Citations sur sat. iii

En vain à lever tout les valets sont fort prompts, Et les ruisseaux de vin coulent aux environs

Et, chacun vainement se ruant entre deux

L'autre esquive le coup, et l'assiette volant S'en va frapper le mur, et revient en roulant

Et j'ai tout Pelletier Roulé dans mon office en cornets de papier

Un laquais effronté m'apporte un rouge bord

J'allais sortir enfin quand le rôt a paru

....Des flots de vinaigre rosat

L'une [assiette] de champignons avec des ris de veau

[Des verres] Où les doigts des laquais, dans la crasse tracés, Témoignaient par écrit qu'on les avait rincés

S' [si] elle a force ducats, elle est toute pucelle

Qu'ils ont comme leur propre en leur grange entassé !

Tandis que mon faquin qui se voyait priser

Un long cordon d'alouettes pressées

Il doit.... Mon service honorer d'un honnête présent

Je sors de chez un fat qui.... chez lui m'a forcé de dîner.... Depuis près d'une année J'éludais tous les jours sa poursuite obstinée

Ces pigeons sont dodus, mangez, sur ma parole

Chacun a débité ses maximes frivoles, Réglé les intérêts de chaque potentat

Tous mes sots, à l'instant changeant de contenance, Ont loué du festin la superbe ordonnance

Suborner par discours une femme coquette

Toutefois avec l'eau que j'y mets à foison, J'espérais adoucir la force du poison

Sur ce point, un jambon d'assez maigre apparence Arrive sous le nom de jambon de Mayence

Et son feutre à grand poil ombragé d'un panache

Ou quelque longue pluie, inondant vos vallons, A-, t-elle fait couler vos vins et vos melons ?

Et sur les bords du plat six pigeons étalés Présentaient pour renfort leurs squelettes brûlés

Un vin.... qui, rouge et vermeil, mais fade et doucereux, N'avait rien qu'un goût plat et qu'un déboire affreux