Citations sur sertor. ii 2

Rome n'attache point le grade à la noblesse

Après que ma couronne a garanti vos têtes

De toute votre Espagne il a gagné l'estime

Vous formez des craintes que j'admire

N'est-ce point oublier ce qu'on vous doit d'honneur Que demander à voir le fond de votre coeur ?

Il [mon coeur] est si peu fermé que chacun y peut lire

Notre gloire, il est vrai, deviendra sans seconde, Si nous faisons sans eux la liberté du monde

De leur plus haut rang la pompe la plus vaine S'efface au seul aspect de la grandeur romaine

Je n'ose m'éblouir d'un peu de nom fameux

Si vous lui devez tant, ne me devez-vous rien ?

Le plus heureux destin surprend par les divorces, Du trop de confiance il aime à se venger

Que direz-vous, madame, Du dessein téméraire où s'échappe mon âme ?

Dans un si grand dessein rien n'est à négliger

Je n'ose m'éblouir d'un peu de nom fameux Jusqu'à déshonorer le trône par mes voeux

En vain de mon regard l'ingénieux langage Pour découvrir mon coeur a tout mis en usage

Mais puisque pour ôter l'Espagne à nos tyrans, Nous prenons, vous et moi, des chemins différents

Encore une campagne, et nos seuls escadrons Aux aigles de Sylla font repasser les monts

Brillant éloge

Tous vos rois à l'envi briguent votre hyménée

...J'ai d'assez bons yeux pour voir ce que je fais

êtes-vous trop pour moi ? suis-je trop peu pour vous ? C'est m'offrir, et ce mot peut blesser les oreilles

Votre grand Marius naquit dans la bassesse