Citation Femmes (1983)
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Une Sélection de 10 citations et proverbes sur le thème Femmes (1983).
10 citations
La seule chose jamais discutée, c'est : pourquoi vous, bipède parlant, être là? Croyez-vous ce phénomène réellement nécessaire? Pourquoi vous plutôt qu'un autre ou que rien? Pourquoi fatalité du blabla ?Femmes (1983) de
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La révélation, enfin, qu'il n'y a ni commencement ni fin, ni sens ni non-sens, seulement le plaisir, la souffrance, l'usure de l'usure.Femmes (1983) de
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On n'a pas dit grand chose de l'intérieur sur tout ça... Anarchisme, cubisme, surréalisme, communisme... Tous ces «ismes» ont finalement l'air d'avoir été fabriqués pour cacher la naissance de nouveaux noms.Femmes (1983) de
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Je n'arrive pas à sentir la faute qu'il y aurait à satisfaire ses passions... En revanche, je perçois très clairement leur inanité.Femmes (1983) de
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Ce sont les hommes qui veulent être des femmes, c'est bien connu... Qui ne pensent qu'à être enceints... Qui rêvent de sentir l'infinie réserve de la gestation, les jouissances ineffables de l'accouchement...Femmes (1983) de
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Il y a quelques années, Rodolphe était fou d'échangisme, il emmenait Emma dans des partouzes parfois exagérément populaires, Emma s'y est intéressée pour faire plaisir à Rodolphe, mais s'est vite ennuyée.Femmes (1983) de
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Un film, c'est un poids de dollars... Le dollar exige son type de roman...Femmes (1983) de
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C'est comme ça, bibliquement, qu'on prend une ville imprenable... Paris... New York... Jéricho... Avec une prostituée qui sait tout pour vous et que vous sauvez, elle seule, de la destruction... Vous épargnez le bordel... La maison de Rahab...Femmes (1983) de
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Luxe, calme... Ce n'est pas si souvent désormais dans ce bas monde, très bas, n'est-ce pas, de plus en plus bas...Femmes (1983) de
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Picasso, comme Manet, comme Goya, comme tous les grands peintres, est une pute. La pute des putes... C'est une déclaration autobiographique...Femmes (1983) de
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Femmes de Philippe Sollers
« Femmes », de Philippe Sollers : chronique rusée d’un libertin catholique. Se présentant comme un manifeste antiféministes, ce livre est avant tout l’hymne à la liberté d’un Don Juan plongé dans l’enfer d’une société qui serait dominée par les femmes.
Kate, journaliste politique française ; Cyd, Anglaise vivant à New York ; Flora, anarchiste espagnole ; Bernadette, dirigeante féministe ; Ysia, Chinoise attachée d'ambassade ; Louise, une claveciniste ; Deborah, la femme du narrateur... Telles sont les femmes. Le narrateur, un journaliste américain, nous dit tout sur elles, mais sa réflexion embrasse l'évolution du monde, ces dix dernières années : pouvoir féminin, érotisme, crise, terrorisme, idées et passions des intellectuels. Rien de plus actuel que ce vaste roman.
Qui parle ici, en première personne ? Un journaliste américain qui vit à Paris. L'auteur et lui sont amis, leur dialogue complice est l'axe de la narration. Les femmes ? Kate, journaliste politique française ; Cyd, une Anglaise vivant à New York et s'occupant de télévision ; Flora, une anarchiste espagnole passionnée d'intrigue «révolutionnaire» ; Bernadette, une dirigeante féministe ; Ysia, une étrange Chinoise attachée d'ambassade ; Louise, une claveciniste ; Deborah, la femme du narrateur... Et quelques autres. Les lieux de l'action ? Paris, New York, Rome, Florence, Barcelone, Jérusalem, Venise. Aujourd'hui. Le narrateur raconte ses aventures érotiques, observe la montée du nouveau pouvoir féminin, commente les événements, revient sur sa biographie en France dans les dix dernières années, accélération du spectacle, coulisses de la société. Les intellectuels, durant cette période ? Des idées ? Sans doute. Mais surtout des passions non dites. Crise et terrorisme ; changement de régime ; reprise de l'antisémitisme : tout va très vite, tout est emporté dans le tourbillon des rapports de forces et la fabrication incessante de l'information. L'intrigue est la découverte progressive, par notre Américain, de la nécessité, pour lui, de revenir vivre aux ÉtatsUnis. Son amie Cyd meurt à Paris dans un attentat de rue. Le Journal où il travaille le licencie. L'horizon européen se ferme. Les vies privées sont de plus en plus piégées par l'Histoire. Le style ? Elliptique, comme la réalité d'aujourd'hui. Le sujet ? Un décor en mutation, filmé à travers l'écran féminin qui, comme depuis toujours, mais plus que jamais, dit la vérité comique ou tragique des passagers se croyant acteurs. Roman de la scène de la mise en scène et, maintenant, de l'irréalisation endiablée de tout. Roman donc du romanesque actuel.
En 1982, Philippe Sollers arrête la publication de Tel Quel aux Éditions du Seuil et crée la revue L'Infini aux éditions Denoël puis, rapidement, aux éditions Gallimard. Il entame alors la publication d'une série de romans écrits dans une veine plus « figurative » que les précédents, sans toutefois revenir à la structure du récit narratif6. Influencé par la lecture de Céline, Paul Morand et des grands auteurs américains — William Faulkner, Ernest Hemingway, Henry Miller, William S. Burroughs, Jack Kerouac ou encore Charles Bukowski —, il publie Femmes. Ce roman, empruntant au style de Louis-Ferdinand Céline, analyse entre autres les conséquences du féminisme et des bouleversements politiques et artistiques de l'histoire à travers la vie aventureuse d'un journaliste américain. Le pouvoir et la sexualité sont étudiés et exposés à partir de la thèse : « Le monde appartient aux femmes. C'est-à-dire à la mort. Là-dessus tout le monde ment. » Son écriture est de plus en plus marquée par une utilisation du cut-up et de la réflexion intérieure.
Citations extraites de Femmes de Philippe Sollers
« Femmes... Réfléchissez qu’il a été publié en 1983, il a produit un certain effet. Demandez-vous s’il serait publiable dans l’atmosphère actuelle ; je ne crois pas, car nous somme en pleine régression sur toutes ces histoires. On ne va pas évoquer la libération de la parole, #BalanceTonPorc, etc. Ce livre ne pourrait peut être pas être publié aujourd’hui. »
«Werth n’en pouvait plus... Tout l’ennuyait, le fatiguait de plus en plus, le dégoûtait... Les demandes des uns, les supplications des autres ; l’atmosphère de malveillance implacable qui entoure la prostitution douce ; la niaiserie dépendante des garçons exigeant sans cesse d’être assistés, maternés, poussés, pistonnés... Pour quelques instants agréables (et encore), quel prix à payer... Téléphones, lettres, démarches, arbitrages... Conseils, indulgence à n’en plus finir, tutelle, pourboires déguisés... A ce jeu de la résignation, Werth était devenu une sorte de saint malgré lui, gardant quand même sa réserve ponctuée de soubresauts rageurs... Il ne vivait pas du tout son homosexualité comme le font la plupart, désormais, de façon triomphante, agressive, militante, dure, prononcée... L’obscénité en vitrine... Boîtes sado-maso, valse du cuir... Torses, poils, muscles, piscines d’argile, mer gluante... Floc-floc des râles et des grognements... La seule chose qui avait toujours fait peur à Werth, c’est que sa mère apprenne ses goûts par la presse... Qu’il y ait comme ça un scandale mettant en cause sa situation, d’ailleurs péniblement acquise, de grand professeur... Déjà, l’hostilité des collègues, l’inlassable calomnie des ratés universitaires... Rien à voir avec le gauchisme viril de Pasolini... Les sous-prolétaires dans le cambouis, sur la plage... Avec le risque d’assassinat au bout, c’est d’ailleurs ce qui a fini par arriver... Non, les Français sont plus réservés, que voulez-vous, ils souffrent de plus en plus, en demi-teintes... Proust dans une boîte de New York ? Charlus et Jupien dans les bains-douches directs de la 72e Rue ? Werth se battait, sans illusions, pour une sorte de sensualité atténuée, une variante d’épicurisme... Bouddhiste, japonisant, légèrement affaissé.. ».
« Le monde appartient aux femmes, il n'y a que des femmes, et depuis toujours elles le savent et elles ne le savent pas, elles ne peuvent pas le savoir vraiment, elles le sentent, elles le pressentent, ça s'organise comme ça. Les hommes ? Ecume, faux dirigeants, faux prêtres, penseurs approximatifs, insectes... Gestionnaires abusés... Muscles trompeurs, énergie substituée, déléguée... ».
« Voilà, il va retrouver sa mère », m’a dit Deb quand nous sommes sortis de la salle d’urgence de l’hôpital où Werth agonisait sur sa table de perfusion... Il était là, presque nu, des tuyaux partout, comme un gros poisson encore respirant à la dérive... Il faisait un geste lent, mécanique, comme pour demander d’être débranché et qu’on en finisse... Tout le monde, là encore, avait menti. Il n’allait pas si mal, l’accident n’était pas si grave... En réalité, il était perdu tout de suite... Ses yeux, brûlant de fièvre et de mort, se sont levés sur moi, sa bouche a murmuré « merci, merci », quand je lui ai balbutié quelques mots... Quoi ? Je ne sais plus... Qu’il fallait tenir, que j’étais avec lui... Absolument avec lui... C’était un jour de printemps chaud, nauséeux, fermé sur lui-même... Je voyais Werth s’éloigner lentement, à la verticale, comme un noyé »
🖊 À lire aussi Prix Nobel de littérature | Prix Goncourt - Les 100 romans du Monde - Voir la critique littéraire du Monde « Femmes », de Philippe Sollers: chronique rusée d’un libertin catholique
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