Citations sur sang

Toujours comme du sable écraser des corps d'hommes, Toujours du sang jusqu'au poitrail

Chanterons-nous l'espoir, la tristesse ou la joie ? Tremperons-nous de sang les bataillons d'acier ?

De la beste victime à Diane sacrée Aux chiens joyeux de sang on donne la curée ; C'est plaisir de les voir sitost qu'ils ont ouy Sonner et forhuer

En tous endroits s'estend la dure coutelace ; Le fer n'epargne aucun, et les temples sacrés Sont enivrez du sang des hommes massacrés

Le sang de ceulx qui furent occis sur la grande place seulement, baigna tout le quartier

Et de croire qu'il y ait des dieux ou demi-dieux qui se delectent de meurtre et d'effusion de sang humain, à l'adventure est-ce une folie

Ilz emplirent de sang et de corps morts tout le cours de la riviere

Il le tua devant ses yeux, si près de luy, que le sang en jalit sur luy

Le sang s'engendre tout soudain par la transmutation de quelque chair qui se tourne promptement en liqueur coulante

Il en sortit du sang en si grande abondance que l'on ne le pouvoit estancher

Les fleuves et ruisseaux regorgeans de sang et de corps morts

Le sang regorgea par les portes jusques dedans le faulxbourg [dans Athènes mise à sac par Sylla]

Et pourtant rencontra fort bien Demades, quand il dit que les loix de Dracon avoient esté escriptes avec du sang et non avec de l'encre

Pourtant l'effusion du sang se restraignit un peu quand il fut couché

Elle s'osta la vie aussi magnanimement comme il appartenoit à sa vertu et au noble sang dont elle estoit issue

Une furie vengeresse du sang de son hoste qu'il avoit fait mourir à tort

Il n'est rien si cruel ne si aimant le sang qu'est un tyran couard

Courant çà et là, et croulant sa lance toute teinte du sang qui couloit au long

C'est son sang qu'à Sylla tu prétends que je vende ; Pour acheter sa tête il faut l'apprécier

Oui, c'est pitié.... D'entendre autour de lui [du peuple] mille bouches mielleuses, Souillant le nom de citoyen, Lui dire que le sang orne des mains calleuses

Épaississez-vous un peu le sang ; tempérez votre feu par votre flegme

Je sue sang et eau à faire ces sortes d'écriture [lettres aux personnages haut placés], et j'accouche autant de fois que j'écris des lettres aux grands et aux grandes

Leurs maximes de feu et de sang assurent et fortifient la malice, quand elle est encore craintive et douteuse

Que vostre sang devés espandre, Et pour sainte eglise defendre

Il est beau ce colosse [le peuple] à la mâle carrure, Ce vigoureux porte-haillons, Ce sublime manoeuvre à la veste de bure, Teinte du sang des bataillons