Citation un de mes
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Une Sélection de 3540 citations et proverbes sur le thème un de mes.
3540 citations
La statistique établissant qu'un tiers des femmes enceintes fument omet de préciser le pourcentage de fumeuses qui tombent enceintes.
Un conseil : il n'est jamais bon de remuer les fantômes du passé. Apprécie de vivre au présent.
Il y a, entre l'homme d'esprit, méchant par caractère, et l'homme d'esprit, bon et honnête, la différence qui se trouve entre un assassin et un homme du monde qui fait bien des armes.
Tout ce qui ressemble de près ou de loin à une relation amoureuse s’apparente à une parade nuptiale digne des dindons. On se gonfle les plumes, on se rengorge (pour les mâles), on se tortille le derrière, on roucoule (pour la femelle). On devient moche, on devient con(ne), on laisse tomber ses ami(e)s, on prend des airs niais, on rit pour un rien, enfin on ne rit plus du tout. On se fait des serments, on les viole, on ment, on se sépare. Au suivant ! Et ça recommence
Nous savons dire: «Cicero dit ainsi; voilà les meurs de Platon; ce sont les mots mesmes d'Aristote.» Mais nous, que disons nous nous mesmes? que jugeons nous? que faisons-nous? Autant en diroit bien un perroquet.
Si l'enfant s'est présenté de la mauvaise manière ou, pire, s'il est venu au monde sans vie, l'accoucheuse a séché les larmes des pères, apaisé les angoisses devant l'interminable série de sacrifices à effectuer pour conjurer le sort. C'est elle encore, qui a préparé le mélange d'herbes devant servir lorsque les parents du mort-né seraient scarifiés. Ici, on leur trace un symbole sur la peau, afin que la mort se souvienne qu'elle leur a déjà ravi un enfant.
Nous ne sommes que demi-frères. Chacun n'a qu'une moitié de l'âme que nous sommes.
Il n'y a pas un conditionnement kantien, mais à coup sûr une esthétique de simplicité et d'élégance qui gouverne également la formulation de conjectures ; les mathématiciens considèrent que la beauté d'un théorème exige certaines proportions divines entre la simplicité des axiomes au point de départ, et la simplicité de la thèse à l'arrivée. Le laborieux, l'ennuyeux, a toujours été réservé au chemin entre les deux, à la démonstration.
Le souvenir... Le souvenir de ceux que nous avons aimés et qui ne sont plus parmi nous, le souvenir de la beauté que nous a léguée le passé, le souvenir de tous ceux qui nous ont permis d’être ce que nous sommes... Un monde sans souvenirs serait la platitude et l’ennui mêmes ? ne serait-ce que parce qu’il n’y aurait plus rien à combattre et à incliner. Voyez quelle nostalgie éveille au cœur des foules tout ce qui évoque les coutumes ancestrales, les langages du terroir, les rites de la communauté, les habitudes de l’enfance, les traditions de la patrie, grande ou petite, de la région, de la province, de la vallée, du fleuve, de la forêt, de l’île ? tout ce qui tranche enfin sur la morne grisaille de ce que l’un des nôtres ? Jean Cocteau ? appelait si joliment « l’espéranto visuel ». Renoncer à ses traditions, c’est accepter de devenir dans le temps ce que sont dans l’espace les personnes déplacées, c’est tomber dans la condition désastreuse de réfugié de l’histoire. « Car, nous dit un écrivain qu’admirait Roger Caillois ? Antoine de Saint-Exupéry ?, les rites sont dans le temps ce que la demeure est dans l’espace (...). Et je ne connais rien au monde qui ne soit d’abord cérémonial. Car tu n’as rien à attendre d’une cathédrale sans architecte, d’une année sans fêtes (...) ni d’une patrie sans coutumes. »
Je crois que, pour mes deux grands-pères, la RDA était une sorte de pays de rêve où ils ont pu oublier tout ce qui les avait accablés jusque-là. C'était un nouveau départ, une chance de recommencer depuis le début.
Il s'installait au fond de la boutique, ravi des quatre broches gigantesques qui tournaient avec un bruit doux, devant les hautes flammes claires.
Les gens d'ici sont comme cela parce qu'ils ne savent rien d'intime sur eux-mêmes, parce qu'ils traînent une vie qu'ils n'ont jamais pensée. On leur a seulement dit qu'ils l'avaient reçue et qu'ils devaient la garder. Certains la traînent comme un boulet, d'autres l'endurent comme une longue et incurable maladie. Tous sont étranglés par la vacuité de cette vie à garder sans raison donnée, sans raison admise. C'est de vivre pour rien qu'ils mourront un jour prochain et que le monde n'en aura rien à faire. Telle est cette terre première, le fameux berceau de l'humanité : elle n'engendre plus que des faits divers.
J'ai rêvé que le Diable avait attaché à sa queue un coeur de femme; qu'il en fouettait les hommes sans pouvoir leur faire mal ni les corriger.
The Poetics of Music […] qui, avec une édition anglaise des écrits de Paul Klee intitulés The Thinking Eye […], est devenu une de mes bibles dans les années soixante, et ce paragraphe en particulier a fait résonner une corde très puissante : « Ainsi ma liberté consiste en ma façon d’évoluer dans le cadre étroit que je me suis assigné pour chacune de mes entreprises. J’irai même plus loin : ma liberté sera d’autant plus grande et plus significative, plus je limiterai étroitement mon champs d’action, plus je m’entourerai d’obstacles. Tout ce qui diminue la contrainte diminue la force. Plus on impose de contraintes, plus on se libère des chaînes qui entravent l’esprit. » Je pense que c’est un très beau texte, et c’est devenu pour moi un principe directeur.
J'attendais cette phrase que le micro annonce : « les passagers pour Paris »… Les gens nous regardent nous précipiter sur le terrain. Oui, moi aussi je pars pour Paris, Messieurs ! Et cela me classe. Je suis le seul Nègre parmi tant de voyageurs blancs. Je prends place près d'un hublot. Personne ne veut s'asseoir près de moi. Tous les voyageurs passent en regardant le siège vide près du mien. Par affinité, ils vont s'asseoir près des autres passagers, afin qu'il y ait ton sur ton. Et je les comprends, je fais ainsi souvent, mais, ce soit je me rends compte jusqu'à quel point les couleurs divisent les hommes. Un passagers qui a dû prendre son courage à deux mains devient mon voisin. On ne se parle pas. Voisins quand même.
Ce n'est pas un malheur d'être méconnu des hommes, mais c'est un malheur de les méconnaître.
(Mes parents) étaient plongés dans une de ces conversations à voix basse qui séparent plus qu'un fleuve le monde des enfants et celui des adultes.
Vient un moment de la vie — mais lequel ? Il diffère pour chacun, très tôt pour les uns, très tard pour les autres, parfois jamais pour de rares élus comblés, mourant les mains, la mémoire et le coeur pleins —, vient donc un moment de la vie où nous nous apercevons que les amitiés, les amours, les sentiments et jusqu'aux mots et aux noms que nous croyons perdre par une sorte de maladresse déprimante, en réalité nous quittent d'eux-mêmes, animés d'une sournoise volonté de fuite.
Seul un athéisme véritable permet de savourer l'immense variété des déguisements multiples dont les hommes habillent leurs angoisses, c'est à dire, leurs dieux.
C'est un bonheur qui n'en finit jamais : chacun de mes enfants réincarne à merveille l'âme d'un ancêtre ayant habité la maison.
Il y a un peu de testicule au fond de nos sentiments les plus sublimes et de notre tendresse la plus épurée.
Si un jour vous devez avoir une fille, vous commencerez, sans vous en rendre compte, à classer les hommes en deux catégories : ceux que vous soupçonnez de coucher avec elle et les autres. Quiconque prétend que ce n'est pas vrai est un fieffé menteur.
Quand on a vu un noyé, une fois, à peine retiré de l'eau, encore couché sur la route, on n'a pas grand-chose à ajouter. Surtout quand on a compris pourquoi il y a des gens qui se noient, certains jours. Le reste ne compte pas. Qu'il pleuve ou qu'il fasse beau temps, que ce soit un enfant ou un homme, ou une femme nue avec un collier de diamants, etc., cela indiffère. C'est l'espèce de décor d'un drame permanent. Mais quand on n'a pas compris, par exemple. Quand on se laisse distraire par les détails qui semblent justifier l'événement, lui donner une réalité, mais qui n'en sont que la mise en scène ; alors, il y a beaucoup à dire. Ils s'arrêtent, descendent de leurs automobiles, et les voilà qui entrent en jeu. Au lieu de voir, ils composent. Ils se lamentent. Ils prennent parti pour l'un, ou pour l'autre. Ils élucubrent et écrivent des poèmes.
En histoire de la philosophie, il existe deux positions extrêmes qui me paraissent aussi déraisonnables l’une que l’autre. D’un côté, il y a le rêve que caressent certains historiens de réussir à comprendre les auteurs du passé comme s’ils étaient leurs contemporains, de se transformer de façon fictive en lecteur contemporain de Descartes, par exemple, comme s’il ne s’était rien passé dans la pensée depuis le xviie siècle. De l’autre, il y a l’attitude qui consiste à traiter les philosophes du passé comme s’ils étaient nos contemporains, comme si nos problèmes étaient les leurs.
Bien sûr, je me souviens. Les événements restent précis dans ma tête, mais je n'ai pas de nostalgie. Je n'ai aucun regret sur les ratages et ne tire aucune gloire de mes réussites.
Mille et une pensées (2005) de Philippe Bouvard
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Stone Island (2013) de Alexis Aubenque
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Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795) de Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort
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Comment (bien) rater ses vacances (2010) de Anne Percin
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Essais, I, 25 de Michel de Montaigne
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La saison de l'ombre (2013) de Léonora Miano
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Un rameau de la nuit (1950) de Henri Bosco
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Mathématique du crime (2008) de Guillermo Martínez
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Réponse au discours de réception de Marguerite Yourcenar, Le 22 janvier 1981
de Jean d'Ormesson
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Histoire d'un Allemand de l'Est (2010) de Maxim Leo
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Le Ventre de Paris (1873) de Emile Zola
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Contours du jour qui vient (2006) de Léonora Miano
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Sans titre, par un homme noir blanc de visage (1838) de Xavier Forneret
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The Twin Dimensions: Inventing Time and Space de Igor Féodorovitch Stravinski
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Un Nègre à Paris (1959) de Bernard Dadié
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Entretiens de Confucius
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J'avoue que j'ai vécu (1975) de Pablo Neruda
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La Montée du soir, Michel Déon, éd. Gallimard, 1987 de Michel Déon
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La Putain du diable (1996) de Catherine Clément
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Maison mère (2006) de Catherine Clément
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Lettres, à Damilaville, 3 novembre 1760 de Denis Diderot
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L'Ombre du vent (2001) de Carlos Ruiz Zafón
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Le procès-verbal (1963) de J. M. G. Le Clézio
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Philosophie Magazine, 2006 de Jacques Bouveresse
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Interview L'Express propos recueillis le 30/09/2000 de Michel Piccoli
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