
Découvrez une citation je me leve - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase je me leve issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 100 citations et proverbes sur le thème je me leve.
100 citations
Le soleil se lève avant moi, moi je me couche après lui : nous sommes quittes.
Je me suis levé, j'ai bu un verre d'eau, et j'ai prié jusqu'à l'aube. C'était comme un grand murmure de l'âme. Cela me faisait penser à l'immense rumeur des feuillages qui précède le lever du jour. Quel jour va se lever en moi? Dieu me fait-il grâce?
Nous allions à Pornichet dans la Loire Inférieure. La mer, [...] changeait les gens. Elle changeait aussi les choses et elle les expliquait. Avec elle, je savais l'horizon, le flux et le reflux, le crépuscule, l'aube, le vent qui se lève, le temps qui va trop vite et qui n'en finit plus. Et puis, la nuit qui tombe, le jour qui meurt et un tas de choses qui me plaisaient et que loin d'elle, très vite, j'oubliais.
Je n'ai jamais pu voir le dégoût de l'existence fortement exprimé, sans me sentir tenté d'aller tout de suite exposer la mienne. Rien n'élève l'homme comme le dédain du plus grand don qu'il ait reçu !
Mon dessin relève moins du sens de l'observation que du sentiment d'appartenir à un groupe social. Je parle toujours plus ou moins de moi-même, et mes personnages se moquent beaucoup de mes propres travers.
Je me suis levé avec lassitude. Ma montre dit treize heures, ce qui est un tour de force pour un cadran numéroté jusqu'à douze.
Certains jours, peu nombreux, tristes jours, mauvaises heures, je me dirai que mes années de prison m'ont enlevé des chances. Celle d'étudier par exemple. Jamais, à aucun moment, je ne sentirai que la prison m' a appauvrit spirituellement.
Il va falloir que je me lève. La misérable carcasse est là, qui fait sentir ses exigences.
Ainsi disait-il soit que je m'élève jusque dans les nues, soit que je descende dans les abîmes, je ne sors point de moi-même, et ce n'est jamais que ma propre pensée que j'aperçois. Donc, la vie n'est que mon rêve. Donc je suis à moi seul dans la réalité.
Je crois que je suis divisé en trois parties. Premièrement je suis fait de mon individualité ; deuxièmement je suis le produit de mes parents, de mon éducation, de ma famille et de ma société ; troisièmement je suis un représentant du principe de vie en général, c'est-à-dire de cette force, justement, qui fait que les électrons tournent autour du noyau de l'atome, que les fourmis fourmillent et que le soleil se lève. Une partie de moi est aussi électron et fourmi et soleil et cela, l'éducation la plus bourgeoise ne peut l'abîmer en rien
Jamais auparavant nous n'avons autant senti l'épaisseur de la masse humaine prête à nous sauter la gorge pour défendre "ses acquis". Osmonde presse son index aux lèvres. « Tsss ! Laissez-les dormir, vos braves contemporains. Ils n'ont que ce jeu-là à jouer. Pendant quelques milliers de jours. » Il se lève, nous salue et lance de sa voix grommelante : « Votre combat est le reflet de leur sommeil. En les dénonçant, vous vivez leur cauchemar en miroir. Il vous emprisonne. Sciez les barreaux ! Lynden vous aidera… » Je suis alors frappé par cette évidence : racisme et antiracisme, passéisme et révolution, laïcisme et fanatisme, cosmopolitisme et populisme sont deux moitiés d'une même scène où s'affrontent les acteurs, incapables de quitter ce théâtre. Or la vérité de l'homme est en dehors des tréteaux !
Je me relève : il est à peine une heure. Je m'allonge, mes pieds sortent de la chambre, ma tête perfore les murs. Je m'étends dans l'immensité comme les racines d'un arbre sacré, comme la musique, comme la mer.
Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !Confucius dit : « Beaucoup cherchent le bonheur plus haut que l'homme ; d'autres, plus bas. Mais le bonheur est à la taille de l'homme. » C'est juste. Il existe donc autant de bonheurs qu'il y a de tailles d'hommes. Tel est, mon cher élève et maître, mon bonheur aujourd'hui : je le mesure, le remesure, inquiet, pour savoir quelle est maintenant ma taille. Parce que, tu le sais bien, la taille de l'homme n'est pas toujours la même.
Mais voici qu'il me vient un autre antagoniste,
Un franc célibataire, égoïste achevé,
Aimable, jeune encor, dans l'aisance élevé
Je suis libre, dit-il, et la loi juste et sage
N'a forcé jusqu'ici personne au mariage.Je me lève en prenant soin de traîner mes pieds enchâssés dans des chaussons si conformes que seule la coalition de la baguette de pain et du béret peut leur lancer le défi des clichés consensuels.
Mon premier soin, lorsque je me lève, est d'aller voir comment mes arbres ont passé la nuit, mes arbres fruitiers surtout. Quelle vivante image de la bonté que ces êtres muets qui tendent vers nous leurs bras chargés de présents !
Je me suis mise à calculer mes heures de sommeil avec autant de minutie que mes heures de travail. Je reviens du ferry à 23h30, je me lève à 4h30, pour le premier ménage. Dormir est devenue une obsession.
Pour moi, même les films de gens qu'on élève sur le pavois me paraissent tout à fait incompatibles ou incomparables avec la meilleure littérature du siècle. Je veux dire qu'on n'a jamais eu un Joyce en film : je regrette beaucoup, mais ça n'existe pas pour moi, ou en tout cas, je n'en ai pas vu l'équivalent.
Alors que sur la plate-forme de l'autobus je me tenais le dos contre le bastingage, le bras levé, la main égarée sur la barre, le colosse, qui causait d'abord avec le receveur, m'avait pris les doigts.
Mes frères en esprit, écrivains de France […]. Que votre voix s’élève ! Il faut que vous aidiez ceux qui disent les choses telles qu’elles sont, non pas telles qu’on voudrait qu’elles fussent. Et plus tard, lorsqu’on aura nettoyé les suburres coloniales, je vous peindrai quelques-uns de ces types que j’ai déjà croqués, mais que je conserve, un temps encore, en mes cahiers. Je vous dirai qu’en certaines régions, de malheureux nègres ont été obligés de vendre leurs femmes à un prix variant de vingt-cinq à soixante-quinze francs pièce pour payer leur impôt de capitation. Je vous dirai… Mais, alors, je parlerai en mon nom et non pas au nom d’un autre ; ce seront mes idées que j’exposerai et non pas celles d’un autre. Et, d’avance, des Européens que je viserai, je les sais si lâches que je suis sûr que pas un n’osera me donner le plus léger démenti. Car, la large vie coloniale, si l’on pouvait savoir de quelle quotidienne bassesse elle est faite, on en parlerait moins, on n’en parlerait plus. Elle avilit peu à peu. Rares sont, même parmi les fonctionnaires, les coloniaux qui cultivent leur esprit. Ils n’ont pas la force de résister à l’ambiance. On s’habitue à l’alcool. Avant la guerre, nombreux étaient les Européens capables d’assécher à eux seuls plus de quinze litres de pernod, en l’espace de trente jours. Depuis, hélas ! j’en ai connu un qui a battu tous les records. Quatre-vingts bouteilles de whisky de traite, voilà ce qu’il a pu boire en un mois.
Hélas ! je n'oserais vous aimer, même en rêve !
C'est de si bas vers vous que mon regard se lève !
C'est de si haut sur moi que s'inclinent vos yeux !La mélancolie se lève chaque matin une minute avant moi. Elle est comme quelqu'un qui me fait de l'ombre, debout entre le jour et moi. Je dois pour m'éveiller la repousser sans ménagement.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Que la tempête se lève, que la nuit tombe ; qu'est-ce qui est le plus redoutable, le danger ou la peur du danger ? Je préfère la réalité, le danger même.
Journal de Jules Renard
Références de Jules Renard - Biographie de Jules Renard
Plus sur cette citation >> Citation de Jules Renard (n° 127027) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Journal d'un curé de campagne (1936) de Georges Bernanos
Références de Georges Bernanos - Biographie de Georges Bernanos
Plus sur cette citation >> Citation de Georges Bernanos (n° 63056) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Paroles, Enfance (1948) de Jacques Prévert
Références de Jacques Prévert - Biographie de Jacques Prévert
Plus sur cette citation >> Citation de Jacques Prévert (n° 161625) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Mémoires et voyages, ou lettres écrites à diverses époques, pendant des courses ... (1830) de Astolphe, marquis de Custine
Références de Astolphe, marquis de Custine - Biographie de Astolphe, marquis de Custine
Plus sur cette citation >> Citation de Astolphe, marquis de Custine (n° 133826) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Dans l'hebdomadaire l'Express n° 3011, 19 mars 2009. de Claire Bretécher
Références de Claire Bretécher - Biographie de Claire Bretécher
Plus sur cette citation >> Citation de Claire Bretécher (n° 167465) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
San-Antonio, Le Fil à couper le beurre (1955) de Frédéric Dard
Références de Frédéric Dard - Biographie de Frédéric Dard
Plus sur cette citation >> Citation de Frédéric Dard (n° 148712) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Le Fourgon des fous (2006) de Carlos Liscano
Références de Carlos Liscano - Biographie de Carlos Liscano
Plus sur cette citation >> Citation de Carlos Liscano (n° 154812) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Le Voyage de Patrice Périot (1950) de Georges Duhamel
Références de Georges Duhamel - Biographie de Georges Duhamel
Plus sur cette citation >> Citation de Georges Duhamel (n° 70247) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La Secte des égoïstes (1994) de Eric-Emmanuel Schmitt
Références de Eric-Emmanuel Schmitt - Biographie de Eric-Emmanuel Schmitt
Plus sur cette citation >> Citation de Eric-Emmanuel Schmitt (n° 151946) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Mars (1977) de Fritz Zorn
Références de Fritz Zorn - Biographie de Fritz Zorn
Plus sur cette citation >> Citation de Fritz Zorn (n° 162248) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Au-delà des frontières (2019) de Andreï Makine
Références de Andreï Makine - Biographie de Andreï Makine
Plus sur cette citation >> Citation de Andreï Makine (n° 159632) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Liberté sur parole (1958) de Octavio Paz
Références de Octavio Paz - Biographie de Octavio Paz
Plus sur cette citation >> Citation de Octavio Paz (n° 150137) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'Isolement (1820) de Alphonse de Lamartine
Références de Alphonse de Lamartine - Biographie de Alphonse de Lamartine
Plus sur cette citation >> Citation de Alphonse de Lamartine (n° 161330) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Alexis Zorba (1946) de Níkos Kazantzákis
Références de Níkos Kazantzákis - Biographie de Níkos Kazantzákis
Plus sur cette citation >> Citation de Níkos Kazantzákis (n° 161670) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Epître contre le célibat de Jean-François Ducis
Références de Jean-François Ducis - Biographie de Jean-François Ducis
Plus sur cette citation >> Citation de Jean-François Ducis (n° 97883) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'élégance du hérisson (2006) de Muriel Barbery
Références de Muriel Barbery - Biographie de Muriel Barbery
Plus sur cette citation >> Citation de Muriel Barbery (n° 146458) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Pensées d'une solitaire (1903) de Louise Ackermann
Références de Louise Ackermann - Biographie de Louise Ackermann
Plus sur cette citation >> Citation de Louise Ackermann (n° 171801) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Le Quai de Ouistreham (2010) de Florence Aubenas
Références de Florence Aubenas - Biographie de Florence Aubenas
Plus sur cette citation >> Citation de Florence Aubenas (n° 151928) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Entretien de Pierre Boulez avec François Nicolas - École normale supérieure, 4 mars 2005 de Pierre Boulez
Références de Pierre Boulez - Biographie de Pierre Boulez
Plus sur cette citation >> Citation de Pierre Boulez (n° 152790) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Les Lois de l'hospitalité (1965), La Révocation de l'Edit de Nantes de Pierre Klossowski
Références de Pierre Klossowski - Biographie de Pierre Klossowski
Plus sur cette citation >> Citation de Pierre Klossowski (n° 68157) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Batouala (1921) de René Maran
Références de René Maran - Biographie de René Maran
Plus sur cette citation >> Citation de René Maran (n° 165817) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Poésies posthumes (1888), A Madame ... de Alfred de Musset
Références de Alfred de Musset - Biographie de Alfred de Musset
Plus sur cette citation >> Citation de Alfred de Musset (n° 132686) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La présence pure (1999) de Christian Bobin
Références de Christian Bobin - Biographie de Christian Bobin
Plus sur cette citation >> Citation de Christian Bobin (n° 145111) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
Références de Alfred de Vigny - Biographie de Alfred de Vigny
Plus sur cette citation >> Citation de Alfred de Vigny (n° 172682) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Lettres de Vincent à son frère Théo (1872-1890) de Vincent Van Gogh
Références de Vincent Van Gogh - Biographie de Vincent Van Gogh
Plus sur cette citation >> Citation de Vincent Van Gogh (n° 135783) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur je me leve
Toutes les citations sur je me leve Citations je me leve Citation sur je Citations courtes je
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Liens
