Citation car
Sélection de 1483 citations sur le sujet car
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Citations car - Page 74 sur un total de 75 pages.
Il n'y a presque rien qui n'ait été dit par l'un et dont le contraire n'ait été affirmé par quelque autre. Et il ne serait d'aucun profit de compter les voix, pour suivre l'opinion qui a le plus de répondants: car lorsqu'il s'agit d'une question difficile, il est plus vraisemblable qu'il s'en soit trouvé peu, et non beaucoup, pour découvrir la vérité à son sujet. Mais quand bien même ils seraient tous d'accord, leur enseignement ne serait pas encore suffisant: car jamais, par exemple, nous ne deviendrons mathématiciens, même en connaissant par cœur toutes les démonstrations des autres, si notre esprit n'est pas en même temps capable de résoudre n'importe quel problème ; et nous ne deviendrons jamais philosophes, si nous avons lu tous les raisonnements de Platon et d'Aristote, et que nous sommes incapables de porter un jugement assuré sur les sujets qu'on nous propose; dans ce cas, en effet, ce ne sont point des sciences que nous aurons apprises, semble-t-il, mais de l'histoire
Descartes, Règles pour la direction de l'esprit, III -
Descartes
Une profession délivre de penser ; en cela réside sa grande bénédiction. Car elle est un rempart derrière lequel on peut légitimement se retirer quand les soucis et les soins de toute sorte viennent nous assaillir.
Humain, trop humain de Friedrich Nietzsche -
Nietzsche
On ne pourra pas s’empêcher d’étaler, de parfaire le cercle, de commencer à dessiner avec le dos de la fourchette ces stries en diagonale et en carré – une galette de purée, l’enfance n’est pas morte.
Dickens, barbe à papa et autres nourritures délectables Par Philippe Delerm -
Philippe Delerm
Ne regardez jamais une femme, et marchez toujours les yeux fixés en terre, car, si chaste et si calme que vous soyez, il suffit d'une minute pour vous faire perdre l'éternité.
La morte amoureuse de Théophile Gautier -
Théophile Gautier
Mais enfin l'éloignement peut être efficace. Le désir, l'appétit de nous revoir finissent par renaître dans le cœur qui actuellement nous méconnaît. Seulement il y faut du temps. Or, nos exigences en ce qui concerne le temps ne sont pas moins exorbitantes que celles réclamées par le cœur pour changer. D'abord, du temps, c'est précisément ce que nous accordons le moins aisément, car notre souffrance est cruelle et nous sommes pressés de la voir finir. Ensuite, ce temps dont l'autre cœur aura besoin pour changer, le nôtre s'en servira pour changer lui aussi, de sorte que quand le but que nous nous proposons deviendra accessible, il aura cessé d'être un but pour nous. D'ailleurs, l'idée même qu'il sera accessible, qu'il n'est pas de bonheur que, lorsqu'il ne sera plus un bonheur pour nous, nous ne finissions par atteindre, cette idée comporte une part, mais une part seulement, de vérité. Il nous échoit quand nous y sommes devenus indifférents. Mais précisément cette indifférence nous a rendu moins exigeants et nous permet de croire rétrospectivement qu'il nous eût ravis à une époque où il nous eût peut-être semblé fort incomplet.
À l'ombre des jeunes filles en fleurs -
Marcel Proust
N’essaie pas de tordre la cuillère car c’est impossible. Tu dois essayer de te concentrer pour faire éclater la vérité : la cuillère n’existe pas. Et là tu sauras que la seule chose qui se plie ce n’est pas la cuillère, c’est seulement ton reflet.
Rowan Witt, Matrix (1999), écrit par Frères Wachowski -
Andy et Lana Wachowski
L'amour s'use beaucoup plus promptement que l'amitié. Car il est très rare que l'amour soit de longue durée ; et l'amitié, lorsqu'on a fait un choix heureux, peut subsister toute la vie. On dit communément qu'il faut jeune maîtresse et vieux amis.
De l'homme considéré moralement: de ses moeurs, et de celles des ..., Volume 2 Par Jean-Claude de La Métherie -
Jean-Claude de La Métherie
L'amour est un feu dévorant qui s'augmente par les obstacles, et qui s'éteint dès qu'il n'en rencontre plus. Il ne dure pas long-temps, et sa fin la plus heureuse est de se changer en amitié ; car souvent il se tourne en haine.
De l'homme considéré moralement: de ses moeurs, et de celles des ..., Volume 2 Par Jean-Claude de La Métherie -
Jean-Claude de La Métherie
Je n'oublierai jamais le jour où j'ai vu la mer pour la première fois parce que c'est aussi le jour de ma première révolte. Ma carrière politique, c'est à dire toute ma vie, a commencé là.
Ce jour-là -
Pierre Mauroy
Je ne me fâche vraiment. Si je me trouve en désaccord avec quelqu'un, je m'en écarte, je cesse de le voir, je passe mon chemin. C'est plus un trait de caractère qu'un choix. En politique, cette attitude est parfois difficile à tenir mais il peut aussi se révéler bien commode.
Ce jour-là -
Pierre Mauroy
Fichtre ! fit Gavroche. Voilà qu’on me tue mes morts. […], il chanta : On est laid à Nanterre, C’est la faute à Voltaire, Et bête à Palaiseau, C’est la faute à Rousseau. […] Là une quatrième balle le manqua encore. Gavroche chanta : Je ne suis pas notaire, C’est la faute à Voltaire, Je suis petit oiseau, C’est la faute à Rousseau. Une cinquième balle ne réussit qu’à tirer de lui un troisième couplet : Joie est mon caractère, C’est la faute à Voltaire, Misère est mon trousseau, C’est la faute à Rousseau. Cela continua ainsi quelque temps. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l’enfant feu follet. […]. Je suis tombé par terre, C’est la faute à Voltaire, Le nez dans le ruisseau, C’est la faute à… Il n’acheva point. Une seconde balle du même tireur l’arrêta court. Cette fois il s’abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s’envoler.
Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. V (« Jean Valjean »), chap. XV (« Gavroche dehors »), livre I (« La guerre entre quatre murs »), p. 1631-1634 -
Victor Hugo
La raison du plus fort est toujours la meilleure, car tout se réduit à des questions de force et de force fatale. Que deux mobiles se heurtent dans l’espace, le plus faible sera broyé par le plus fort. Il ne peut en être autrement dans les relations d'homme à homme. La force engendre fatalement le succès, et contre le succès, n’y ayant au monde que des forces fatales, il n’existe pas de recours ; le droit est une chimère, s’il n'est le succès lui-même, la prédominance de la force.
Revue moderne, Volume 47, 1868 -
Émile de Kératry
Point d’argent mieux placé que celui dont nous nous sommes laissé voler, car il nous a immédiatement servi à acheter de la prudence.
Parerga et Paralipomena -
Arthur Schopenhauer
Abstenons-nous aussi, dans la conversation, de toute observation critique, fût-elle faite dans la meilleure intention, car blesser les gens est facile, les corriger difficile, sinon impossible.
Parerga et Paralipomena -
Arthur Schopenhauer
Les amis de la maison sont ordinairement bien nommés de ce nom, car ils sont plus attachés à la maison qu’au maître ; ils ressemblent aux chats plus qu’aux chiens.
Parerga et Paralipomena -
Arthur Schopenhauer
La meilleure occasion pour éprouver la sincérité d’un ami, c’est le moment où vous lui annoncez un malheur qui vient de vous frapper. Vous verrez alors se peindre sur ses traits une affliction vraie, profonde et sans mélange, ou au contraire, par son calme imperturbable, par un trait se dessinant fugitivement, il confirmera la maxime de La Rochefoucauld : Dans l’adversité de nos meilleurs amis, nous trouvons toujours quelque chose qui ne nous déplaît pas. Ceux qu’on appelle habituellement des amis peuvent à peine, dans ces occasions, réprimer le petit frémissement, le léger sourire de la satisfaction. Il y a peu de choses qui mettent les gens aussi sûrement en bonne humeur que le récit de quelque calamité dont on a été récemment frappé, ou encore l’aveu sincère qu’on leur fait de quelque faiblesse personnelle. C’est vraiment caractéristique.
Parerga et Paralipomena -
Arthur Schopenhauer
Rappelons encore cette sentence si vraie d’Helvétius : Le degré d’esprit nécessaire pour nous plaire est une mesure assez exacte du degré d’esprit que nous avons. C’est tout le contraire quand il s’agit de l’estime des gens : on ne la leur arrache qu’à leur corps défendant ; aussi la cachent-ils le plus souvent. C’est pourquoi elle nous procure une bien plus grande satisfaction intérieure ; elle est en proportion avec notre valeur, ce qui n’est pas vrai directement de l’amour des gens, car celui-ci est subjectif et l’estime objective. Mais l’amour nous est certainement plus utile.
Parerga et Paralipomena -
Arthur Schopenhauer
À la vue de biens que nous ne possédons pas, nous nous disons très volontiers : Ah ! si cela m’appartenait ! et c’est cette pensée qui nous rend la privation sensible. Au lieu de cela, nous devrions souvent nous demander : Comment serait-ce si cela ne m’appartenait pas ? J’entends par là que nous devrions parfois nous efforcer de nous représenter les biens que nous possédons comme ils nous apparaîtraient après les avoir perdus ; et je parle ici des biens de toute espèce : richesse, santé, amis, maitresse, épouse, enfant, cheval et chien ; car ce n’est le plus souvent que la perte des choses qui nous en enseigne la valeur.
Parerga et Paralipomena -
Arthur Schopenhauer
En tout ce qui concerne notre bonheur ou notre malheur, il faut tenir la bride à notre fantaisie : ainsi, avant tout, ne pas bâtir des châteaux en l’air ; ils nous coûtent trop cher, car il nous faut, immédiatement après, les démolir, avec force soupirs. Mais nous devons nous garder bien plus encore de nous donner des angoisses de cœur en nous représentant vivement des malheurs qui ne sont que possibles. Car, si ceux-ci étaient complètement imaginaires ou du moins pris dans une éventualité très éloignée, nous saurions immédiatement, à notre réveil d’un pareil songe, que tout cela n’était qu’illusion.
Parerga et Paralipomena -
Arthur Schopenhauer
On se récrie sur le caractère mélancolique et désespéré de ma philosophie. Cela provient simplement de ce que, au lieu, d'imaginer un enfer futur comme équivalent des péchés des hommes, j'ai montré que, là où le péché existe dans le monde, il y a aussi quelque chose d'infernal.
Parerga et Paralipomena -
Arthur Schopenhauer
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