Citations sur subjugue

Ayant subjugué les Arabes habitans autour du mont d'Amanus

Quand la croix, si honteuse et si dure aux pervers, N'aurait pas subjugué le perfide univers, à sa morale seule on la croirait divine

David, belliqueux et conquérant, subjugue les ennemis du peuple de Dieu

La même crainte qui le fait fuir [le flamant] le subjugue quand il est pris

Nous appellons conseil, un propos deliberé de la volonté, quand le coeur de l'homme est veincu et subjugué par la tentation

Un grand exemple était dû à ce vulgaire des classes aisées qui prend l'affreux pour le sublime, et dont le faible esprit avait été comme subjugué par....

On traite de héros un homme qui fait la conquête, c'est-à-dire qui subjugue injustement les pays d'un État voisin

À quoi sert-il à un peuple que son roi subjugue d'autres nations, si on est malheureux sous son règne ?

Sophiz, voyant qu'il avoit subjugué et mis en obeissance la region et pays dudit Usson Cassan, et mis seurement et stablement chacun en son endroit, retourna en la dicte ville de Thauriz, qui est la cité principale du pays

Ses attraits, son esprit, sa politique habile, Du prince ont subjugué la volonté débile

On ne parvient point à l'empire, on ne subjugue pas tous ses rivaux sans avoir raisonné juste

César, né du temps de Scipion l'Africain, n'aurait pas subjugué la république romaine ; et, si Mahomet revenait aujourd'hui, il serait tout au plus shérif de la Mecque

Quant au titre de czar, il se peut qu'il vienne des tzars ou tchars du royaume de Casan ; quand le souverain de Russie Jean ou Ivan Basilidès eut, au seizième siècle, conquis ce royaume subjugué par son aïeul, mais perdu ensuite, il en prit le titre, qui est demeuré à ses successeurs

Le roi [Henri II] alla conquérir l'Irlande ; c'était un pays sauvage qu'un comte de Pembroke avait déjà subjugué en partie avec douze cents hommes seulement

Les hommes, qui sont tous nés imitateurs, prennent insensiblement la manière de s'exprimer et même de penser des premiers dont l'imagination a subjugué celle des autres

Corneille avait trente ans quand il donna sa Médée ; c'est l'âge de la force de l'esprit ; mais il était encore subjugué par son siècle