Citation trop


Sélection de 1850 citations sur le sujet trop

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Citations trop - Page 67 sur un total de 93 pages.




La gauche a ses croyants ; je préfère ses pratiquants. Être de gauche, ça n’est pas voter à gauche (ce serait trop simple…), c’est mener une vie de gauche. La preuve de la gauche n’est donc ni le bulletin de vote, ni l’adhésion à un parti, ni la revendication tonitruante d’une appartenance idéologique, mais la vie de gauche qu’on mène – ou non…
La chronique mensuelle de Michel Onfray | N° 84 – Mai 2012 - Mener une vie de gauche - Michel Onfray




Il n'y a aucun sens à refuser les honneurs — c'est en effet leur faire bien trop d'honneur. La seule stratégie est de faire en sorte qu'ils ne vous incombent jamais.
Cool memories - Jean Baudrillard




La musique est peut-être de tous les arts celui qui a le plus de puissance sur nos passions ; c’est pourquoi ceux qui aiment trop leurs passions n’aiment point la musique.
Les Arts et les Dieux - Alain




Je ne vous dirai pas : changez de caractère ; Car on n'en change point, je ne le sais que trop. Chassez le naturel, il revient au galop.
Le Glorieux, p.385, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères Philippe Néricault dit Destouches 1680-1754, - Destouches




La colombe légère, lorsque, dans son libre vol, elle fend l'air dont elle sent la résistance, pourrait s'imaginer qu'elle réussirait bien mieux encore dans le vide. C'est justement ainsi que Platon quitta le monde sensible, parce que ce monde oppose à l'entendement trop d'obstacles divers, et se risqua au-delà de ce monde, sur les ailes des idées, dans le vide de l'entendement pur.
Emmanuel Kant, Critique de la raison pure, introduction à la première édition - Kant




Ne jamais avoir peur de trop aimer. C’est ça, le courage. Ne sois jamais égoïste avec ton cœur. S’il est rempli d’amour, alors montre-le. Sors-le de toi et montre-le au monde. Il n’y a pas assez de cœurs courageux. Il n’y a pas assez de cœurs en dehors. ..
Le coeur en dehors - Samuel Benchetrit




A mesure que nous dépensons notre vie, il se produit au fond de nous-mêmes, comme dans ces bassins d'où l'on fait évaporer l'eau de la mer, une sorte de dépôt par couches régulières de tout ce que tenait en suspens notre pensée et notre sensibilité. Cette cristallisation intérieure est le passé. Si l'onde est trop agitée, le dépôt se fait irrégulièrement par masses confuses ; si elle est suffisamment calme, il prend des formes régulières.
La genèse de l'idée de temps - Jean-Marie Guyau




Je crois que souvent les artistes ne savent pas ce qu’ils peuvent le mieux : ils sont trop vaniteux pour cela. Leur attention est dirigée vers quelque chose de plus fier que ne semblent l’être ces petites plantes qui, neuves, rares et belles, savent croître sur leur sol avec une réelle perfection. Ils estiment superficiellement ce qu’il y a de vraiment bon dans leur propre jardin, dans leur propre vignoble, et leur amour n’est pas du même ordre que leur intelligence.
Nietzsche contre Wagner - Nietzsche




Il y a ce mot merveilleux de Lacordaire qui disait (et c'est vrai en politique plus qu'ailleurs) : « L'homme ne peut avancer qu'en chancelant d'un pied sur l'autre. » C'est une image tellement vraie. C'est une image tellement vraie. On est sans cesse à chanceler entre trop de dirigisme et trop de libéralisme, un peu comme un navigateur est tout le temps à veiller en fonction des vagues et du vent sur la direction qu'il faut qu'il donne à son gouvernail.
La charité: l'amour au risque de sa perversion - Odile Gandon




Amant de la raison, défenseur du génie, - De contester sans cesse évitez la manie : - Une aimable indulgence est souvent de saison ; - C'est avoir déjà tort que d'avoir trop raison.
Epître à un ami à M. de Brancas - Ponce-Denis Écouchard-Lebrun, dit Lebrun Pindare




C'est avoir déjà tort que d'avoir trop raison.
Epître à un ami à M. de Brancas - Ponce Denis Écouchard Lebrun




Quelques fois, les soirs d'une solitude trop lourde, quand les draps sont rugueux a mon corps inviolé, du tréfonds de mon ventre montent des convulsions intimes, des crampes qu'il me faut calmer. Je laisse alors mes doigts s'agripper à mes hanches et plonger là où la peau s'entrouvre, su cette blessure jamais effleurée, cette entaille jamais approchée et j'invente la figure de celui que j'autoriserais à s'en emparer.
Les jours fragiles - Philippe Besson




La loi est une échelle à la fois trop courte et trop pesante.
Paradoxes judiciaires - Charles Dumercy




La famille vous rappelle les souvenirs que vous avez effacés, et vous reproche votre amnésie ingrate. La famille est une succession de corvées, une meute de personnes qui vous ont connu bien trop tôt, avant que vous ne soyez terminé - et les anciens sont surtout les mieux placés pour savoir que vous ne l’êtes toujours pas.
Un roman français - Frédéric Beigbeder




L'univers du péché, je sais trop bien ce que cela veut dire. Quand les amis vous sourient et vous trouvent plus humain, on peut avoir la certitude qu'à moins d'un miracle, la partie est sérieusement compromise. On a tout simplement quitté le royaume de Dieu, et de nouveau on est chez le prince de ce monde, et bien accueilli. Alors il y a des minutes où l'on voudrait mourir.
Journal - Julien Green




Les hommes se regardent de trop près pour se voir tels qu'ils sont. Comme ils n'aperçoivent leurs vertus et leurs vices qu'au travers de l'amour-propre, qui embellit tout, ils sont toujours d'eux-mêmes des témoins infidèles et des juges corrompus.
Éloge de la sincérité - Montesquieu




Les idées aussi finissent par avoir leur dimanche ; on est plus ahuri encore que d’habitude. On est là, vide. On en baverait. On est content. On a rien à causer, parce qu’au fond il ne vous arrive plus rien, on est trop pauvre, on a peut-être dégoûté l’existence ?.
Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline - Céline




Prenez-y garde, Ophélia, prenez-y garde, ma chère sœur, — et tenez-vous en arrière de votre affection, — hors de la portée de ses dangereux désirs. — La vierge la plus chiche est assez prodigue — si elle démasque sa beauté pour la lune. — La vertu même n’échappe pas aux coups de la calomnie ; — le ver ronge les nouveau-nés du printemps, — trop souvent même avant que leurs boutons soient éclos ; — et c’est au matin de la jeunesse, à l’heure des limpides rosées, — que les souffles contagieux sont le plus menaçants. — Soyez donc prudente : la meilleure sauvegarde, c’est la crainte ; — la jeunesse trouve la révolte en elle-même, quand elle ne la trouve pas près d’elle.
Hamlet,I,III - William Shakespeare




Les hommes trop beaux sont le fléau des femmes.
Alabama Song - Gilles Leroy




La vérité, c'est qu'on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu'au jour où, pas trop sûr de soi, on s'en va pour de bon.
L'usage du monde - Nicolas Bouvier



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