Citation etait


Sélection de 1962 citations sur le sujet etait

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Page 83 sur un total de 99 pages.


Citations etait - Page 83 sur un total de 99 pages.




Et cette maladie qu’était l’amour de Swann avait tellement multiplié, il était si étroitement mêlé à toutes les habitudes de Swann, à tous ses actes, à sa pensée, à sa santé, à son sommeil, à sa vie, même à ce qu’il désirait pour après sa mort, il ne faisait tellement plus qu’un avec lui, qu’on n’aurait pas pu l’arracher de lui, sans le détruire lui-même à peu près tout entier : comme on dit en chirurgie, son amour n’était plus opérable.
Proust, Swann,1913, p. 308 - Marcel Proust




Chez la fée Vérité, tout était, au contraire, d’une extrême simplicité : des tables d’acajou, des boisures unies, des glaces sans bordures, des porcelaines toutes blanches, presque pas un meuble nouveau.
Conte bleu - Diderot




A parodie la plus sérieuse que j’aie jamais entendue est celle-ci : Au commencement était le non-sens, et le non-sens était, par Dieu ! et Dieu (divin) était le non-sens.
Opinions et sentences mêlées - Nietzsche




Mais jouer, c'est vivre, c'est mieux encore. On était mort, on revit ; on manquait d'air et d'espace, et l'univers se déroule tout à coup à vos regards avec toutes ses richesses, immense paradis où aucun fruit n'est défendu.
La fin du roman - Léon Gozlan




Elle avançait vers lui. .. elle était si belle. .. de cette beauté à mettre des points de suspension partout. ..
la délicatesse - David Foenkinos




C’est étrange, cette manière que nous avons de juger les autres : c’est seulement quand ils viennent à nous manquer, quand on nous les prend, que nous découvrons à quel point notre mépris était misérable. On nous les prend parce qu’ils n’ont jamais été à nous….
L'Ombre du vent - Carlos Ruiz Zafón




Stupide était la victoire, les livres que je n'avais pas écrits, les endroits que je n'avais pas vus, la Maserati que je n'avais jamais eue, les femmes qui me faisaient envie, Danielle Darrieux, Gina Lollobrigida, Nadia Grey. Stupide incarnait le triomphe sur d'anciens fabricants de pantalons qui avaient mis en pièce mes scénarios jusqu'au jour où le sang avait coulé.
Mon chien stupide - John Fante




Ses souvenirs n’avaient pas pâli comme les gens ont l’habitude de dire. Non, ses souvenirs étaient comme une aquarelle qui aurait été exposée à la pluie. Les couleurs s’étaient mélangées, la peinture était plus abstraite, intéressante encore mais avec des stries noirâtres là où l’eau avait entraîné trop de couleurs dans sa course rapide.
La joueuse d'échecs - Bertina Henrichs




Mon cœur est oppressé ; je songe avec regret aux jours qui ne sont plus ; le monde était jadis si habitable encore et les gens vivaient si paisibles. Aujourd’hui, tout est à l’envers. C’est une cohue, une misère ! La-haut le bon dieu est mort ; en bas le diable est mort aussi. Et tout à un air morose, tout est embrouillé, mou et froid. Sans le peu d’amour qui subsiste, il n’y aurait rien à faire ici.
Le retour - Heinrich Heine




Quand tu m'auras quitté (ne lève pas les bras), - Quand tu m'auras quitté, car tu me quitteras, - Je n'irai plus chercher d'œillets chez la fleuriste. - Je demeurerai seul avec mon rêve triste. - Et je dirai : « Voilà la chambre où tu te plus, - Et voici le miroir qui ne te verra plus, - La table d'acajou, le canapé, le pouf, le - Tabouret où le soir tu posais ta pantoufle. - Ô golfe calme, où le bonheur était ancré !. ..
- Tristan Derème




On croit que selon son désir on changera autour de soi les choses, on le croit parce que, hors de là, on ne voit aucune solution favorable. On ne pense pas à celle qui se produit le plus souvent et qui est favorable aussi : nous n’arrivons pas à changer les choses selon notre désir, mais peu à peu notre désir change. La situation que nous espérions changer parce qu’elle nous était insupportable, nous devient indifférente. Nous n’avons pas pu surmonter l’obstacle, comme nous le voulions absolument, mais la vie nous l’a fait tourner, dépasser, et c’est à peine alors si en nous retournant vers le lointain du passé nous pouvons l’apercevoir, tant il est devenu imperceptible.
Albertine disparue - Proust




C'est par sa mort parfois qu'un homme montre qu'il était digne de vivre.
Tome premier, Note sur les otages - Francis Ponge




écrire était une manière géniale de s’amuser,.
Préface aux Nouvelles (1945-1982) de Julio Cortazar (NRF Gallimard, 1994) - Mario Vargas Llosa




Le piège, justement, c’est de croire qu’on est amarré. On prend des décisions, des crédits, des engagements et puis quelques risques aussi. On achète des maisons, on met des bébés dans des chambres toutes roses et on dort toutes les nuits enlacés. On s’émerveille de cette… Comment disait-on déjà ? De cette complicité. Oui, c’était ça qu’on disait, quand on était heureux.
Je l'aimais - Anna Gavalda




Le bonheur était là et je l’avais laissé passer pour ne pas me compliquer l’existence. c’était si simple pourtant. Il suffisait de tendre la main. Le reste se serait bien arrangé d’une façon ou d’une autre. Tout finit par s’arranger quand on est heureux.
Je l'aimais - Anna Gavalda




On sentait bien qu'avec la pilule la vie serait boulversée, tellement libre de son corps que c'en était effrayant. Aussi libre qu'un homme.
Les années - Annie Ernaux




1968 était la première année du monde.
Les années - Annie Ernaux




Le progrès était dans l’horizon des existences. Il signifiait le bien-être, la santé des enfants, le savoir, tout ce qui tournait le dos aux choses noires de la campagne et à la guerre. Il était dans le plastique et le Formica, les antibiotiques et les indemnités de la sécurité sociale, l’eau courante sur l’évier et le tout- à-l’égout, les colonies de vacances, la continuation des études et l’atome. Il faut être de son temps, disait-on à l’envi, comme une preuve d’intelligence et d’ouverture d’esprit.
Les années - Annie Ernaux




Je crois que j’ai dormi parce que je me suis réveillé avec des étoiles sur le visage. Des bruits de campagne montaient jusqu’à moi. Des odeurs de nuit, de terre et de sel rafraîchissaient mes tempes. La merveilleuse paix de cet été endormi entrait en moi comme une marée. À ce moment, et à la limite de la nuit, des sirènes ont hurlé. Elles annonçaient des départs pour un monde qui maintenant m’était à jamais indifférent. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai pensé à maman. Il m’a semblé que je comprenais pourquoi à la fin d’une vie elle avait pris un « fiancé », pourquoi elle avait joué à recommencer. Là-bas, là-bas aussi, autour de cet asile où des vies s’éteignaient, le soir était comme une trêve mélancolique. Si près de la mort, maman devait s’y sentir libérée et prête à tout revivre. Personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle. Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cette grande colère m’avait purgé du mal, vidé d’espoir, devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore.
L’étranger - Camus




Il était sous une apparence falote, marqué du signe par lequel Dieu désigne les élus parmi les enfants : il déconnait déjà à gros bouillons.
Michel Audiard dans la préface de Faut l’faire (1966 - Editions Solar), de Maurice Biraud. - Michel Audiard



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