Citations sur iphig. i 2

Moi, je m'arrêterais à de vaines menaces !

Songez-vous aux malheurs qui nous menacent tous ?

Je puis choisir, dit-on, ou beaucoup d'ans sans gloire, Ou peu de jours suivis d'une longue mémoire

Les Parques à ma mère, il est vrai, l'ont prédit, Lorsqu'un époux mortel fut reçu dans son lit

Et, laissant faire au sort, courons où la valeur Nous promet un destin aussi grand que le leur [des dieux]

Et, toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom et mourir tout entier

Voudrais-je, de la terre inutile fardeau.... ?

Des victimes vous-même interrogez le flanc

Tandis que, pour fléchir l'inclémence des dieux, Il faut du sang peut-être et du plus précieux

L'honneur parle, il suffit ; ce sont là nos oracles

Ah ! ne nous formons point ces indignes obstacles

Votre vie ailleurs et longue et fortunée, Devant Troie en sa fleur doit être moissonnée

Des victimes vous-même interrogez le flanc

Cette jeune beauté Garde en vain un secret que trahit sa fierté

....à nos vaisseaux la mer toujours fermée

D'une mère en fureur épargne-moi les cris

Vous armez contre Troie une puissance vaine, Si, dans un sacrifice auguste et solennel, Une fille du sang d'Hélène De Diane en ces lieux n'ensanglante l'autel

Et son silence même, accusant sa noblesse, Nous dit qu'elle nous cache une illustre princesse

On dit qu'Iphigénie, en ces lieux amenée, Doit bientôt à son sort unir ma destinée

Le ciel protége Troie ; et par trop de présages Son courroux nous défend d'en chercher les passages