Une citation de Milan Kundera
proposée le mercredi 28 septembre 2011 à 22:22:39Milan Kundera - Ses citations
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Je l’ai vu, debout à une fenêtre de son appartement, les yeux fixés de l’autre côté de la cour sur le mur de l’immeuble d’en face, et il ne savait pas ce qu’il devait faire.
L’insoutenable légereté de l’être, Gallimard, collection Folio n°2077, 1990, p.17. -
Milan Kundera
Mon père dit que les morts sont de plus en plus présents au fur et à mesure de la vie, comme le manque, comme la tristesse ; on ne se remet jamais de la mort des siens ; la vie est aussi faite des absents qui brûlent les coeurs.
Mes mauvaises pensées, Editions Stock 2005, p. 192 -
Nina bouraoui
Couché sur l'herbe, j'entendais la voix, puis la voix expira, et on n'entendait plus que le bruit du flot, le friselis du feu. C'était si beau que j'osais pas ouvrir les yeux. Mais il n'y avait rien à faire. Je savais que c'était l'heure et qu'il fallait les ouvrir.
La plaisanterie, Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.193. -
Milan Kundera
Je ne veux pas dire par là que j'avais cessé de l'aimer, que je l'avais oubliée, que son image avait pâli ; au contraire : elle m'habitait jour et nuit, comme une nostalgique silencieuse ; je la désirais comme on désire des choses perdues à jamais.
La plaisanterie, Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.246. -
Milan Kundera
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