Citation disais


Sélection de 50 citations sur le sujet disais

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Citations disais- Citations & Proverbes sur disais




Tu es le diable, lui disais-je. — Oui, me répondait-elle.
Carmen - Prosper Mérimée




Je me disais qu'une triste chose de notre condition misérable, était l'obligation d'être sans cesse vis-à-vis de soi-même. C'est ce qui rend si douce la société des gens aimables : ils vous font croire un instant qu'ils sont un peu vous ; mais vous retombez bien vite dans votre triste unité. Quoi ! L'ami le plus chéri, la femme la plus aimée et le méritant ne prendront jamais sur eux une partie du poids ? Oui, quelques instants seulement. Mais ils ont le manteau de plomb à traîner.
Eugène Delacroix : Journal - Delacroix




Je disais en introduction que le changement n’est plus ce que nous faisons mais ce qui nous arrive et que ce qui nous arrive de plus inquiétant, c’est la crise du vivre-ensemble. Et puis j’ai découvert peu à peu que nous sommes impliqués dans ce qui nous arrive. Nous ne le voulons pas. Nous le déplorons. Mais nous y mettons du nôtre. Je dirai donc pour conclure que la démocratie a d’autant plus de mal à faire face à la crise du vivre-ensemble que cette crise n’est pas seulement une catastrophe qui lui tombe dessus, mais qu’elle est aussi et simultanément le produit inexorable de son évolution.
Cours dispensé aux étudiants de l’Ecole Polytechnique , automne 2011 - Finkielkraut




Si je vous le disais pourtant, que je vous aime, Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ? L’amour, vous le savez, cause une peine extrême ; C’est un mal sans pitié que vous plaignez vous-même ; Peut-être cependant que vous m’en puniriez.
Emmeline de Alfred de Musset - Musset




Je les ai bien reçus, trouvant que c'était sage. L'âme a certainement la couleur du visage, Disais-je ; l'homme blanc, c'est comme le ciel bleu ; Et le dieu de ceux-ci doit être un très-bon dieu.
La légende des siècles - Victor Hugo




Il arrive que l'on fasse un rêve. On s'y prend, on y croit, on l'aime. Le matin, en ouvrant les yeux, deux mondes s'entremêlent encore. Les visages de la nuit s'estompent dans la clarté. On voudrait se souvenir, on voudrait les retenir. Ils glissent entre vos mains, la réalité brutale du jour les rejette. De quoi ai-je rêvé se dit-on ? Que se passait-il ? Qui embrassais-je ? Qui aimais-je ? Qu'est-ce que je disais et que me disait-on ? On se retrouve avec le regret imprécis de toutes ces choses qui furent ou qui semblaient avoir été. On ne sait plus ce qu'il y avait autour de soi. On se sait plus.
Le Roi se meurt - Ionesco




J'aimais, j'étais aimé, je me portais bien, j'avais beaucoup d'argent, et je le dépensais ; j'étais heureux, et je me le disais, riant des sots moralistes qui disent qu'il n'y a pas de véritable bonheur sur la terre. C'est le mot sur la terre qui me fait rire comme si on pouvait aller le chercher ailleurs.
Histoire de ma vie : Texte intégral du manuscrit original suivi de textes inédits, tome 1 de Giacomo Casanova - Casanova




Je disais que le monde est absurde et j'allais trop vite. Ce monde en lui-même n'est pas raisonnable, c'est tout ce qu'on peut en dire. Mais ce qui est absurde, c'est la confrontation de cet irrationnel et de ce désir éperdu de clarté dont l'appel résonne au plus profond de l'homme. L'absurde dépend autant de l'homme que du monde. Il est pour le moment leur seul lien. Il les scelle l'un à l'autre comme la haine seule peut river les êtres.
Le Mythe de Sisyphe, Albert Camus, éd. Gallimard, 1994 (ISBN 2-07-032288-2), p. 38 - Camus




Souvent j’ai eu le temps. C’était quand ma mère vivait. J’étais désagréable avec elle, ingrat, méchant, je me disais : j’aime ma mère. Elle le sait ou elle finira bien par le savoir. J’ai le temps. Elle et moi, l’un quant à l’autre, nous avons le temps. Le temps de quoi ? Moi, de lui prouver que je l’aime et que je mérite son amour. Elle, de reconnaître mon amour d’elle et de me le dire.
Pardon mère, Jacques Chessex, éd. Éditions France Loisirs, 2009, chap. I, p. 9 - Jacques Chessex




Le monde est une comédie, voilà ce qu'il y a de certain, et voilà pourquoi je te disais tout à l'heure : Traversons gravement, ma noble fille, cette méchante mascarade qui s'appelle le monde.
Consuelo - George Sand




La jeunesse, dit l'homme, c'est la joie. Et, la jeunesse, ce n'est ni la force, ni la souplesse, ni même la jeunesse comme tu disais : c'est la passion pour l'inutile. Inutile, ajouta-t-il en levant le doigt, qu'ils disent !.
Que ma joie demeure - Jean Giono




Si je lui disais que je n'aime de moi que l'idée que l'on m'aime ?.
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans - Barbara Samson




La jeunesse, dit l'homme, c'est la joie. Et, la jeunesse, ce n'est ni la force, ni la souplesse, ni même la jeunesse comme tu disais : c'est la passion pour l'inutile.
Que ma joie demeure de Jean Giono - Jean Giono




Il a dit que je disais que le manque d'argent est la racine de tout mal. Je n'ai jamais dit cela. Je citais cette pensée que l'amour de l'argent est la racine de tout mal.
The Devil's Race Track : He said I said the lack of money is the root of all evil. I never said it. I was quoting, and said the love of money is the root of all evil - Mark Twain




La loi est la loi, disais-je, qu'elle soit juste ou pas : aucune démocratie, aucune république ne serait possible si l'on n'obéissait qu'aux lois que l'on approuve. Oui. Mais aucune ne serait acceptable s'il fallait, par obéissance, renoncer à la justice ou tolérer l'intolérable. Question de degrés, qu'on ne peut résoudre une fois pour toutes. C'est le domaine exactement de la casuistique, au bon sens du terme. Il faut parfois prendre le maquis, parfois obéir ou désobéir tranquillement. .. Le souhaitable est évidemment que lois et justice aillent dans le même sens, et c'est à quoi chacun, en tant que citoyen, est moralement tenu de s'employer.
Petit traité des grandes vertus - André Comte-Sponville




« Il n’y a pas d’amour de vivre sans désespoir de vivre », ai-je écrit, non sans emphase, dans ces pages. Je ne savais pas à l’époque à quel point je disais vrai ; je n’avais pas encore traversé les temps du vrai désespoir. Ces temps sont venus et ils ont pu tout détruire en moi, sauf justement l’appétit désordonné de vivre. Je souffre encore de cette passion à la fois féconde et destructrice qui éclate jusque dans les pages les plus sombres de L’Envers et l’Endroit.
Préface de L'Envers et L'Endroit - Albert Camus




Pour la modestie, vraiment, j’étais imbattable. Il faut le reconnaître humblement, mon cher compatriote, j’ai toujours crevé de vanité. Moi, moi, moi, voilà le refrain de ma chère vie, et qui s’entendait dans tout ce que je disais. Je n’ai jamais pu parler qu’en me vantant, surtout si je le faisais avec cette fracassante discrétion dont j’avais le secret. Il est bien vrai que j’ai toujours vécu libre et puissant.
La Chute - Albert Camus




Ce qui me frappait, c'est que les rides se marquent toujours aux mêmes endroits partout, que les bouches s'étirent pour sourire de la même façon partout. Les tristesses, les joies, l'indifférence ou la colère, c'est pareil partout. Partout. Je me disais qu'en regardant les visages on ne pouvait jamais être dépaysé. C'était comme retrouver, sur des terres différentes, le vent, la pluie ou le soleil.
Les insurrections singulières - Jeanne Benameur




Quand je suis entré dans le monde, j’étais étonné de la rapidité avec laquelle on glissait sur une infinité de choses assez importantes, et je disais en moi-même : Ces gens-ci, qui ont beaucoup d’esprit, jugent qu’il y a beaucoup de réflexions qu’il n’est pas besoin d’exprimer, parce qu’ils voient tout d’abord le bout des choses, et ils ont raison Je me suis détrompé depuis, et j’ai vu qu’en bonne compagnie, on pouvait s’étendre et s’appesantir, autant qu’ailleurs, sur tous les sujets, pourvu qu’on sût les choisir.
Réflexions et Maximes - Vauvenargues




Les rides se marquent toujours aux mêmes endroits partout, que les bouches s'étirent pour sourire de la même façon partout. Les tristesses, les joies, l'indifférence ou la colère, c'est pareil partout. Partout. Je me disais qu'en regardant les visages on ne pouvait jamais être dépaysé. C'était comme retrouver, sur des terres différentes, le vent, la pluie ou le soleil.
Les insurrections singulières - Jeanne Benameur



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