Citations sur rondeau.

Puisqu'il le faut ribon-ribaine Endurer comme à la quintaine

Ma peine pers comme fait maint.... Je sens où mon pourpoint m'estraint

Les grosses goutes de sueur Lui saillent de peine et labeur

À briefs motz, mon fait va de plat, Et pour ce ne m'en blasmez mie

C'est ung crocheteur trop habille Pour embler joye qui tant vault ; Copper une oreille lui fault ; Il est fort larron entre mille

D'entre deux meures une verte Vous fault servir pour vos labeurs

Comme monnoye descriée, Loyauté je voi abriée Dessoubz le pavillon de honte

Pour abregement guerir ou mourir, Plus ne puis fournir, Se sens ne m'aprent

Desormais travailler [il] n'ose, Abayer ne mot sonner ; On lui doit bien pardonner ; Un vieillart peut peu de chose

Il m'en chault bien poy [peu] ; Je demourray quoy [coi] En ma vieille peau

Tout beau, pas à pas, Reffrain ton courage, Qu'en si long voyage Ne deviegnes las

Quant oyez prescher le regnart, Pensez de vos oyes garder, Sans à son parler regarder ; Car souvent scet servir de l'art, Contrefaisant le papelart, Qui scet ses parolles farder

Ung malade s'en gueriroit, Et ung mort reviendroit en vie

Plus n'en dy, mieux vault que me taise ; Car j'en ay à vendre et revendre ; Ung chascun doit son fait entendre

Ce mois de may, ne joyeulx, ne dolent Estre ne puis ; au fort, vaille que vaille, C'est le meilleur que de riens ne me chaille

On a dit aussi touche, qui parait provenir d'un radical différent : XVe siècle Retraire je me vueil es touches Des bois, ainsi que les farouches ; Car d'estre au monde j'ay grant honte

Et comme ami je le prie et conjure, S'il veut ternir un ouvrage immortel, Qu'il fasse mieux

Et font joyeuse chanterie De contres, deschans et teneurs

J'aimeroye, pour le cueur mien, Mieux que tu l'auras, un tien

Nuit et jour je la sonjoie, La veoye Parler, aler et venir

Fiez vous y ; à qui ? en quoy ? Comme je voy, riens n'est sans sy

Fleurs portent odeur et sentence [senteur], Et savoir vient d'estudier

Plus n'en dy, mieux vault que me taise ; Car j'en ay à vendre et revendre ; Ung chacun doit son fait entendre

Vous, l'ung des plus nobles du monde, Prince, très redoubté seigneur, à Blois m'avez accreu d'honneur.... Dieu vous en soit retributeur

Je n'ay repast que de foiblesse, Couchant sur paille de destresse, Suis je bien payé maintenant De mes jeunes jours cy devant ?