Citations sur athal. ii 9

Un enfant courageux publie Que Dieu lui seul est éternel

De tous ces vains plaisirs où leur âme se plonge, Que leur restera-il ? ce qui reste d'un songe

Ainsi l'on vit l'aimable Samuel Croître à l'ombre du tabernacle

Qu'ils pleurent, ô mon Dieu, qu'ils frémissent de crainte, Ces malheureux qui de ta cité sainte Ne verront point l'éternelle splendeur

Où se peuvent cacher tes saints ? Les pécheurs couvrent la terre

Sur l'avenir insensé qui se fie

Un jeune lis, l'amour de la nature

Mon Dieu.... Où se peuvent cacher tes saints ? Les pécheurs couvrent la terre

De nos ans passagers le nombre est incertain

Tel en un secret vallon, Sur le bord d'une onde pure, Croît, à l'abri de l'aquilon, Un jeune lis, l'amour de la nature

Qu'ils pleurent, ô mon Dieu ! qu'ils frémissent de crainte, Les malheureux qui de ta cité sainte Ne verront point l'éternelle splendeur

Il brave ce faste orgueilleux, Et ne se laisse point séduire à tous ses attraits périlleux

Sur le bord d'une onde pure

Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ?

Ô réveil plein d'horreur ! ô songe peu durable !

.... De tous les dons des cieux Il est orné dès son enfance

Heureux, heureux mille fois L'enfant que le Seigneur rend docile à ses lois

Et du méchant l'abord contagieux N'altère point son innocence

C'est à nous de chanter, nous à qui tu révèles Tes clartés immortelles

Ô palais de David et sa chère cité

Mont fameux, que Dieu même a longtemps habité, Comment as-tu du ciel attiré la colère ?

Ô bienheureux mille fois L'enfant que le Seigneur aime !

Tel en un secret vallon Sur le bord d'une onde pure Un jeune lis, l'amour de la nature, Croît à l'abri de l'aquilon

Ô bienheureux mille fois L'enfant que le Seigneur aime, Qui de bonne heure entend sa voix, Et que ce Dieu daigne instruire lui-même !

Ils boiront dans la coupe affreuse, inépuisable...