Citations sur sat. iii

Un valet effronté m'apporte un rouge bord D'un Auvernat fumeux, qui, mêlé de Lignage, Se vendait chez Crenet pour vin de l'Ermitage

En vain à lever tout les valets sont fort prompts, Et les ruisseaux de vin coulent aux environs

Ma foi, le jugement sert bien dans la lecture

À mon gré, le Corneille est joli quelquefois

Si les gens de latin des sots sont dénigrés

Et, sans dire un seul mot, j'avalais au hasard Quelque aile de poulet dont j'arrachais le lard

Et, sans plus de langage, Lui jette pour défi son assiette au visage

L'un sera justicié, l'autre aura récompense

Mais notre hôte surtout pour la justesse et l'art Élevait jusqu'au ciel Théophile et Ronsard

....Son aigre fausset Semble un violon faux qui jure sous l'archet

Point de glace, bon Dieu, dans le coeur de l'été, Au mois de juin ! pour moi, j'étais si transporté ....

Là, tous mes sots, enflés d'une nouvelle audace, Ont jugé des auteurs en maîtres du Parnasse

Ma foi, le jugement sert bien dans la lecture

Parler de leurs aïeux au jour de Cérisolles

À mon gré, le Corneille est joli quelquefois

Sentez-vous le citron dont on a mis le jus [dans une soupe] Avec des jaunes d'oeuf mêlés dans du verjus ?

Son rabat jadis blanc, et sa perruque antique

Je vous trouve aujourd'hui l'âme toute inquiète

Deux salades.... Dont l'huile de fort loin saisissait l'odorat, Et nageait dans des flots de vinaigre rosat

Mais puisqu'il est ainsi que le sort nous emporte, Qui voudrait se bander contre une loi si forte ? Suivons donc sa conduite en cet aveuglement ; qui pèche avec le ciel pèche honorablement

Les hommes Furent par l'harmonie en troupes amassés

Et jusqu'à je vous hais, tout s'y dit tendrement [dans les pièces de Quinault]

Cependant mon hâbleur avec une voix haute Porte à mes compagnons la santé de notre hôte

Surtout certain hâbleur à la gueule affamée

Et la troupe, à l'instant cessant de fredonner, D'un ton gravement fou se mit à raisonner