Citations sur sat. v.

Tellement qu'à tout prendre, en ce monde où nous sommes....

Ils rangent leurs discours au point de l'intérêt

Et comme notre poil blanchissent nos désirs

Moi qui dehors, sans plus, ai vu le châtelet

Au siècle d'aujourd'hui Qui voudra s'abaisser à me servir d'appui ?

Or, sans me tourmenter de divers appétits

Je veux que la valeur de ses aïeux antiques Ait fourni de matière aux plus vieilles chroniques

.... ou l'autre qui poursuit des abolitions

Le sang d'un hydropique en pituite se change

Et sans penser aux biens où le vulgaire pense

Cependant, à le voir avec tant d'arrogance Vanter le faux éclat de sa haute naissance

Je ne vois rien en vous qu'un lâche, un imposteur.... Et d'un tronc fort illustre une branche pourrie

Voyant un président, le coeur ne me tressaut, Et la peur d'un prévôt ne m'éveille en sursaut

La vertu se profane, Se déguise, se masque et devient courtisane, Se transforme aux humeurs....

Un homme issu d'un sang fécond en demi-dieux, Suit, comme toi, la trace où marchaient ses aïeux

Monte un cheval de bois.... Talonne le genet

Et moi qui, jeune encore, en mes plaisirs m'égaie, Il faudra que je change et malgré que j'en aie, Plus soigneux devenu, plus froid et plus rassis, Que mes jeunes pensers cédent aux vieux soucis

Qui toujours rechignait et reprenait toujours

Alors le noble altier, pressé de l'indigence, Humblement du faquin rechercha l'alliance

Hé bien, je m'adoucis ; votre race est connue, Depuis quand ? répondez. - Depuis mille ans entiers

Eh bien je m'adoucis, votre race est connue ; Depuis quand ? répondez ; depuis mille ans entiers, Et vous pouvez fournir deux fois seize quartiers

La noblesse, Dangeau, n'est pas une chimère, Quand, sous l'étroite loi d'une vertu sévère, Un homme issu d'un sang fécond en demi-dieux Suit comme toi la trace où marchaient ses aïeux

Leur esprit prend l'essor où leur langue les guide

Faire par les couleurs distinguer ses valets

Il forme une vertu comme il plaît à sa guise