Citation notre temps
Découvrez une citation notre temps - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase notre temps issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 280 citations et proverbes sur le thème notre temps.
280 citations
Qui donc ignore que la plupart des médecins de notre temps ont failli à leur mission de la manière la plus honteuse, en faisant courir les plus grands risques à leurs malades ? Ils se sont attachés, avec un pédantisme extrême, aux sentences d’Hippocrate, de Galien et d’Avicenne, comme si celles-ci étaient sorties du trépied d'Apollon comme autant d'oracles, et comme si on n'avait pas le droit de s'en écarter d'un iota. C'est en s'appuyant sur ces autorités que l'on crée, lorsque cela plaît aux dieux, des docteurs en médecine imbus de leur titre, mais non pas des médecins !
C'est pour pouvoir enfin botter les fesses
A ces vieillards qui nous ont dit
Que nos vingt ans que notre jeunesse
Etaient le plus beau temps de la vie.Un village est un tas de tombes au milieu de rien, gênant les routes et les tendances libertaires, le nôtre avait cette étrange particularité de ne faire qu’aller et venir entre le mythe et le réel, la vraie place des choses, leur vanité et leur sens, l’allure du temps et son œuvre... quoi qu’il en soit, c’était pas une chance d’y être né, et ç’aurait été absurde d’y mourir...
Quand les fourmis sont petites. elles ont toutes des ailes; le temps des amours arrive, elles s'élèvent dans les airs en couples bourdonnants et s'unissent pendant leur vol; puis l'œuvre de la fécondation terminée, elles redescendent sur la terre, et là, elles-mêmes, avec leurs pattes de devant, elles tirent et font tomber leurs petites ailes, légers instruments de leurs amours aériens. Plus de courses à travers le ciel. plus de volages tendresses, la vie sérieuse a commencé pour elles, elles sont mères. Voilà notre modèle. Que la jeune fille n'arrive au mariage que l'esprit déjà libre de ses frivoles désirs satisfaits; qu'elle apporte dans sa condition nouvelle un caractère formé par une vie de travail et de charité; que son organisation. pleinement développée, puisse suffire aux fatigues qui l'attendent : qu'elle soit enfin une épouse. une mère. et non un enfant, c'est-à-dire qu'elle ait vingt-deux ans et non pas dix-huit.
C'est un de mes thèmes récurrents : l'utopie politique, l'idéalisme et ce qu'il devient lorsqu'il est confronté au réel. Même si le monde est désormais très hostile à cette idée d'utopie, même si sa défaite est une des caractéristiques essentielles de notre temps, et la source des problèmes géopolitiques contemporains majeurs, au fond, j'y crois encore. C'est une conviction ancienne.
Le drame de notre temps, c'est que la bêtise se soit mise à penser.
Elevé dans la religion catholique, pendant longtemps j'ai été pratiquant. Puis, un jour, je me suis demandé pourquoi ce Dieu d'Amour permettait autant de saloperies et de misère sur notre terre. La réponse, peut-être, me la fournira-t-il dans l'au-delà. En attendant – sans hâte – une explication, quand je suis en difficulté, je ne l'appelle jamais à mon secours en priant « Mon Dieu, faites quelque chose…. S'il m'a mis dans le pétrin, alors pourquoi viendrait-il me repêcher ensuite ?
Sous la couche épaisse de nos actes, notre âme d'enfant demeure inchangée; l'âme échappe au temps.
Cette crise est en étroite relation avec le temps. Avec notre façon d’organiser, de tordre, de subir le temps. Nous sommes à la merci d’une force microscopique qui a l’arrogance de prendre des décisions à notre place. Nous nous retrouvons comprimés et rageurs, comme prisonniers d’un embouteillage, mais sans qu’il y ait personne autour de nous.
Nos enfants, qui passent la journée suspendus au téléphone à parler des heures avec quelqu’un qu’ils ont quitté un moment plus tôt, n’arrivent pas à croire que pour nous, dans notre enfance, mais aussi dans notre première jeunesse, le téléphone était encore un engin inhabituel, du moins dans les familles modestes, et qu’appeler d’une ville à l’autre l’« interurbain », comme on disait il y a peu de temps encore, était une entreprise passablement compliquée, qui exigeait souvent de faire la queue des heures durant dans des bureaux bondés, parce qu’alors le téléphone n’était pas encore automatique.
O mon enfant le temps n'est pas à notre taille
Que mille et une nuits sont peu pour des amants
Treize ans c'est comme un jour et c'est un feu de paille
Qui brûle à nos pieds maille à maille
Le magique tapis de notre isolementPeut-être chacun de nous perd-il la vue d'ensemble au fur et à mesure qu'il bâtit sa propre oeuvre, et peut-être est-ce pour cette raison que nous sommes disposés à nous imaginer que le progrès de la connaissance se mesure à l'aune de la complexité croissante de nos constructions intellectuelles, et cela bien que nous pressentions en même temps que jamais nous ne saisirons les impondérables qui, en réalité, déterminent notre parcours.
Mais ce que je sais, ce que je sais à ce moment, mes chers compatriotes, c’est que notre nation se tient debout, solidaire, dans un but commun. On disait que nous étions un peuple indiscipliné, et voilà que nous respectons des règles, des disciplines parmi les plus rigoureuses jamais imposées à notre peuple en temps de paix. On disait que nous étions un peuple épuisé, routinier, bien loin de l’élan des fondations, et voilà que tant d’entre vous rivalisent de dévouement, d’engagement face à l’inattendu de cette menace.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Je porte le deuil de ces souvenirs qu’on m’a confisqués. Mais que ceux qui œuvrent à la destruction de notre passé se rassurent : quoi qu’ils fassent, et même si je n’ai plus mes yeux pour voir, Beyrouth m’habite. Elle est hors de l’espace et du temps. Elle fait partie de ces lieux que nul ne peut envahir. Comme le paradis.
Nous nous sommes rencontrés dans un caveau maudit
Au temps de notre jeunesse.Planifier, structurer. Mots de notre temps et qui viennent à la bouche de ceux qui ne font rien sans d'infinies précautions préalables. Peur du risque, de l'aventure, du combat, de la vie.
Le temps est ce que nous sommes. Il est sur notre visage, dans nos silences, dans notre attente. Méritons le temps de la patience et des jours où rien n'arrive.
L'amour veut la proximité, la réciprocité, l'acceptation de la vulnérabilité. L'amour seul ne dit pas ce que nous passons notre vie à dire tous, tout le temps à tout le monde : Je vaux mieux que toi. L'amour a d'autres façons de se rassurer.
Les peuples tribaux ne sont pas arriérés, ils vivent dans un autre temps qui n'est ni antérieur, ni postérieur, ni meilleur, ni moins bon. Aujourd'hui, leur temps et le nôtre sont disjoints, mais qui peut dire qu'un jour il ne se retrouveront pas ?
Nos ans et nos souvenirs sont étendus en couches régulières et parallèles, à différentes profondeurs de notre vie, déposés par les flots du temps qui passent successivement sur nous.
Nous avançons dans la vie comme des funambules, persuadés que le temps nous aidera à mieux maîtriser notre équilibre sur la corde tremblante de l'existence.
Les grandes questions de notre temps ne sont pas tranchées par des discours et des motions majoritaires ..., mais par le fer et par le sang.
Tout progrès est en même temps une régression. Il n'y a jamais de progrès que dans un sens déterminé. Et comme notre vie, dans son ensemble, n'a aucun sens, elle ne connaît pas davantage, dans son ensemble, de vrai progrès.
Nous autres, mordus d'informatique, préférons par-dessus tout passer notre temps à bidouiller nos ordinateurs, plutôt que les utiliser pour faire quelque chose de productif.

Paracelse
Références de Paracelse - Biographie de Paracelse
Plus sur cette citation >> Citation de Paracelse (n° 172689) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jacques Brel
Références de Jacques Brel - Biographie de Jacques Brel
Plus sur cette citation >> Citation de Jacques Brel (n° 87674) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Makenzy Orcel
Références de Makenzy Orcel - Biographie de Makenzy Orcel
Plus sur cette citation >> Citation de Makenzy Orcel (n° 174881) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Ernest Legouvé
Références de Ernest Legouvé - Biographie de Ernest Legouvé
Plus sur cette citation >> Citation de Ernest Legouvé (n° 167197) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Norman Rush
Références de Norman Rush - Biographie de Norman Rush
Plus sur cette citation >> Citation de Norman Rush (n° 165141) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jean Cocteau
Références de Jean Cocteau - Biographie de Jean Cocteau
Plus sur cette citation >> Citation de Jean Cocteau (n° 42279) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Eric Tabarly
Références de Eric Tabarly - Biographie de Eric Tabarly
Plus sur cette citation >> Citation de Eric Tabarly (n° 153896) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






François Mauriac
Références de François Mauriac - Biographie de François Mauriac
Plus sur cette citation >> Citation de François Mauriac (n° 17906) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Paolo Giordano
Références de Paolo Giordano - Biographie de Paolo Giordano
Plus sur cette citation >> Citation de Paolo Giordano (n° 168267) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Antonio Muñoz Molina
Références de Antonio Muñoz Molina - Biographie de Antonio Muñoz Molina
Plus sur cette citation >> Citation de Antonio Muñoz Molina (n° 164611) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Louis Aragon
Références de Louis Aragon - Biographie de Louis Aragon
Plus sur cette citation >> Citation de Louis Aragon (n° 92746) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






W. G. Sebald
Références de W. G. Sebald - Biographie de W. G. Sebald
Plus sur cette citation >> Citation de W. G. Sebald (n° 164036) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Emmanuel Macron
Références de Emmanuel Macron - Biographie de Emmanuel Macron
Plus sur cette citation >> Citation de Emmanuel Macron (n° 168479) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Alfred de Vigny
Références de Alfred de Vigny - Biographie de Alfred de Vigny
Plus sur cette citation >> Citation de Alfred de Vigny (n° 172682) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Alexandre Najjar
Références de Alexandre Najjar - Biographie de Alexandre Najjar
Plus sur cette citation >> Citation de Alexandre Najjar (n° 165964) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Guillaume Apollinaire
Références de Guillaume Apollinaire - Biographie de Guillaume Apollinaire
Plus sur cette citation >> Citation de Guillaume Apollinaire (n° 120313) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Albert Brie
Références de Albert Brie - Biographie de Albert Brie
Plus sur cette citation >> Citation de Albert Brie (n° 18636) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Tahar Ben Jelloun
Références de Tahar Ben Jelloun - Biographie de Tahar Ben Jelloun
Plus sur cette citation >> Citation de Tahar Ben Jelloun (n° 100738) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Emmanuel Carrère
Références de Emmanuel Carrère - Biographie de Emmanuel Carrère
Plus sur cette citation >> Citation de Emmanuel Carrère (n° 132733) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Antoine Bello
Références de Antoine Bello - Biographie de Antoine Bello
Plus sur cette citation >> Citation de Antoine Bello (n° 129465) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






François-René de Chateaubriand
Références de François-René de Chateaubriand - Biographie de François-René de Chateaubriand
Plus sur cette citation >> Citation de François-René de Chateaubriand (n° 72492) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Bruno Combes
Références de Bruno Combes - Biographie de Bruno Combes
Plus sur cette citation >> Citation de Bruno Combes (n° 172286) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Otto von Bismarck
Références de Otto von Bismarck - Biographie de Otto von Bismarck
Plus sur cette citation >> Citation de Otto von Bismarck (n° 16534) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Robert Musil
Références de Robert Musil - Biographie de Robert Musil
Plus sur cette citation >> Citation de Robert Musil (n° 116228) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Dave Barry
Références de Dave Barry - Biographie de Dave Barry
Plus sur cette citation >> Citation de Dave Barry (n° 88112) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :





Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur notre temps
Toutes les citations sur notre temps Citations notre temps Citation notre temps et Proverbe notre temps Proverbes notre temps : 280 citations et proverbes sur notre temps Citation notre temps - Proverbe notre temps - 280 citations Citations, proverbes sur notre temps Citation sur notre Citations courtes notre
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Liens