Citations sur sat. iii

Notre hôte cependant, s'adressant à la troupe : Que vous semble, a-t-il dit, du goût de cette soupe ?

.... Un godiveau tout brûlé par dehors Dont un beurre gluant inondait tous les bords

Je ne sais pas pourquoi l'on vante l'Alexandre ; Ce n'est qu'un glorieux qui ne dit rien de tendre

J'approuvais tout pourtant de la mine et du geste

La Pucelle [de Chapelain] est encore une oeuvre bien galante

Qui vint à ces festins conduit par la fumée

Pour froisser mon attente, en ce bord étranger

Et la troupe, à l'instant cessant de fredonner, D'un ton gravement fou s'est mise à raisonner

L'un traîne en longs fredons une voix glapissante

[Il] Lui jette pour défi son assiette au visage ; L'autre esquive le coup ; et l'assiette volant S'en va frapper le mur et revient en roulant

À mon gré, le Corneille est joli quelquefois ; En vérité pour moi j'aime le beau françois

Point de glace, bon Dieu ! dans le fort de l'été, Au mois de juin....

Le ciel qui se fond tout en eau

Qu'est devenu ce teint dont la couleur fleurie Semblait d'ortolans seuls et de bisques nourrie ?

Sur un lièvre flanqué de six poulets étiques S'élevaient trois lapins, animaux domestiques

Et son feutre à grands poils ombragé d'un panache

Moi qui ne compte rien, ni le vin, ni la chère, Si l'on n'est plus au large assis en un festin Qu'aux sermons de Cassagne ou de l'abbé Cotin

À ces mots, mais trop tard, reconnaissant ma faute, Je le suis en tremblant dans une chambre haute

L'un traîne en longs fredons une voix glapissante ; Et l'autre, l'appuyant de son aigre fausset, Semble un violon faux qui jure sous l'archet

À côté de ce plat paraissaient deux salades, L'une de pourpier jaune et l'autre d'herbes fades

Comme un recteur suivi des quatre facultés

La science... Sert au peuple de fable, aux plus grands de risée

Tous les hommes vivants sont ici-bas esclaves ; Mais, suivant ce qu'ils sont, ils diffèrent d'entraves : Les uns les portent d'or et les autres de fer

Sois entrant, effronté, et sans cesse importune ; En ce temps l'impudence élève la fortune

En vain me retirant enclos en une étude