Citation Journaux


Sélection de 47 citations sur le sujet Journaux

- Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe Journaux issus de livres, discours ou entretiens.

Page 2 sur un total de 3 pages.


Citations sur Journaux




Annonce dans les journaux du soir de l'arrestation de Léon Blum. Grand sot ! qui voulait gouverner des hommes en prophète, en leur annonçant tous les jours la terre promise, en leur laissant un commencement de liberté pour la réaliser, pour être ensuite effaré, a-t-on dit, des résultats produits. Il a aggravé à l'extrême ce qu'on appelait la lutte des classes, détruit tout sens moral dans le monde ouvrier, plus juste serait de dire des salariés de tout rang, un désorganisateur, on peut dire, de première classe.
Une galerie de portraits monumentale - Paul Léautaud




Chaque jour, les journaux rapportaient que Johnson avait ordonné de nouveaux bombardements au Vietnam. Le peuple vietnamien crevait sous les tonnes de bombes au napalm.
Back up - Paul Colize




Il y a deux sortes de diplomates : ceux qui lisent les journaux et en savent autant que nous ceux qui ne lisent pas les journaux et ne savent rien.
Notes et maximes - Edouard Herriot




La presse, si bavarde dans l'affaire des rats, ne parlait plus de rien. C'est que les rats meurent dans la rue et les hommes dans leur chambre. Et les journaux ne s'occupent que de la rue.
La peste - Albert Camus




Si les éditeurs et les directeurs de journaux s'arrangent pour que certains sujets ne soient pas abordés, ce n'est pas par crainte des poursuites judiciaires, mais par crainte de l'opinion publique.
Préface inédite à La Ferme des animaux) - George Orwell




Il ne faut pas laisser le silence s’installer, il faut vraiment nous aider. Maintenant il faut qu’on soit groupé contre cette horreur. La terreur ne doit pas empêcher la joie de vivre, la liberté, l’expression — je vais employer des mots à la con — la démocratie, c’est tout de même ça qui est en jeu. C’est cette espèce de fraternité qui fait qu’on peut vivre. Il ne faut pas laisser ça, c’est un acte de guerre. Peut-être que cela serait bien que demain les journaux s’appellent Charlie Hebdo. Si on titrait tous Charlie Hebdo. Si toute la France était Charlie Hebdo. Ça montrerait qu’on n’est pas d’accord avec ça. Que jamais on ne laissera le rire s’éteindre. Jamais on ne laissera la liberté s’éteindre.
à France Inter le 7 janvier 2015 - Philippe Val




Les journaux regorgent d'histoires de braves gens pris en otage à la banque par des gangsters, mais ils restent muets sur les cas beaucoup plus fréquents de clients pris en otage par leurs banquiers.
L'air de rien : Chroniques de François Morel - François Morel




Ordinairement Le mal fait du bruit, il retentit de tous côtés, les journaux en sont remplis, on en parle dans toutes les réunions. Le bien, au contraire, passe de préférence - comme la lumière du soleil - sans bruit sur le monde.
Le Foyer Domestique - Fredrika Bremer




Le poète rencontrait dans l'intérieur des journaux royalistes et ministériels une jalousie à laquelle il n'avait pas songé, la jalousie qui se déclare entre tous les hommes en présence d'un gâteau quelconque à partager, et qui les rend comparables à des chiens se disputant une proie : ils offrent alors les mêmes grondements, les mêmes attitudes, les mêmes caractères.
Illusions perdues de Honoré de Balzac - Balzac




Vos intellectuels de gauche, vos responsables, vos religieux seront très troublés dans leur attitude morale. Vous aurez, opposés à toute mesure définitive, tous vos vrais idéalistes, et aussi vos prétendus idéalistes, tous ces gens, assez nombreux, qui se targuent d’idéal, comme s’ils s’acquittaient d’une prime d’assurance sur la vie de l’Au-delà, et ne s’embarrassent pas de provoquer l’esclavage et la déchéance de leurs descendants, pour autant qu’ils puissent emplir leurs journaux intimes de généreuses pensées à offrir aux portes du ciel.
Le Village des damnés. Chocky. Le péril vient de la mer, John Wyndham (trad. Adrien Veillon), éd. France Loisirs, 2014 (ISBN 978-2-298-08046-9), partie II, chap. Impasse, p. 290 - John Wyndham




Les journaux ont habitué beaucoup de personnes à trouver des jugements tout portés sur des œuvres de l'esprit d'autrui, et à les adopter sans contrôle.
Catalogue des livres composant la bibliothèque poétique de M. Viollet-le-Duc, avec des notes bibliographiques, biographiques et littéraires sur chacun des ouvrages catalogués, Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, éd. J. Flot, 1843-1847, t. II, p. VI - Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc




Je n’ai jamais compris pourquoi les criminels essaient de cacher leur visage quand ils entrent au palais de justice ou dans une auto de police. De toute façon, leur photo va être dans les journaux et à la télé. Leurs voisins, leurs parents, leurs amis vont les reconnaître. S’ils ont commis des crimes, ils pourraient au moins en être fiers. Ou faire semblant d’être innocents.
Le seul défaut de la neige de François Barcelo - François Barcelo




Supposez que vous vous appeliez Fernandel, Brigitte Bardot, Ali Khan ou plus modestement Paul Valéry. Dans tous ces cas, vous avez votre nom dans les journaux. Et dès que vous avez votre nom dans les journaux, l’encombrement commence. Le courrier se rue sur vous, les invitations pleuvent, il faut répondre : une grande partie de votre temps est occupée à refuser de le perdre. La moitié d’une énergie humaine est employée ainsi à dire non, de toutes les manières. N’est-ce pas idiot ? Certainement, c’est idiot. Mais c’est ainsi que nous sommes punis de nos vanités par la vanité elle-même.
Pourquoi je fais du théâtre?... Albert Camus - Albert Camus




L’été, la mode, ou le soin de sa santé, qui est aussi une mode, veut que l’on voyage. Quand on est un bourgeois cossu, bien obéissant, respectueux des usages mondains, il faut, à une certaine époque de l’année, quitter ses affaires, ses plaisirs, ses bonnes paresses, ses chères intimités, pour aller, sans trop savoir pourquoi, se plonger dans le grand tout. Selon le discret langage des journaux et des personnes distinguées qui les lisent, cela s’appelle un déplacement, terme moins poétique que voyage, et combien plus juste !… Certes, le coeur n’y est pas toujours, à se déplacer, on peut même dire qu’il n’y est presque jamais, mais on doit ce sacrifice à ses amis, à ses ennemis, à ses fournisseurs, à ses domestiques, vis-à-vis desquels il s’agit de tenir un rang prestigieux, car le voyage suppose de l’argent, et l’argent toutes les supériorités sociales.
Les 21 jours d’un neurasthénique", 1901, Octave Mirbeau. - Octave Mirbeau




Tous les journaux satiriques, depuis qu’il en existe, ne sont qu’une exposition hebdomadaire des faiblesses, des gaffes ou des tares des grands hommes ou tout au moins de ceux que la foule envie.
Notes sur le rire, suivi de "Critique des critiques" de Marcel Pagnol - Marcel Pagnol




Sur cette planche élevée, toute une série d'énormes dossiers s'alignaient en bon ordre, classés méthodiquement. C'étaient des documents divers, feuilles manuscrites, pièces sur papier timbré, articles de journaux découpés, réunis dans des chemises de fort papier bleu, qui chacune portait un nom écrit en gros caractères. On sentait ces documents tenus à jour avec tendresse, repris sans cesse et remis soigneusement en place ; car, de toute l'armoire, ce coin-là seul était en ordre.
Le docteur Pascal - Emile Zola




Cartier de Chalmot, monarchiste et chrétien, gardait à la République une désapprobation pleine, silencieuse et simple. Ne lisant point les journaux et ne causant avec personne, il mésestimait par principe un pouvoir civil dont il ignorait les actes.
Le général Cartier de Chalmot - Anatole France




Ainsi, tous les journaux seront dans un temps donné, lâches, hypocrites, infâmes, menteurs, assassins ; ils tueront les idées, les systèmes, les hommes, et fleuriront par cela même. Ils auront le bénéfice de tous les êtres de raison : le mal sera fait sans que personne en soit coupable. Je serai moi Vignon, vous serez toi Lousteau, toi Blondet, toi Finot, des Aristide, des Platon, des Caton, des hommes de Plutarque ; nous serons tous innocents, nous pourrons nous laver les mains de toute infamie. Napoléon a donné la raison de ce phénomène moral ou immoral, comme il vous plaira, dans un mot sublime que lui ont dicté ses études sur la Convention : Les crimes collectifs n’engagent personne. Le journal peut se permettre la conduite la plus atroce, personne ne s’en croit sali personnellement.
Illusions perdues - Balzac




Un journal n’est plus fait pour éclairer, mais pour flatter les opinions. Ainsi, tous les journaux seront dans un temps donné, lâches, hypocrites, infâmes, menteurs, assassins ; ils tueront les idées, les systèmes, les hommes, et fleuriront par cela même. Ils auront le bénéfice de tous les êtres de raison : le mal sera fait sans que personne en soit coupable.
Illusions perdues - Balzac




En France, l’esprit est plus fort que tout, et les journaux ont de plus que l’esprit de tous les hommes spirituels, l’hypocrisie de Tartufe.
Illusions perdues - Balzac



Page 2 sur un total de 3 pages.










.$char.
 -  Jalousie  -  Jaloux  -  Jambes  -  Jardin  -  Jazz  -  Jesus  -  Jeux  -  Jeu  -  Jeune  -  Jeunesse  -  Joie  -  Jolie  -  Jouer  -  Jouir  -  Jour  -  Journal  -  Journalisme  -  Journaliste  -  Jugement  -  Juger  -  Juif  -  Juste  -  Justice

Etendez votre recherche :
Citation journaux   Phrases sur journaux    Poèmes journaux    Proverbes journaux