Citation de Delphine De Vigan


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Liste de citations - Les citations de Delphine De Vigan




Vous n'avez pas besoin de mourir pour renaître. Elle avait noté ces mots quand elle était rentrée chez elle. Ces mots ensuite avaient fait leur chemin.

Jours sans faim - Delphine de Vigan





Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de la perdre, tout le temps.

Les heures souterraines - Delphine de Vigan





Anorexique. Ça commence comme anorak mais ça finit en hic. Dix pour cent en meurent à ce qu'il paraît. Par inadvertance peut-être. Sans s'en rendre compte. De solitude, surement.

Jours sans faim - Delphine de Vigan





Emma, nous sommes des enfants du silence, c'est la faim qui nous dévore, et le rêve aussi.

Les jolis garcons - Delphine de Vigan





Elle aimait prolonger cet état de latence, d'engourdissement, ne rien prévoir, laisser aller les choses comme elles venaient, accueillir l'étirement du temps.

Rien ne s'oppose à la nuit - Delphine de Vigan





Parfois, elle en avait conclu que ses rêves étaient si grands, si démesurés, qu'ils n'entraient même pas dans sa propre tête.

Rien ne s'oppose a la nuit - Delphine de Vigan





Ma mère reste debout, à l'entrée du salon, les bras le long du corps. Alors je pense que la violence est là aussi, dans ce geste impossible qui va d'elle vers moi, ce geste à jamais suspendu.

No et moi - Delphine de Vigan





Le noir de Lucile est comme celui du peintre Pierre Soulages. Le noir de Lucile est un Outrenoir, dont la réverbération, les reflets intenses, la lumière mystérieuse, désignent un ailleurs.

Rien ne s'oppose à la nuit - Delphine de Vigan





Dans la vie on est tout seul avec son costume, et tant pis s’il est tout déchiré.

No et moi - Delphine de Vigan





Dans les livres, il y a des chapitres pour bien séparer les moments, pour montrer que le temps passe ou que la situation évolue, et même parfois des parties avec des titres chargés de promesses, La rencontre, L’espoir, La chute, comme des tableaux. Mais dans la vie il n’y a rien, pas de titre, pas de pancarte, pas de panneau, rien qui indique attention danger, éboulements fréquents ou désillusion imminente.

No et moi de Delphine de Vigan - Delphine de Vigan





Les histoires, il y a celles dont on se souvient, celles dont on rêve, et puis celles des autres : autant de miroirs sans fond recouverts par le verbe.

Un soir de décembre - Delphine de Vigan





C'est l'histoire d'un poisson sans écailles, d'une tortue sans carapace, d'une princesse de pacotille qui ne pouvait renoncer à sa douleur.

Jours sans faim - Delphine de Vigan





Lui dire que certains soirs je n'ai pas envie de rentrer chez moi, à cause de toute cette tristesse qui colle aux murs

No et moi - Delphine de Vigan





Elle rêvait de devenir invisible : tout voir, tout entendre, tout apprendre, sans que rien de palpable ne signale sa présence.

Rien ne s'oppose à la nuit - Delphine de Vigan





Je ne suis pas triste. Mais il y a un vide à l'intérieur de moi, qui bat et couple le souffle. Je suis absente à moi-même.

Les jolis garcons - Delphine de Vigan





Il dit se battre contre soi pour comprendre un jour qu'on se bat pour soi.

Jours sans faim - Delphine de Vigan





Je suis fière qu'elle ne me traite pas comme une gamine parce que je sais bien ce que ça signifie, et la différence qu'il y a avec d'autres mots pour dire la même chose et que les mots ont leur importance et leurs nuances.

No et moi - Delphine de Vigan





J'ai lu un livre, une théorie sentimentale, dite de la deuxième chance, selon laquelle le destin se chargerait de remettre sur votre chemin le ou la promis(e) que vous auriez manqué une première fois, par paresse ou par inadvertance.

Les jolis garçons - Delphine de Vigan





Mon écriture, si elle dure, ne peut être qu'un immense malaise. Je renonce à la vie, je me couche pour mourir.

Rien ne s'oppose à la nuit - Delphine de Vigan





Les choses sont toujours plus compliquées qu'il y paraît. Les choses sont ce qu'elles sont, et il y en a beaucoup contre lesquelles on ne peut rien. Voilà sans doute ce qu'il faut admettre pour devenir adulte.

No et moi - Delphine de Vigan






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