Citation donnait


Sélection de 65 citations sur le sujet donnait

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Citations donnait- Citations & Proverbes sur donnait




Je trouve aussi étonnant que l'on nomme lâche le malheureux qui se prive de la vie que si l'on donnait ce nom au malade qui succombe à une fièvre maligne.
Les Souffrances du jeune Werther - Goethe




La plupart des gens dans le monde ne veulent pas vraiment être libres. Ils croient seulement le vouloir. Pure illusion. Si on leur donnait vraiment la liberté qu'ils réclament, ils seraient bien embêtés. En fait, les gens aiment leurs entraves.
Kafka sur le rivage de Haruki Murakami - Haruki Murakami




J'ai toujours eu l'envie, la nostalgie de pouvoir écrire des romans policiers. Ou des séries, comme faisait Georges Simenon, qui donnait un nouveau roman tous les mois. Au fond, les thèmes principaux des romans policiers sont proches de ceux qui m'obsèdent : la disparition, les problèmes d'identité, l'amnésie, le retour vers un passé énigmatique.
Télérama n° 3377 04.10.2014 - Patrick Modiano




L’amour est un enfant gâté, Toujours impatient d’atteindre Aux objets qu’on refuse à son avidité. Leur prix se perd à l’instant qu’on lui cède, Et le refus leur donnait mille appas. Il est de glace aux trésors qu’il possède ; Il est de feu pour tout ce qu’il n’a pas.
Les deux Moineaux. - Jean-Louis Aubert, dit l’abbé Aubert




L’amour, cela pouvait se détruire en un instant, comme quand on donnait un coup de bâton dans une toile d’araignée. L’amour était aussi un mélange : on ne le trouvait jamais à l’état pur. Il le savait, il y avait entre eux assez d’amour et de tendresse ; et puis l’amour, il ne fallait pas le gaspiller.
La Lune en plein jour de Hanif Kureishi - Hanif Kureishi




Un militaire, vous lui retirez la guerre qui lui donnait une raison de vivre et une vitalité de jeune homme, vous obtenez un croûton hors d’âge.
Au revoir là-haut - Pierre Lemaitre




Si la barbe donnait la science ou si la barbe blanche faisait le sage, les chèvres seraient toutes docteurs.
Dictons d'oc et proverbes de Provence - Proverbes de Provence




Quand on se porte bien, on ne comprend pas comment on pourrait faire si on était malade ; et quand on l’est, on prend médecine gaiement ; le mal y résout. On n’a plus les passions et les désirs des divertissements et des promenades que la santé donnait, et qui sont incompatibles avec les nécessités de la maladie. La nature donne alors des passions, et des désirs conformes à l’état présent. Ce ne sont que les craintes que nous nous donnons nous mêmes, et non pas la nature qui nous troublent ; parce qu’elles joignent à l’état où nous sommes, les passions de l’état où nous ne sommes pas.
Pensées de Blaise Pascal - Blaise Pascal




Ma mère avait l'esprit orné d'une foule de dictums qu'elle savait employer à propos. Tantôt elle me disait qu’il faut savoir garder ce qu'on a, et tâcher de gagner ce qu'on n'a pas, et tantôt elle m'assurait que nous sommes dans un monde où chacun s'escrime de son mieux, et fait flèche de tout bois. A mesure que je grandissais, elle mesurait l'importance de ses observations au développement de mon intelligence ; me recommandait de faire des économies sur les petites sommes que chaque semaine on me donnait, comme à tous les autres enfants, pour acheter des joujoux ou des friandises, en me faisant souvenir que les petits ruisseaux font les grandes rivières ; et quand je lui parlais avec envie des beaux habits de mes camarades, elle me répliquait à l'instant que l'habit ne fait pas le moine, et que tout ce qui reluit n'est pas or.
Le Rôdeur - Samuel Johnson




L'amour-propre est l'amour de soi-même, et de toutes choses pour soi ; il rend les hommes idolâtres d'eux-mêmes, et les rendrait les tyrans des autres si la fortune leur en donnait les moyens ; il ne se repose jamais hors de soi, et ne s'arrête dans les sujets étrangers que comme les abeilles sur les fleurs, pour en tirer ce qui lui est propre.
« Maximes » par François de la Rochefoucauld - François de la Rochefoucauld




Si on nous donnait le choix entre ne pas être longtemps heureux et ne jamais l'être, mieux vaudrait un bonheur prêt à s'envoler que pas de bonheur du tout.
Consolation à Marcia (Ad Marciam de consolatione) - Sénèque




La question n'est donc pas de savoir si un homme est faible ou s'il est fort, mais s'il peut soutenir le poids de ses souffrances, qu'elles soient morales ou physiques : et je trouve aussi étonnant que l'on nomme lâche le malheureux qui se prive de la vie que si l'on donnait ce nom au malade qui succombe à une fièvre maligne.
Les Souffrances du jeune Werther de Johann Wolfgang von Goethe - Johann Wolfgang von Goethe




La timidité a été le fléau de toute ma vie ; elle semblait obscurcir jusqu’à mes organes, lier ma langue, mettre un nuage sur mes pensées, déranger mes expressions. J’étais moins sujet à ces abattements devant des gens d’esprit que devant des sots : c’est que j’espérais qu’ils m’entendraient, cela me donnait de la confiance.
Montesquieu Œuvres complètes de Montesquieu Texte établi par Édouard Laboulaye, Garnier frères, libraires-éditeurs, 1879 (Tome septième : Discours, Lettres, Voyage à Paphos, pp. 149-181). - Montesquieu




J'ai remarqué que plus on est envahi par le doute, plus on s'attache à une fausse lucidité d'esprit avec l'espoir d'éclaircir par le raisonnement ce que le sentiment a rendu trouble et obscur.A cette heure où mon instinct ne me donnait que réponses contradictoires, je voulus recourir à une enquête raisonnée, menée à la façon d'un détective de roman policier
Le mépris - Alberto Moravia




La vie est belle, mais le monde, non. Et ça l'avait enchantée, la vie est belle, mais le monde, non parce que ça lui donnait de l'espoir et elle avait cruellement besoin d'espoir.
Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi Par Katherine Pancol - Katherine Pancol




Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l'air de s'amuser beaucoup. C'était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en l'ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s'effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier. Les insurgés, haletants d'anxiété, le suivaient des yeux. La barricade tremblait ; lui, il chantait. Ce n'était pas un enfant, ce n'était pas un homme ; c'était un étrange gamin fée. On eût dit le nain invulnérable de la mêlée. Les balles couraient après lui, il était plus leste qu'elles. Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette.
La mort de Gavroche Les Misérables (1862) Cinquième partie, Livre I, Chapitre XV - Victor Hugo




Il pensa tout à coup que la possession du pouvoir, quelque immense qu'il pût être, ne donnait pas la science de s'en servir.
La peau de chagrin - Honoré de Balzac




Je n'avais ni patrie, ni racines, ni attaches d'aucune sorte, à part une enfance oubliée, dont les photos sonnaient faux, et un ordinateur portable à connexion wifi qui me donnait l'illusion d'être relié au reste de l'univers. Je prenais l'amnésie pour le sommet de la liberté ; c'est une maladie assez répandue de nos jours.
Au secours pardon - Frédéric Beigbeder




Si le mérite donnait une partie de l’autorité qui est attachée à la fortune, il n’y a personne qui ne lui accordât la préférence.
Réflexions et Maximes - Vauvenargues




Tout finit par s’oublier, de toute manière. D’abord, on oublie tout ce qu’on a appris : les dates de la guerre de Cent Ans, le théorème de Pythagore. On oublie surtout tout ce qu’on n’a pas vraiment appris mais juste mémorisé la veille au soir. On oublie les noms de pratiquement tous ses profs à part un ou deux, qu’on finira par oublier eux aussi. On oublie son emploi du temps de première, sa place dans la classe, le numéro de téléphone de son meilleur ami et les paroles de cette chanson qu’on a bien écoutée un million de fois. Pour moi, c’en était une de Simon & ; Garfunkel. Qui sait laquelle ça sera pour toi ? Et finalement, mais lentement, tellement lentement, on oublie ses humiliations… même celles qui semblaient indélébiles finissent par s’effacer. On oublie qui était branché et qui ne l’était pas, qui était beau, intelligent, sportif ou pas. Qui est allé dans une bonne fac. Qui donnait les meilleures fêtes. Qui pouvait vous trouver de l’herbe. On les oublie tous. Même ceux qu’on disait aimer, et ceux qu’on aimait vraiment. Ceux-là sont les derniers à disparaître. Et ensuite, une fois qu’on a suffisamment oublié, on aime quelqu’un d’autre.
Je ne sais plus pourquoi je t'aime - Gabrielle Zevin



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