Citations sur damoiselles

Ledit maistre Girart pour la façon de IIIJ damoiselles de fust, nettement ouvrées et paintes, à bon or bruni, à tenir les miroirs des dictes dames, à cause de leur dict atour

Les damoiselles ou autres femmes voulant faire par le bas en leurs robes un rebours [bordure] nommé profit

Et [Philippe d'Artevelle] donnoit aux dames et aux damoiselles de grands disners, soupers et banquets, ainsi comme avoit fait du temps passé le comte

La propre nuit que la maladie le prit, il avoit soupé en grant revel avecques damoiselles de la ville

Et faisoit les femmes, dames, damoiselles et autres, defaire les chaussées et porter les pierres aux crenaux pour jeter aux ennemis

Et issirent hors des gallées et trouverent grand nombre de dames et damoiselles qui demeurent au dit ile et en ont la seigneurie

Le comte, qui est à toutes dames et damoiselles doux et amoureux, en ot pitié

Avec les seigneurs et les dames, Les damoiselles et les fames, M'esbatoie très volontiers ; De ce n'estoie pas ratiers

Et avoit mandé.... que tous seigneurs.... dames et damoiselles y vinssent [à la joute], si cher qu'ils avoient l'amour de lui

Après veindrent les dames et damoiselles toutes deschevelées, lesquelles en plorant, pareille requeste feirent

Les dames et damoiselles menoient grands et excessifs estats, et cornes merveilleuses hautes et larges, et avoient de chascun costé en lieu de bourleis deux grandes oreilles si larges que, quand elles vouloient passer l'huys d'une chambre, il falloit qu'elles se tournassent de costé et baissassent, ou elles n'eussent pu passer

Un barbier secret fit aux damoiselles chacune la couronne [tonsure] sur la teste

Et porte honneur à toutes femmes, Soient damoiselles ou dames, Grandes, moiennes ou petites

Les racines du pied de veau (arum maculatum, L.) empesent le linge, à tel usage estant emploiées par les villageoises de plusieurs endroits de la Normandie, avec non guere moins de blanche delicatesse, que les damoiselles font leur subtil empois

La chambriere estoit destinée pour servir sa maistresse en la chambre ; maintenant les damoiselles prendroient à honte d'appeler celles qui les suivent chambrieres, ains les appellent servantes, mot beaucoup plus vil que l'autre, que l'on approprie à celles qui servent à la cuisine