Citation car
Sélection de 1483 citations sur le sujet car
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Quelle meilleure chose, en effet, que d'être le soir au coin du feu avec un livre, pendant que le vent bat les carreaux, que la lampe brûle.
Madame Bovary -
Gustave Flaubert
L'histoire justifie ce que l'on veut, n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient des exemples de tout et donne des exemples de tout.
Regards sur le monde actuel, Paul Valéry, éd. Gallimard, 1945, p. 43 -
Paul Valéry
Les choses qui dépendent de nous sont naturellement libres, sans empêchement, sans entrave ; celles qui ne dépendent pas de nous sont fragiles, serves, facilement empêchées, propres à autrui. Rappelle-toi donc ceci : si tu prends pour libres les choses naturellement serves, pour propres à toi-même les choses propres à autrui, tu connaîtras l'entrave, l'affliction, le trouble, tu accuseras dieux et hommes ; mais si tu prends pour tien seulement ce qui es tien, pour propre à autrui ce qui est, de fait, propre à autrui, personne ne te contraindra jamais ni ne t'empêchera, tu n'adresseras à personne accusation ni reproche, tu ne feras absolument rien contre ton gré, personne ne te nuira ; tu n'auras pas d'ennemi ; car tu ne souffriras aucun dommage.
Manuel -
Épictète
La caractéristique des gens, c'est qu'ils sont prêts à tout croire. D'ailleurs, comment l'église aurait-elle pu résister pendant presque deux mille ans sans la crédulité universelle ?.
Le Cimetière de Prague -
Umberto Eco
L'homme solitaire pense seul et crée des nouvelles valeurs pour la communauté. Il invente ainsi de nouvelles règles morales et modifie la vie sociale. La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance.
Comment je vois le monde de Albert Einstein -
Einstein
On aime sa mère presque sans le savoir, sans le sentir, car cela est naturel comme de vivre ; et on ne s'aperçoit de toute la profondeur des racines de cet amour qu'au moment de la séparation dernière.
Fort comme la mort -
Guy de Maupassant
On aime sa mère presque sans le savoir, sans le sentir, car cela est naturel comme de vivre ; et on ne s'aperçoit de toute la profondeur des racines de cet amour qu'au moment de la séparation dernière. Aucune autre affection n'est comparable à celle-là, car toutes les autres sont de rencontre, et celle-là est de naissance ; toutes les autres nous sont apportées plus tard par les hasards de l'existence, et celle-là vit depuis notre premier jour dans notre sang même. Et puis, et puis, ce n'est pas seulement une mère qu'on a perdue, c'est toute notre enfance elle-même qui disparaît à moitié.
Fort comme la mort -
Guy de Maupassant
Un homme de ce caractère entre sans masque dans une danse comique ; et même sans être ivre ; et de sang-froid, il se distingue dans la danse la plus obscène par les postures les plus indécentes. C'est lui qui, dans ces lieux où l'on voit des prestiges, s'ingère de recueillir l'argent de chacun des spectateurs, et qui fait querelle à ceux qui, étant entrés par billets, croient ne devoir rien payer. Il.
Les caractères, De l'image d'un coquin. -
Jean de La Bruyère
À gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles froids de caveau. Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d'enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l'ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres ; au-delà, derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s'agitent des formes bizarres.
Thérèse Raquin -
Emile Zola
Dès que le noir se fait, dès que le rideau de l'écran s'ouvre, je suis comme un enfant face à un cadeau d'anniversaire ou de Noël. Il y a l'emballage, le ruban, la carte de voeux. J'ai envie de déchirer le papier, mais mes parents m'ont bien élevé, donc je commence par lire la carte. .. Au cinéma, la carte de vœux, c'est le générique de fin, on a le cadeau en premier !.
« Steven Spielberg : “Dès que le noir se fait, je suis comme un enfant face à un cadeau de Noël” », Aurélien Ferenczi (propos recueillis par) (trad. Aurélien Ferenczi), Télérama, nº 3303, 15 mai 2013 -
Steven Spielberg
Moi je n’ai pas d’idée, j’ai des associations de mots, comme les surréalistes ; carence d’idée. Ça cache un vide absolu, je suis sous vide. Je serai fusillé d’une balle rouillée et mourrai du tétanos.
Pensées, provoc et autres volutes, Serge Gainsbourg, éd. Livre de Poche, 2006 (ISBN 978-2-253-11941-8), p. 74 -
Gainsbourg
J'ai savouré longuement ma vie perdue ; je me suis dit avec joie que ma jeunesse était passée, car c'est une joie de sentir le froid vous venir au coeur, et de pouvoir dire, le tâtant de la main comme un foyer qui fume encore : il ne brûle plus. J'ai repassé lentement dans toutes les choses de ma vie, idées, passions, jours d'emportement, jours de deuil, battements d'espoir, déchirements d'angoisse. J'ai tout revu, comme un homme qui visite les catacombes et qui regarde lentement, des deux côtés, des morts rangés après des morts. A compter les années cependant, il n'y a pas longtemps que je suis né, mais j'ai à moi des souvenirs nombreux dont je me sens accablé, comme le sont les vieillards de tous les jours qu'ils ont vécus ; il me semble quelquefois que j'ai duré pendant des siècles et que mon être renferme les débris de mille existences passées. Pourquoi cela ? Ai-je aimé ? ai-je haï ? ai-je cherché quelque chose ? j'en doute encore ; j'ai vécu en dehors de tout mouvement, de toute action, sans me remuer, ni pour la gloire, ni pour le plaisir, ni pour la science, ni pour l'argent.
Novembre -
Gustave Flaubert
Il y a d'admirables préparatifs au sommeil ; il y a d'admirables réveils ; mais il n'y a pas d'admirables sommeils, et je n'aime le rêve que tant que je le crois réalité. Car le plus beau sommeil ne vaut pas le moment où l'on se réveille.
Les Nourritures terrestres, André Gide, éd. Gallimard, p. 124 -
André Gide
Le regret temporis acti est la plus vaine occupation du vieillard. Je me le dis ; pourtant j’y cède. Vous m’y encouragez, estimant ce regret de nature à ramener insensiblement l’âme à Dieu. Mais vous vous méprenez sur la nature de mes regrets, de mes remords. C’est le regret du non acti qui me tourmente, de tout ce que durant ma jeunesse j’aurais pu faire, j’aurais dû faire, et qu’empêcha votre morale ; cette morale à laquelle je ne crois plus ; à laquelle je croyais bon de me soumettre alors qu’elle était pour moi la plus gênante, de sorte que je donnais à l’orgueil cette satisfaction que je refusais à ma chair. Car c’est à l’âge où l’âme et le corps sont les plus dispos à l’amour, les plus dignes d’aimer, d’être aimés, où l’étreinte est la plus puissante, la curiosité la plus vive et la plus instructive, la volupté du plus grand prix, c’est à cet âge que l’âme et le corps trouvent également le plus de force pour résister aux sollicitations de l’amour.
Les Nouvelles Nourritures -
André Gide
Je pense, donc je suis – C’est à ce donc que je m’achoppe. Je pense et Je suis ; il y aurait plus de vérité dans : Je sens, donc je suis – ou même : Je crois, donc je suis – car cela revient à dire : Je pense que je suis. Je crois que je suis. Je sens que je suis. Or de ces trois propositions, la dernière m’apparaît la plus vraie, la seule vraie ; car enfin, je pense que je suis n’implique peut-être pas que je sois. Non plus le : je crois que je suis. Il y a autant de hardiesse à passer de l’un à l’autre qu’à faire du Je crois que Dieu est , une preuve de l’existence de Dieu. Tandis que : Je sens que je suis… – Ici je suis juge et partie. Comment ici me tromperais-je ?.
Les Nouvelles Nourritures -
André Gide
J’avais écrit : Celui qui est heureux et qui pense, celui-là sera dit vraiment fort ; – car que m’importe un bonheur édifié sur l’ignorance ? La première parole du Christ est pour embrasser la tristesse même dans la joie : Heureux ceux qui pleurent. Et comprend bien mal cette parole, celui qui n’y voit qu’un encouragement à pleurer !.
Les Nouvelles Nourritures -
André Gide
Ô fruit plein de saveur, qu’enveloppe la volupté, je sais qu’il te faut faire abandon de toi pour germer. Qu’elle meure donc ! qu’elle meure, cette douceur autour de toi. Cette abondante chair exquise et sucrée, qu’elle meure ! car elle appartient à la terre. Qu’elle meure afin que tu vives. Je sais que si le fruit ne meurt, il reste seul.
Les Nouvelles Nourritures -
André Gide
Je ne sais trop qui peut m’avoir mis sur la terre. On m’a dit que c’est Dieu ; et si ce n’était pas lui, qui serait-ce ? Il est vrai que j’éprouve à exister joie si vive, que parfois je doute si déjà je n’avais envie d’être, alors même que je n’étais pas. Mais nous réserverons pour l’hiver la discussion théologique, car il y a de quoi se faire beaucoup de mauvais sang là-dessus.
Les Nouvelles Nourritures -
André Gide
Mettez-moi un kilo de tomates, Mrs. Carrington. Non, pas celle-là. Ma femme dit qu'elle est farineuse. Extrait de Ma Vie à Londres en 1940 par Charles de Gaulle. Peut s'utiliser chez n'importe quel détaillant en légumes. Penser à changer le nom de la marchande.
Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis de Pierre Desproges -
Desproges
Rouquin, e adj. et n. , Fam. : Qui a les cheveux roux. Le rouquin est un mammifère vivipare omnivore assez voisin du blondinet. Pas trop voisin quand même, car le blondinet fuit le rouquin dont on nous dit qu'il pue, qu'il est la honte de son espèce, le banni pestilentiel au regard faux sous un sourcil rouille.
Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis de Pierre Desproges -
Desproges
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