Citations sur sat. iii

Ces pigeons sont dodus ; mangez sur ma parole

Le vin au plus muet fournissant des paroles

Pardieu, les plus grands clercs ne sont pas les plus fins

Quand un des campagnards, relevant sa moustache, Et son feutre à grands poils ombragé d'un panache

.... Cet air sombre et sévère, Et ce visage enfin plus pâle qu'un rentier à l'aspect d'un arrêt qui retranche un quartier

Sans pouvoir faire paix ou trêve avecque Dieu

Et le corps ne se paît aux banquets de la Muse

Et Mignot aujourd'hui s'est voulu surpasser

Une chambre haute Où, malgré les volets, le soleil irrité Formait un poêle ardent au milieu de l'été

Le vol de mon dessein ne s'étend point si haut

Et, comme les Normands, sans lui répondre voire

Un violon faux qui jure sous l'archet

Dont l'huile de fort loin saisissait l'odorat, Et nageait dans des flots de vinaigre rosat

Le vin au plus muet fournissant des paroles, Chacun a débité ses maximes frivoles

Qu'est devenu ce teint.... Où la joie en son lustre attirait les regards, Et le vin en rubis brillait de toutes parts ?

Sentez-vous le citron dont on a mis le jus Avec des jaunes d'oeufs mêlés dans du verjus ?

Villandri priserait sa séve et sa verdeur [d'un vin]

Ces autres, verdelets, aux perroquets ressemblent

Quel sujet inconnu vous trouble et vous altère ?

À peine ai-je senti cette liqueur traîtresse, Que de ces vins mêlés j'ai reconnu l'adresse

Le mulet prend le temps, et du grand coup qu'il tire Lui enfonce la tête

Les héros chez Quinault parlent bien autrement, Et jusqu'à : Je vous hais, tout s'y dit tendrement

Comme l'âme se meut un temps en sa prison

Qu'est devenu ce teint dont la couleur fleurie Semblait d'ortolans seuls et de bisques nourrie ?

Nous vivons à tâtons, et dans ce monde ici Souvent avec travail on poursuit du souci