Citation mais


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Ce qu’on ne peut aimer n’est rien. On peut tout aimer puisque Dieu n’a pas voulu tromper la faim et la soif de sa pauvre créature douloureuse. Ce qu’elle ne saurait aimer n’est rien. Les mensonges sur lesquels nous nous jetons comme sur un mur ne nous opposent rien de palpable, ne sont que des murs de nuit. Ils sont la part du néant, la part des ténèbres, que l’amour n’a pu encore restituer à la lumière et lorsqu’on se retourne vers sa propre enfance, qu’on l’appelle de loin, si las non de vivre mais d’avoir vécu, elle nous répond de sa voix douce : Il n’y a qu’une erreur et qu’un malheur au monde, c’est de ne pas savoir aimer.
Nous autres Français - Georges Bernanos




C'est peut-être la trace la plus évanescente : le dessin que l'on fait sur la buée d'une vitre. Plutôt en train, ou dans une maison, en voiture à la rigueur, mais seulement sur les glaces latérales. C'est trop tentant. La buée appelle le toucher. Dès que le doigt entre en contact avec la paroi, une délicieuse sensation de fraîcheur vous envahit. Le mot que l'on écrit, le dessin qu'on ébauche sont comme un alibi : il faut donner une apparence de sens à ce qui n'est en fait que pur plaisir, toucher pour toucher.
Traces de Philippe Delerm - Delerm




Quand il s'agit des actions d'autrui, nous sommes très clair-voyants, l'esprit ne nous manque point pour critiquer, et nous sommes surs à un cheveu près, d'en trouver tous les défauts, et de découvrir les moindres imperfections ; mais quand il s'agit des nôtres nous n'avons plus la même vivacité pour censurer, à peine croyons nous le mériter.
Fruits de la solitude: ou reflexions et maximes sur la manière de se conduire Par William Penn - William Penn




La beauté n'est pas un besoin mais un ravissement. Ce n'est pas une bouche assoiffée ni une main vide et tendue, Mais plutôt un coeur enflammé et une âme enchantée.
Khalil Gibran, Le Prophète - Khalil Gibran




La beauté n'est pas un besoin mais un ravissement. Ce n'est pas une bouche assoiffée ni une main vide et tendue, Mais plutôt un coeur enflammé et une âme enchantée. Ce n'est pas l'image que vous voudriez voir ni le chant que vous voudriez entendre, Mais plutôt l'image que vous voyez, bien que vous fermiez les veux, et le chant que vous entendez, bien que vous fermiez les oreilles. Ce n'est pas la sève dans les sillons de l'écorce ni une aile rattachée à une serre, Mais plutôt un jardin à jamais en fleurs et une volée d'anges à jamais en vol.
Khalil Gibran, Le Prophète - Khalil Gibran




TINTIN Personnage de bande dessinée qui porte toujours des pantalons de golf mais n'y joue jamais.
Dictionnaire ouvert jusqu'à 22 heures Par Académie ALPHONSE ALLAIS - Jean-Pierre Delaune




Toujours l'imagination rend les choses ce qu'on veut qu'elles soient ; ce n'est pas qu'elle change la vérité, mais elle calme nos pensées et redresse notre jugement.
La Célestine: tragi-comédie de Calixte et Mélibée Par Fernando de Rojas - Fernando de Rojas




Et celui qui, souvent, a choisi son destin d’artiste parce qu’il se sentait différent, apprend bien vite qu’il ne nourrira son art, et sa différence, qu’en avouant sa ressemblance avec tous. L’artiste se forge dans cet aller-retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s’arracher. C’est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s’obligent à comprendre au lieu de juger. Et, s’ils ont un parti à prendre en ce monde, ce ne peut être que celui d’une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne régnera plus le juge, mais le créateur, qu’il soit travailleur ou intellectuel.
en 1957, au moment du discours de réception du prix Nobel de littérature - Albert Camus




Je ne puis vivre personnellement sans mon art. Mais je n’ai jamais placé cet art au-dessus de tout. S’il m’est nécessaire au contraire, c’est qu’il ne se sépare de personne et me permet de vivre, tel que je suis, au niveau de tous.
en 1957, au moment du discours de réception du prix Nobel de littérature - Albert Camus




Aimer avant de réfléchir, sans logique, comme tu dis, et, quant au sens, ne s’en occuper qu’ensuite. Il y a longtemps que je me suis dit cela. Mais tu as aimé la vie : il faut maintenant tâcher de la comprendre, c’est le salut.
Dostoïevski - Les Frères Karamazov - Dostoïevski




Je n’ai jamais pu renoncer à la lumière, au bonheur d’être, à la vie libre où j’ai grandi. Mais bien que cette nostalgie explique beaucoup de mes erreurs et de mes fautes, elle m’a aidé sans doute à mieux comprendre mon métier, elle m’aide encore à me tenir, aveuglément, auprès de tous ces hommes silencieux qui ne supportent plus dans le monde la vie qui leur est faite que par le souvenir ou le retour de brefs et libres bonheurs.
en 1957, au moment du discours de réception du prix Nobel de littérature - Albert Camus




L'argent est rare, mais moins que les idées pour le prendre.
Les pensées de Jean Amadou - Jean Amadou




La principale fonction de l'homme n'est pas de manger ; mais de penser. Sans doute qui ne mange pas meurt, mais qui ne pense pas rampe ; et c'est pire.
Victor Hugo : Fragments philosophiques - Victor Hugo




Il y a des choses que l'on recommence chaque jour, simplement parce qu'on n'a rien de mieux à faire ; il n'y a là ni progrès, ni même entretien - mais on ne peut pourtant pas ne rien faire. .. C'est dans le temps le mouvement dans l'espace des fauves prisonniers ou celui des marées sur la plage.
Paludes - André Gide




Quand les ténèbres du soir se répandent sur ces paysages désolés, le coeur de l'homme s'ouvre à la tristesse, et la poésie la plus mélancolique devient l'expression naturelle de ses sentiments intimes. Le deuil de la nature semble appeler du fond de son âme les pensées douloureuses ; il s'établit entre lui et le désert une vague harmonie qui peut inspirer le poète, mais qui décourage l'homme vulgaire.
Mémoires et voyages - Astolphe de Custine




Quand on a besoin des hommes, il faut bien s'ajuster à eux, et puisqu'on ne saurait les gagner que par là, ce n'est pas la faute de ceux qui flattent, mais de ceux qui veulent être flattés.
Jean-Baptiste Poquelin (Molière) : L'avare - Molière




Bientôt je reconnus l'air des montagnards : l'horreur du lieu ajoutait à l'effet de ces accents plaintifs et prolongés, dont les chevriers des Alpes se plaisent à saluer la nuit et la solitude ; ces chants ou plutôt ces cris modulés sont d'une profonde tristesse, comme tous les airs nationaux ; c'est que ces mélodies sont inspirées par la nature, et que la nature réveille dans le coeur de l'homme des désirs qu'elle ne peut jamais satisfaire. Nous n'habitons la terre que pour apprendre à désirer ce qu'on n'y trouve pas ! L'inquiétude de notre âme est une souffrance, mais ne nous en plaignons pas ; tous nos droits à l'immortalité sont là, et cette inexplicable douleur est notre plus beau titre de noblesse.
Mémoires et voyages d'Astolphe Louis Léonor, marquis de Custine - Marquis de Custine




On vient me chercher de tous les côtés ; et si les choses vont toujours de même, je suis d'avis de m'en tenir, toute ma vie, à la médecine. Je trouve que c'est le métier le meilleur de tous ; car, soit qu'on fasse bien ou soit qu'on fasse mal, on est toujours payé de la même sorte : la méchante besogne ne retombe jamais sur notre dos : et nous taillons, comme il nous plaît, sur l'étoffe où nous travaillons. Un cordonnier, en faisant des souliers, ne saurait gâter un morceau de cuir qu'il n'en paye les pots cassés ; mais ici l'on peut gâter un homme sans qu'il en coûte rien. Les bévues ne sont point pour nous ; et c'est toujours de la faute de celui qui meurt. Enfin le bon de cette profession est qu'il y a parmi les morts une honnêteté, une discrétion la plus grande du monde ; et jamais on n'en voit se plaindre du médecin qui l'a tué.
Le médecin malgré lui - Molière




La tragédie n'est pas qu'on soit seul, mais qu'on ne puisse l'être. Je donnerais parfois tout au monde pour n'être plus relié par rien à l'univers des hommes. Mais je suis une partie de cet univers et le plus courageux est de l'accepter et la tragédie en même temps.
Carnets - Camus




Sur tous les chemins du monde des millions d'hommes nous ont précédés et leurs traces sont visibles. Mais sur la mer la plus vieille, notre silence est toujours le premier.
Carnets d'Albert Camus - Camus



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