Citations sur iphig. i 2

Le ciel protége Troie ; et par trop de présages Son courroux nous défend d'en chercher les passages

Tandis que, pour fléchir l'inclémence des dieux, Il faut du sang peut-être et du plus précieux

Troie en a vu la flamme [de Lesbos conquise], et jusque dans ses ports Les vents en ont poussé les débris et les morts

Que faut-il que je croie D'un bruit qui me surprend et me comble de joie ?

Mais cependant, seigneur, que faut-il que je croie D'un bruit qui me surprend et me comble de joie ?

Que d'un cours si rapide La victoire vous ait ramené dans l'Aulide

Daignez-vous avancer le succès de mes voeux ?

À votre tête, Les dieux ont d'Ilion attaché la conquête

Achille seul, Achille à son amour s'applique

J'aurais trop de regrets, si quelque autre guerrier Au rivage troyen descendait le premier

Transporté d'une ardeur qui ne peut être oisive

Pourquoi nous tourmenter de leurs ordres suprêmes [des dieux] ?

Seigneur, qu'osez-vous dire ? - Qu'il faut, prince, qu'il faut que chacun se retire

Remplissez les autels d'offrandes et de sang

Les Parques à ma mère, il est vrai, l'ont prédit, Lorsqu'un époux mortel fut reçu dans son lit

Lequel des deux fut le plus intrépide, de César ou d'Alexandre ? Dans les champs phrygiens les effets feront foi Qui la chérit le plus ou d'Ulysse ou de moi

Transporté d'une ardeur qui ne peut être oisive, Je rejoindrai bientôt les Grecs sur cette rive

Ne laisser aucun nom, et mourir tout entier

Jusque-là je vous laisse étaler votre zèle

D'un courage naissant sont-ce là les essais ?

Et Pâris, couronnant son insolente flamme, Retiendra sans péril la soeur de votre femme !

D'un courage naissant sont-ce là les essais ?

....À nos vaisseaux la mer toujours fermée Trouble toute la Grèce et consume l'armée

Ainsi pour vous venger tant de rois assemblés, D'un opprobre éternel retourneront comblés

Votre vie, ailleurs et longue et fortunée, Devant Troie en sa fleur doit être moissonnée