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Citation elle

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La joie d'un enfant ou la tendresse d'un couple brillent pour tous, elles sont toujours une place au soleil.

Voulez-vous connaître notre secret ? Parcourez nos faubourgs et regardez les antennes plantées en forêt très dense sur les immeubles. L'individu français est mort. Ou moribond. Il ne reste que la masse française, qui, chaque jour, reçoit sa vérité courant sur les ondes. De son réveil à l'heure du sommeil, elle est plongée dans un bain de propagande, sans posséder les connaissances, ni l'esprit critique qui lui permettraient de se défendre.

On ne fait la guerre que contraint et forcé, car c'est bien le pire des moyens pour assurer le triomphe d'une cause, fut- elle la plus juste.

Les femmes n'attachent aucun prix à l'homme fidèle. Elles n'ont pour lui, dans leur for intérieur, que pitié et raillerie. C'est l'homme qui les trompe (donc homme à succès), qui les intéresse et auquel elles tiennent.

La vie n'est pas mauvaise, elle est pire. On ne choisit pas ses parents, rarement sa religion, à peine ses amis et sa femme ; ainsi presque tout dont dépend ou le bonheur ou le malheur de l'homme échappe à sa judiciaire.

Aussitôt qu'une femme parle mal notre langue, elle est charmante ; si elle fait une faute de français par mot, elle est exquise, et si elle baragouine d'une façon tout à fait inintelligible, elle devient irrésistible.

L’âme humaine est abjecte, vue de près ; elle est pareille à ces ruisselets glissant en puretés de cristal sur des lits de vase pestiférée où grouillent d’immondes animaux !.

Pour les choses que l’entendement peut atteindre d’une vue claire et distincte, et qui sont concevables par elles-mêmes, on a beau en parler obscurément, nous les entendons toujours sans beaucoup de peine, suivant le proverbe : À qui comprend, un mot suffit.

La béatitude n'est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même.

L'imagination est une folle, il faut la guider, la tenir, s'en servir comme d'un instrument, mais non l'employer pour elle-même, en faisant d'elle le but de l'inspiration et de l'art d'écrire.

La plupart des hommes ne savent pas reconnaître la vraie beauté, celle qui se cache et qu'il faut révéler à elle-même.

Les belles œuvres, qui sont les plus hauts témoignages de l’intelligence et de la sincérité humaines, disent tout ce que l’on peut dire sur l’homme et sur le monde, et puis elles font comprendre qu’il y a autre chose qu’on ne peut connaître.

Le mystère est d’ailleurs comme l’atmosphère où baignent les très belles œuvres d’art. Elles expriment en effet tout ce que le génie éprouve en face de la Nature. Elles la représentent avec toute la clarté, avec toute la magnificence qu’un cerveau humain sait y découvrir. Mais forcément aussi elles se heurtent à l’immense Inconnaissable qui enveloppe de toutes parts la très petite sphère du connu. Car enfin nous ne sentons et nous ne concevons dans le monde que cette extrémité des choses par laquelle elles se présentent à nous et peuvent impressionner nos sens et notre âme. Mais tout le reste se prolonge dans une obscurité infinie. Et même tout près de nous, mille choses nous sont cachées parce que nous ne sommes pas organisés pour les saisir.

L'histoire humaine peut bien, dans ses passions, dans ses préjugés, dans tout ce qui relève des impulsions immédiates, être un éternel recommencement ; mais il y a des pensées qui ne recommencent pas ; ce sont les pensées qui ont été rectifiées, élargies, complétées. Elles ne retournent pas à leur aire restreinte ou chancelante.

La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres. Elle n'est jamais immédiate et pleine. Les révélations du réel sont toujours récurrentes. Le réel n'est jamais ce qu'on pourrait croire mais il est toujours ce qu'on aurait dû penser.

La sottise veut toujours parler, et n'a jamais rien à dire ; voilà pourquoi elle est tracassière.

Une autobiographie n’est qu’une sorte de vie – il se peut quelle contienne moins de faits erronés qu’une biographie, mais elle est nécessairement encore plus sélective : l’autobiographie commence plus tard et se termine prématurément.

L'influence des premières lectures est profonde. Grande est la part d'avenir qui repose sur les rayons d'une bibliothèque. Elles pèsent infiniment plus sur le comportement, ces premières lectures, que n'importe quelle éducation religieuse.

Dieu sait si elles trouvent, les jeunes filles qui cherchent une place de bonne à tout faire ou, à défaut, de bonne à faire n'importe quoi.

La Parisienne est, à toute autre femme, ce qu'est le champagne à l'eau. Toutes désaltèrent, mais elle seule peut griser !.

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