Citations sur mme de mont.

Qu'est-ce que l'esprit dont les hommes paraissent si vains ?... une heureuse conformation d'organes qui s'usent

Elles [les personnes d'esprit] se piquent de briller dans les conversations, de réduire tout à leur sens, et d'exercer un empire tyrannique sur les opinions

L'obéissance qu'elle rendait au plus grand et au plus sage de tous les rois

Déjà se formaient dans le ciel ces noeuds sacrés qui devaient unir éternellement son coeur [de M. de Montausier] à celui de l'incomparable Julie d'Angennes

Une si heureuse naissance la rendit d'abord la passion de tout ce qu'il y avait de vertueux

Vous savez l'horreur qu'on a de recueillir ces soupirs contagieux qui sortent du sein d'un mourant pour faire mourir ceux qui vivent

Elle voulut assister ce frère mourant [de la peste], sans craindre ces souffles mortels qui portent le poison dans les coeurs

Ô mort, cruelle mort, que ne lui laissais-tu plus longtemps le plaisir de voir le fruit de ses travaux ?

Ces langueurs, ces abattements, ces diminutions, que Tertullien appelle des portions de la mort, ne la lui faisaient-ils pas éprouver par avance ?

Quelque faiblesse qu'ils [les rois] puissent avoir, l'homme se cache, pour ainsi dire, sous le monarque

Examinez sa sagesse dans une condition privée, sa modération dans les plus grandes dignités de la cour....

On gardait ses lettres comme le vrai modèle des pensées raisonnables et de la pureté de la notre langue

Elle aimait mieux employer son crédit pour les intérêts des autres, que de le ménager pour les siens propres

Il ne vous reste que le déplaisir de sa perte et la mémoire de ses vertus

Cette imagination autrefois si vive ne lui représentait plus le monde qu'en éloignement ; cette mémoire qui avait été si prompte et si présente devint toute vide des espèces et des images du siècle

Les maladies de langueur sont d'autant plus rudes qu'on n'en prévoit pas la fin

La majesté des rois inspire plus de respect que de tendresse ; c'est une espèce de religion civile et de culte politique, qui nous fait révérer ces traits que la main de Dieu a gravés sur le front de ceux à qui il daigne communiquer sa puissance

L'admirable Julie ne se laissa point éblouir à l'éclat des dignités du siècle

Je laisse ces instructions si utiles et ces maximes si pures qu'elle lui [au dauphin dont elle était gouvernante a depuis insinuées

Ô mort, cruelle mort, que ne lui laissais-tu plus longtemps le plaisir de voir le fruit de ses travaux ?

Si l'illustre duchesse dont nous avons vu les prospérités eût fini ses jours dans les plaisirs et dans la joie du siècle

Pourquoi interrompre par ces idées funestes la relation glorieuse de ses honneurs et de ses charges ?

Quelque peine qu'on ait à y être [à la cour], il est insupportable d'en être éloigné

Les honneurs sont institués pour récompenser le mérite

Elle lui a inspiré [au fils de Louis XIV] ses premiers voeux et ses premières prières ; elle a tiré de son coeur ses premiers soupirs