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Je n'ai pas souhaité beaucoup de choses dans ma vie, j'ai appris très tôt à ne pas demander. c'est une source de déceptions.
A l'est d'eden - John Steinbeck




Mort de Clemenceau. Merveilleux comme spécimen d'énergie et de combativité. Mon admiration s'arrête là. Sa fin solitaire. Le départ de son corps de nuit pour son village natal. Les obsèques voulues par lui sans flaflas d'aucune sorte, ni étalages ni grandiloquence, cela est très bien. Il eût été bien étonnant que cela n'eût pas été gâté par la bêtise et le cabotinage patriotique. La bêtise: le général Gouraud faisant placer dans le cercueil un vase façonné dans un obus allemand. Le cabotinage : les anciens combattants ayant été demander et ayant obtenu du gouvernement de défiler dimanche prochain devant l'Arc de Triomphe.
Une galerie de portraits monumentale - Paul Léautaud




Grattez le vernis de civilisation dont les siècles nous ont couverts, et l'homme primitif reparaît. Il n'y a qu'à voir ce qui se passe dans les expéditions coloniales.
Lettre en 1902 - Alfred Dreyfus




Il est très tôt, avant la classe. Fleur après fleur fait moucheture sur les verts profonds. Les pétales sont des arlequins. Les tiges émergent des trous noirs au-dessous. Les fleurs nagent comme des poissons de lumière sur les eaux vertes, sombres. Je tiens une tige à la main. Je suis cette tige. Mes racines s'enfoncent dans les profondeurs du monde, traversent la terre de brique sèche, et la terre humide, traversent des veines de plomb et d'argent.
Les vagues (1931), virginia woolf (trad. michel cusin), éd. gallimard, 2012 (isbn 978-2-07-044168-6), p. 40 - les vagues, 1952 - Virginia Woolf




La politique, pour arriver au pouvoir, et plus encore la politique pour l'exercer est, dans une très large mesure et en mettant les choses au mieux, amorale et dans un grand nombre de cas, immorale.
En novembre 1975, invité par Jacques Paugam dans son émission "Parti Pris". - Raymond Aron




Seulement à ne s’envisager aucun futur, on ne s’installe pas non plus dans le présent. On est assis sur sa chaise mais ailleurs, prisonnier des limbes de la déploration, un temps qui ne passe pas, une sorte de perpétuité, un sentiment de torture qu’on ferait payer à n’importe qui, et au prix fort.
Chagrin d'école, de Daniel Pennac - Daniel Pennac




[..] on eût dit que son regard, triste et lointain comme le regard des hommes qui ont longtemps vécu sur la mer ou dans les solitudes immenses, gardait comme un reflet de l'infini.
Les eaux muettes. la vie litteraire. - Octave Mirbeau




Dans le cerveau et dans le cœur de millions d'ouvriers qui se sont unis à son appel, il n'y a pas seulement un monument plus durable que l'airain, mais aussi le terrain vivant dans lequel ce qu'il a enseigné et ce qu'il a voulu passe — et a déjà partiellement passé dans les actes.
Souvenirs sur marx (1935), paul lafargue et wilhem liebnknecht, éd. editions de sandre, 2008 (isbn 978-2-914958-84-4), chap. xii, souvenirs sur marx (extraits), p. 68 - Wilhelm Liebknecht




Suprême plaisir ! Dans leur carcasse racornie il ne subsistait plus un seul atome qui ne fût strictement méchant.
Voyage au bout de la nuit - Louis-Ferdinand Céline




En étrange pays dans mon pays lui-même.
La Diane français - Aragon




Il importe d’avoir lu Balzac, tout Balzac, écrit André Gide dans Incidences. Quelques écrivains ont cru pouvoir s’en dispenser ; dans la suite, ils ont pu ne pas bien se rendre compte eux-mêmes de ce qui leur manquait ; on s’en rend compte pour eux . Comme Dostoïevski disait : nous sortons tous du Manteau, ainsi les trois quarts des romanciers français devraient dire : nous sommes tous les fils du Père Goriot.
Balzac et son monde (1955), Félicien Marceau, éd. Gallimard, coll. « Tel », 1986 (ISBN 2-07-070697-4), Avant-propos, p. 7-8 - Félicien Marceau




Je le dis toujours : il y a pis que l'esclave, dans le monde moderne, il y a l'étranger sans passeport.
Capri petite île - Félicien Marceau




J’étais entré au ministère aussi… Un autre univers. Qui me plaisait. Parce que, dans les ministères, le travail, je ne dis pas qu’il ne sert à rien, non, non, il sert mais au moins on ne voit pas à quoi. Ça rassure.
L'Oeuf de Félicien Marceau - Félicien Marceau




Le roman n'est pas posé sur la réalité comme le couvercle sur une boîte. Il est une autre réalité qui gravite autour de la première et qui l'éclaire. C'est la seule manière d'expliquer que nous puissions encore trouver plaisir et vérité dans des œuvres comme celles de Balzac, de Flaubert, de Dostoïevski, ou dans des œuvres encore plus anciennes.
Le roman en liberte: essai - Félicien Marceau




Flaubert disait quelquefois : On peut se figurer le désert, les pyramides, le Sphinx, avant de les avoir vus ; mais ce qu'on ne s'imagine point, c'est la tête d'un barbier turc accroupi devant sa porte. Ne serait-il pas encore plus curieux de connaître ce qui se passe dans cette tête ?.
Au soleil - Maupassant




On rêve toujours d'un pays préféré, l'un de la Suède, l'autre des Indes ; celui-ci de la Grèce et celui-là du Japon. Moi, je me sentais attiré vers l'Afrique par un impérieux besoin, par la nostalgie du Désert ignoré, comme par le pressentiment d'une passion qui va naître. Je quittai Paris le 6 juillet 1881. Je voulais voir cette terre du soleil et du sable en plein été, sous la pesante chaleur, dans l'éblouissement furieux de la lumière.
Au soleil - Maupassant




Quand on est las, las à pleurer du matin au soir, las à ne plus avoir la force de se lever pour boire un verre d'eau, las des visages amis vus trop souvent et devenus irritants, des odieux et placides voisins, des choses familières et monotones, de sa maison, de sa rue, de sa bonne qui vient dire : que désire Monsieur pour son dîner, et qui s'en va en relevant à chaque pas, d'un ignoble coup de talon, le bord effiloqué de sa jupe sale, las de son chien trop fidèle, des taches immuables des tentures, de la régularité des repas, du sommeil dans le même lit, de chaque action répétée chaque jour, las de soi-même, de sa propre voix, des choses qu'on répète sans cesse, du cercle étroit de ses idées, las de sa figure vue dans la glace, des mines qu'on fait en se rasant, en se peignant, il faut partir, entrer dans une vie nouvelle et changeante.
Au soleil - Maupassant




J'ai passé ma vie en écrivant des livres. Je vis dans l'univers de l'écrit et de l'édition. Je produis de l'écrit, mon horizon est fait de matériau écrit, je collectionne des livres anciens et j'écris des livres nouveaux. Je peux me sentir mal à l'aise dans mon temps. Essayer de comprendre ce qui se passe est la seule façon pour moi de sortir de ce malaise.
Interview L'Obs - 17-23 OCTOBRE 1991 /25 - Propos recueillis par ELISABETH SCHEMLA - Umberto Eco




L'excès d'information équivaut au bruit. Le pouvoir politique dans nos pays l'a bien compris. La censure ne s'exerce plus par rétention ou élimination, mais par profusion pour détruire une nouvelle, il suffit aujourd'hui d'en pousser une autre juste derrière.
Interview L'Obs - 17-23 OCTOBRE 1991 /25 - Propos recueillis par ELISABETH SCHEMLA - Umberto Eco




Il existait une faille dans le procès maison de Nicky Fleming. Qu'il soit coupable était accepté comme un fait avéré. Mais de quoi, personne n'en savait rien.
L'ete de l'ours - Arabella Pollen



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