Citation vous
Sélection de 4596 citations sur le sujet vous
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Citations vous - Page 133 sur un total de 230 pages.
Français, non contents de nous avoir ravis tout ce que nous chérissions, vous avez encore corrompu nos moeurs. Le tableau actuel de ma patrie et l’impuissance de le changer est donc une nouvelle raison de fuir une terre où je suis obligé par devoir de louer des hommes que je dos haïr par vertu. Quand j’arriverai dans ma patrie, quelle figure faire, quel langage tenir !.
Mémoires -
Napoléon Bonaparte
Je vous aime comme un insensé ; comme ni mon âge, ni une longue habitude de la vie ; ni mon coeur froissé depuis longtemps par la douleur et fermé depuis longtemps à toute émotion profonde, ne devraient me permettre encore d'aimer. .. .
Lettre à Anna Lindsay novembre 1800 -
Benjamin Constant
Je suis né pour aimer, et j'ai aimé peut-être avec autant d'amour qu'en peut montrer une âme humaine. Aujourd'hui, bien que, comme vous le voyez, je ne sois pas encore à l'âge où les passions se glacent, ni même s'attiédissent, je ne rougis pas de dire que je n'aime personne, excepté moi-même, par nécessité naturelle, et encore le moins possible.
Petites oeuvres morales de Giacomo Leopardi -
Giacomo Leopardi
- Et vous faites des beaux-arts, m'a dit Monsieur ? - Oui. .. De la peinture contemplative. - Peut-on voir quelque. .. - Oh ! c'est bien simple : regardez par la fenêtre. Je ne fais guère autre chose.
les amours jaunes ; l'atelier -
Tristan Corbière
Soyez complaisant à vous-même, les autres complaisants vous aimeront ; déchirez votre voisin, les autres voisins riront. Mais si vous battez votre âme, toutes les âmes crieront.
Les mots -
Sartre
Je connais le désespoir dans ses grandes lignes. Le désespoir n'a pas d'ailes, il ne se tient pas nécessairement à une table desservie sur une terrasse, le soir, au bord de la mer. C'est le désespoir et ce n'est pas le retour d'une quantité de petits faits comme des graines qui quittent à la nuit tombante un sillon pour un autre. Ce n'est pas la mousse sur une pierre ou le verre à boire. C'est un bateau criblé de neige, si vous voulez, comme les oiseaux qui tombent et leur sang n'a pas la moindre épaisseur.
André Breton Extrait de "Le révolver à cheveux blanc" Poésie/Gallimard. - le verbe être -
André Breton
La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse, Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse, Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs. Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs, Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres, Son vent mélancolique à l'entour de leurs marbres, Certe, ils doivent trouver les vivants bien ingrats, A dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps
Les fleurs du mal -
Charles Baudelaire
Tomber malade, vieille notion qui ne tient plus devant les données de la science actuelle. La santé n’est qu’un mot, qu’il n’y aurait aucun inconvénient à rayer de notre vocabulaire. Pour ma part, je ne connais que des gens plus ou moins atteints de maladies plus ou moins nombreuses à évolution plus ou moins rapide. Naturellement, si vous allez leur dire qu’ils se portent bien, ils ne demandent qu’à vous croire.
Jules Romains – Knock – II, 3 -
Jules Romains
L'accès au livre, plus que tout, réclame des passeurs : on vient au livre parce que quelqu'un vous y conduit. Et cela durant toute la vie. Combien de fois avons-nous lu, et souvent aimé, un livre parce qu'il nous venait de quelqu'un que nous aimions, en qui nous avions confiance ? Mieux : qui nous avait fait, dans tous les sens, le don de ce livre.
Nous, on n'aime pas lire, Danièle Sallenave -
Danièle Sallenave
Il y a un mot sublime de Casanova à l'une de ses amies, c'est le fin du fin de la sagesse : je t'en supplie, sois gaie : la tristesse me tue. Vous pouvez vous arrêter là. Personne n'ira plus loin. Aime-toi gaiement, et aime ton prochain comme toi-même.
Philippe Sollers, in "Le coeur absolu" -
Sollers
Il pleut dans mon âme comme dans la rue. J'avais pris une si douce habitude de vivre près de vous qu'il me semblait que cela ne devait jamais finir. Mon départ, tant de fois différé après un séjour plus long que je n'aurais osé l'espérer, m'a surpris comme une catastrophe inattendue. Je ne pouvais y croire et quand les roues du wagon ont commencé à tourner, elles m'ont fait le même mal que si elles me passaient sur le cœur.
Lettre à Carlotta Grisi le 17 novembre 1865 -
Théophile Gautier
Vous autres femmes, vous êtes habituées à être le premier mobile des tragédies, comme vous l'êtes de ce monde. Il faut que vous soyez amoureuses comme des folles, que vous ayez des rivales, que vous fassiez des rivaux ; il faut qu'on vous adore, qu'on vous tue, qu'on vous regrette, qu'on se tue avec vous.
Lettre de Voltaire à Madame Denis le 26 décembre 1750 -
Voltaire
Que mon bonheur est empoisonné ! Que la vie est courte ! Qu'il est triste de chercher le bonheur loin de vous ! Et que de remords si on le trouve !.
Lettre de Voltaire à Madame Denis le 26 décembre 1750 -
Voltaire
Une lettre, c'est un petit peu de compagnie, la preuve qu'on a pensé à vous. Cette attention, née du passé, écrite au présent et destinée à l'avenir survit, voyage, s'achemine lentement vers vous, triomphe des kilomètres et soudain, lorsqu'on ouvre l'enveloppe, vous saute au cou, vous salue et vous fête comme un petit chien heureux.
Une vie à coucher dehors de Sylvain Tesson -
Sylvain Tesson
Et, debout devant Dieu, Moïse ayant pris place, Dans le nuage obscur lui parlait face à face. Il disait au Seigneur : Ne finirai-je pas ? Où voulez-vous encor que je porte mes pas ? Je vivrai donc toujours puissant et solitaire ? Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre. Que vous ai-je donc fait pour être votre élu ? J'ai conduit votre peuple où vous avez voulu. Voilà que son pied touche à la terre promise. De vous à lui qu'un autre accepte l'entremise, Au coursier d'Israël qu'il attache le frein ; Je lui lègue mon livre et la verge d'airain.
Moïse -
Alfred de Vigny
Hélas ! je sais aussi tous les secrets des Cieux ; Et vous m'avez prêté la force de vos yeux. Je commande à la nuit de déchirer ses voiles ; Ma bouche par leur nom a compté les étoiles, Et dès qu'au firmament mon geste l'appela, Chacune s'est hâtée en disant : Me voilà. J'impose mes deux mains sur le front des nuages Pour tarir dans leurs flancs la source des orages ; J'engloutis les cités sous les sables mouvants ; Je renverse les monts sous les ailes des vents ;.
Moïse -
Alfred de Vigny
Pourquoi vous fallut-il tarir mes espérances, Ne pas me laisser homme avec mes ignorances, Puisque du mont Horeb jusques au mont Nébo Je n'ai pas pu trouver le lieu de mon tombeau ? Hélas ! vous m'avez fait sage parmi les sages ! Mon doigt du peuple errant a guidé les passages. J'ai fait pleuvoir le feu sur la tête des rois ; L'avenir à genoux adorera mes lois ; Des tombes des humains j'ouvre la plus antique, La mort trouve à ma voix une voix prophétique ; Je suis très grand, mes pieds sont sur les nations, Ma main fait et défait les générations. Hélas ! je suis, Seigneur, puissant et solitaire, Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre !.
Moïse -
Alfred de Vigny
Nous vous jetons dans l'esclavage pour vous rendre sensibles aux maux qu'on y éprouve ; nous vous humilions, afin que, nous trouvant superbes, vous vous reprochiez de l'avoir été. Votre esclavage, ou plutôt votre cours d'humanité, dure trois ans, au bout desquels on vous renvoie, si vos maîtres sont contents de vos progrès ; et si vous ne devenez pas meilleurs, nous vous retenons par charité pour les nouveaux malheureux que vous iriez faire encore ailleurs ; et par bonté pour vous, nous vous marions avec une de nos citoyennes. Ce sont là nos lois à cet égard, mettez à profit leur rigueur salutaire.
Pierre Marivaux, L'île des esclaves -
Marivaux
Remerciez le sort qui vous conduit ici ; il vous remet en nos mains durs, injustes et superbes ; vous voilà en mauvais état, nous entreprenons de vous guérir ; vous êtes moins nos esclaves que nos malades, et nous ne prenons que trois ans pour vous rendre sains ; c'est-à-dire, humains, raisonnables et généreux pour toute votre vie.
Pierre Marivaux, L'île des esclaves -
Pierre Marivaux
Faire la cour à une femme qui vous répond oui lorsqu'on lui demande oui ou non cela m'a toujours paru très sot, et tout à fait digne d'un Français.
Alfred de Musset, Lorenzaccio (1834), Acte IV, scène XI -
Alfred de Musset
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