Citation de Flaubert
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Il ne faut pas grande malice pour faire de la critique ! On peut juger de la bonté d'un livre à la vigueur des coups de poing qu'il vous a donnés et à la longueur du temps qu'on est ensuite à en revenir.
Correspondance - Gustave Flaubert
Donner au public des détails sur soi-même est une tentation de bourgeois à laquelle j'ai toujours résisté.
Correspondance A Edma Roger des Genettes - Gustave Flaubert
C'est par là que nous valons quelque chose, l'aspiration. Une âme se mesure à la dimensions de ses désirs, comme l'on juge d'avance des cathédrales à la hauteur de leurs cloches.
Correspondance - Gustave Flaubert
Il faut mettre son coeur dans l'art, son esprit dans le commun du monde, son corps où il se trouve bien, sa bourse dans sa poche, son espoir nulle part.
Correspondance - Gustave Flaubert
D'ailleurs, la parole est un laminoir qui allonge toujours les sentiments.
Madame Bovary - Gustave Flaubert
Les faits extérieurs ne sont pas tout. Il faut les compléter par la psychologie. Sans l’imagination, l’Histoire est défectueuse.
Bouvard et Pécuchet de Gustave Flaubert - Gustave Flaubert
Sans l’imagination, l’Histoire est défectueuse.
Bouvard et Pécuchet de Gustave Flaubert - Gustave Flaubert
Quelle meilleure chose, en effet, que d'être le soir au coin du feu avec un livre, pendant que le vent bat les carreaux, que la lampe brûle.
Madame Bovary - Gustave Flaubert
Dans l'adolescence, on aime les autres femmes parce qu'elles ressemblent plus ou moins à la première ; plus tard on les aime parce qu'elles diffèrent entre elles.
« Notes de voyages », dans Œuvres complètes, Gustave Flaubert, éd. L. Conard, 1910, t. 2, vol. 5, Notes diverses. Notes générales. — Lectures etc., p. 361 - Flaubert
Quelle plate bêtise de toujours vanter le mensonge et de dire : la poésie vit d'illusions ; comme si la désillusion n'était pas cent fois plus poétique par elle-même !.
A Alfred Le Poittevin. 2 avril 1845. - Gustave Flaubert
Je voyais les autres gens vivre, mais d'une autre vie que la mienne : les uns croyaient, les autres niaient, d'autres doutaient, d'autres enfin ne s'occupaient pas du tout de tout ça et faisaient leurs affaires, c'est-à-dire vendaient dans leurs boutiques, écrivaient leurs livres ou criaient dans leur chaire ; c'était là ce qu'on appelle l'humanité, surface mouvante des méchants, de lâches, d'idiots et de laids. Et moi j'étais dans la foule, comme une algue arrachée sur l'Océan, perdue au milieu des flots sans nombre qui roulaient, qui m'entouraient et qui bruissaient.
Novembre - Gustave Flaubert
Que faire ici-bas ? qu'y rêver ? qu'y bâtir ? dites-le moi donc, vous que la vie amuse, qui marchez vers un but et vous tourmentez pour quelque chose !.
Novembre - Gustave Flaubert
N'usant pas de l'existence, l'existence m'usait, mes rêves me fatiguaient encore plus que de grands travaux ; une création entière, immobile, irrévélée à elle-même, vivait sourdement sous ma vie ; j'étais un chaos dormant de mille précipices féconds qui ne savaient comment se manifester ni que faire d'eux-mêmes, ils cherchaient leurs formes et attendaient leur moule.
Novembre - Gustave Flaubert
Rappelons-nous nos beaux jours, les jours où nous étions gais, où nous étions plusieurs, où le soleil brillait, où les oiseaux cachés chantaient après la pluie, les jours où nous nous étions promenés dans le jardin ; le sable des allées était mouillé, les corolles des roses étaient tombées dans les plates-bandes, l'air embaumait. Pourquoi n'avons-nous pas assez senti notre bonheur quand il nous a passé par les mains ? il eût fallu, ces jours-là, ne penser qu'à le goûter et savourer longuement chaque minute, afin qu'elle s'écoulât plus lente ; il y même des jours qui ont passé comme d'autres, et dont je me ressouviens délicieusement.
Novembre - Gustave Flaubert
Je n'ai rien aimé et j'aurais voulu tant aimer ! il me faudra mourir sans avoir rien goûté de bon. A l'heure qu'il est, même la vie humaine m'offre encore mille aspects que n'ai à peine entrevus : jamais, seulement, au bord d'une source vive et sur un cheval haletant, je n'ai entendu le son du cor au fond des bois ; jamais non plus, par une nuit douce et respirant l'odeur des roses, je n'ai senti une main frémir dans la mienne et la saisir en silence. Ah ! je suis plus vide, plus creux, plus triste qu'un tonneau défoncé dont on a tout bu, et où les araignées jettent leurs toiles dans l'ombre.
Novembre - Gustave Flaubert
J'ai savouré longuement ma vie perdue ; je me suis dit avec joie que ma jeunesse était passée, car c'est une joie de sentir le froid vous venir au coeur, et de pouvoir dire, le tâtant de la main comme un foyer qui fume encore : il ne brûle plus. J'ai repassé lentement dans toutes les choses de ma vie, idées, passions, jours d'emportement, jours de deuil, battements d'espoir, déchirements d'angoisse. J'ai tout revu, comme un homme qui visite les catacombes et qui regarde lentement, des deux côtés, des morts rangés après des morts. A compter les années cependant, il n'y a pas longtemps que je suis né, mais j'ai à moi des souvenirs nombreux dont je me sens accablé, comme le sont les vieillards de tous les jours qu'ils ont vécus ; il me semble quelquefois que j'ai duré pendant des siècles et que mon être renferme les débris de mille existences passées. Pourquoi cela ? Ai-je aimé ? ai-je haï ? ai-je cherché quelque chose ? j'en doute encore ; j'ai vécu en dehors de tout mouvement, de toute action, sans me remuer, ni pour la gloire, ni pour le plaisir, ni pour la science, ni pour l'argent.
Novembre - Gustave Flaubert
Et d'ailleurs, le coeur de l'homme n'est-il pas une énorme solitude où nul ne pénètre ? les passions qui y viennent sont comme les voyageurs dans le désert du Sahara, elles y meurent étouffées, et leurs cris ne sont point entendus au-delà.
Novembre - Flaubert
On a beau dire, un cœur est une richesse qui ne se vend pas, qui ne s'achète [pas], mais qui se donne.
Lettre à Ernest Chevalier, Dimanche, après déjeuner, heure de vêpres je crois. [Rouen, 19 janvier 1840.] - Gustave Flaubert
Un infini de passion peut tenir dans une minute, comme une foule dans un petit espace.
Madame Bovary - Flaubert
L'existence après tout n'est-elle pas comme le lièvre quelque chose de cursif qui fait un bond dans la plaine, qui sort d'un bois plein de ténèbres pour se jeter dans une marnière, dans un grand trou creux ?.
Lettre à A Ernest Chevalier. 20 janvier 1840. - Gustave Flaubert
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