Citation donc


Sélection de 976 citations sur le sujet donc

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Est-ce donc une faute, d’aimer ce qui est beau et riche ? Je l’aime, parce que c’est beau, parce que c’est riche, et que ça me tient chaud, il me semble, là, dans le cœur….
Le Rêve - Émile Zola




De quelque manière qu'on définisse et qu'on place la souveraineté, toujours elle est une, inviolable et absolue [. .. ] Le souverain ne peut donc être jugé : s'il pouvait l'être, la puissance qui aurait ce droit serait souveraine, et il y aurait deux souverains, ce qui implique contradiction.
Joseph de Maistre, Étude sur la souveraineté. - Joseph de Maistre




Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice. Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme. Qu’on ose donc me traduire en cour d’assises et que l’enquête ait lieu au grand jour ! J’attends.
J'accuse in L'Aurore 13 janvier 1898 - Émile Zola




Mais qu'est-ce donc que Voltaire ? Voltaire, disons-le avec joie et tristesse, c'est l'esprit français.
Shakespeare - Victor Hugo




Comment être pardonné jamais, si on ment, puisque l'autre ne sait pas qu'il y a quelque chose à pardonner. Il faut donc dire la vérité au moins une fois avant de mourir - ou accepter de mourir sans être jamais pardonné. Quelle mort plus solitaire pourtant que celle de celui qui disparaît, refermé sur ses mensonges et ses crimes.
Carnets III - Albert Camus




Vous comprenez donc ma crainte d’avoir à me maintenir pendant une heure dans une position incommode, et feignant l’aisance, puisque tout effort visible manque de style et que notre travail doive toujours effacer notre travail et n’afficher jamais la grimace dénonciatrice des efforts qu’il nous coûte.
Réception de M. Jean Cocteau - discours prononcé à la séance publique le jeudi 20 octobre 1955 - Cocteau




Habitue-toi à penser que la mort n'est rien par rapport à nous ; car tout bien - et tout mal - est dans la sensation : or la mort est privation de sensation. Par suite la droite connaissance que la mort n'est rien par rapport à nous, rend joyeuse la condition mortelle de la vie, non en ajoutant un temps infini, mais en ôtant le désir de l'immortalité. Car il n'y a rien de redoutable dans la vie pour qui a vraiment compris qu'il n'y a rien de redoutable dans la non-vie. Sot est donc celui qui dit craindre la mort, non parce qu'il souffrira lorsqu'elle sera là, mais parce qu'il souffre de ce qu'elle doit arriver. Car ce dont la présence ne nous cause aucun trouble, à l'attendre fait souffrir pour rien. Ainsi le plus terrifiant des maux, la mort, n'est rien par rapport à nous, puisque, quand nous sommes, la mort n'est pas là, et, quand la mort est là, nous ne sommes plus. Elle n'est donc en rapport ni avec les vivants ni avec les morts, puisque, pour les uns, elle n'est pas, et que les autres ne sont plus.
Lettre à Ménécée - Epicure




Vous voulez avancer à votre tour ; vous voulez faire des choses que n'aient pas faites vos pères. Vous avez raison ; ne poursuivez donc plus, pour le moment, la conquête des droits politiques ; vous la tenez d'eux, c'est leur héritage. A présent, usez de ces droits ; fondez votre gouvernement, affermissez vos institutions, éclairezvous, enrichissez-vous, améliorez la condition morale et matérielle de notre France : voilà les vraies innovations ; voilà ce qui donnera satisfaction à cette ardeur de mouvement, à ce besoin de progrès qui caractérise cette nation.
Chambre des députés, séance du 1er mars 1843, réponse à Dufaure. - François Guizot




Il rédigea donc une déclaration d'amour. .. Curieuse langue française, et prophétique, qui fait commencer l'amour comme la guerre par une déclaration ! Ce fut d'ailleurs sa première erreur, son premier faux-pas : car cette jeune fille n'était pas libre. .. et il le savait.
Hôtel de la reine - Jean Simard




Tout animal doué de sentiment doit être sujet à la douleur si la matière est divisible. La douleur était donc aussi nécessaire que la mort. Elle ne peut donc être ni une erreur de la Providence, ni une malice, ni une punition. Si nous n’avions vu souffrir que les brutes, nous n’accuserions pas la nature ; si dans un état impassible nous étions témoins de la mort lente et douloureuse des colombes sur lesquelles fond un épervier qui dévore à loisir leurs entrailles, et qui ne fait que ce que nous faisons, nous serions loin de murmurer ; mais de quel droit nos corps seront-ils moins sujets à être déchirés que ceux des brutes ?.
Dictionnaire philosophique - Voltaire




De nos jours, le mariage n'est donc plus, en fait, sous le couvert de la loi, qu'une libre association de deux libertés, laquelle peut être fort heureuse tant que dure l'amour, mais n'est plus qu'un pis-aller lorsqu'il s'est éteint.
Érotique et civilisations - René Nelli




Sait-on qu'en moyenne, il meurt environ 25 langues chaque année ? Il existe aujourd'hui dans le monde 5 000 langues vivantes. Dans cent ans, si rien ne change, la moitié de ces langues seront mortes. A la fin du XXIe siècle, il devrait donc en rester 2 500 environ, et sans doute beaucoup moins encore si l'on tient compte d'une accélération, fort possible, du rythme de disparition. Certes, comme les civilisations, les langues sont mortelles, et le gouffre de l'histoire est assez grand pour toutes. Pourtant, la mort des langues a quelque chose de tout à fait insolite, et d'exaltant quand nous nous en avisons : les langues sont capables de résurrection ! Mais la vigilance s'impose, faute de quoi toutes sont menacées, y compris le français.
Halte à la mort des langues - Claude Hagège




Sûr de moi, donc aveugle.
Anielka - François Taillandier




C'était donc ça, la mort. Quand les mouches se posent sur nous et qu'on ne peut plus les chasser.
Les souvenirs - David Foenkinos




Nous avons cessé de donner. Or si je prétends ne donner qu'à moi-même je ne reçois rien, car je ne bâtis rien dont je sois, et donc ne suis rien. Si l'on vient ensuite exiger de moi que je meure pour des intérêts, je refuserai de mourir. L'intérêt d'abord commande de vivre. Quel est l'élan d'amour qui paierait ma mort ? On meurt pour une maison. Non pour des objets et des murs. On meurt pour une cathédrale. Non pour des pierres. On meurt pour un peuple. Non pour une foule. On meurt par amour de l'Homme, s'il est clef de voûte d'une Communauté. On meurt pour cela seul dont on peut vivre.
Terre des hommes - Saint-Exupéry




Un esprit capable de saisir la complication de son cerveau serait donc plus complexe que ce qui le fait être ce qu'il est. .. puisqu'à chaque pensée il devrait joindre l'idée de cette machinerie, l'actualité toute différente que sa pensée est à chaque instant.
Tel Quel - Paul Valéry




Rien n’est solitaire, tout est solidaire. L’homme est solidaire avec la planète, la planète est solidaire avec le soleil, le soleil est solidaire avec l’étoile, l’étoile est solidaire avec la nébuleuse, la nébuleuse, groupe stellaire, est solidaire avec l’infini. Ôtez un terme de cette formule, le polynôme se désorganise, l’équation chancelle, la création n’a plus de sens dans le cosmos et la démocratie n’a plus de sens sur la terre. Donc, solidarité de tout avec tout, et de chacun avec chaque chose. La solidarité des hommes est le corollaire invincible de la solidarité des univers. Le lien démocratique est de même nature que le rayon solaire.
Proses philosophiques, L’âme - Victor Hugo




Les êtres que j’ai aimés ont toujours été meilleurs et plus grands que moi. La pauvreté telle que je l’ai vécue ne m’a donc pas enseigné le ressentiment, mais une certaine fidélité, au contraire, et la ténacité muette. S’il m’est arrivé de l’oublier, moi seul ou mes défauts en sommes responsables, et non le monde où je suis né.
Préface de L'Envers et L'Endroit - Albert Camus




J’ai appris à cette époque une vérité qui m’a toujours poussé à recevoir les signes du confort, ou de l’installation, avec ironie, impatience, et quelques fois avec fureur. Bien que je vive maintenant sans le souci du lendemain, donc en privilégié, je ne sais pas posséder. Ce que j’ai, et qui m’est toujours offert sans que je l’aie recherché, je ne puis rien en garder. Moins par prodigalité, il me semble, que par une autre sorte de parcimonie : je suis avare de cette liberté qui disparaît dès que commence l’excès des biens.
Préface de L'Envers et L'Endroit - Albert Camus




Dans l'épreuve quotidienne qui est la nôtre, la révolte joue le même rôle que le cogito dans l'ordre de la pensée : elle est la première évidence. Mais cette évidence tire l'individu de sa solitude. Elle est un lien commun qui fonde sur tous les hommes la première valeur. Je me révolte, donc nous sommes.
L'homme révolté - Albert Camus



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