Citations sur boil.

Pour t'immortaliser tu fais de vains efforts

Ton oncle, dis-tu, l'assassin, M'a guéri d'une maladie

Un esprit né sans fard, sans basse complaisance, Fuit ce ton radouci que prend la médisance

Ma plume, ici traçant ces mots par alphabet, Pourrait d'un nouveau tome augmenter Richelet [dictionnaire]

La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie

C'est là que le prélat, muni d'un déjeuner, Dormant d'un léger somme, attendait le dîner

Souffrirez-vous toujours qu'un orgueilleux m'outrage.... et, s'égalant à moi, Donne à votre lutrin et le ton et la loi

Ses coiffes d'où pendait au bout d'une ficelle Un vieux masque pelé presque aussi hideux qu'elle

Un poëme excellent où tout marche et se suit N'est pas de ces travaux qu'un caprice produit

Vous vous flattez peut-être, en votre vanité, D'aller comme un Horace à l'immortalité

Thespis fut le premier qui.... Et, d'acteurs mal ornés chargeant un tombereau, Arausa les passants d'un spectacle nouveau

Quand on parle de sauce, il faut qu'on y raffine

L'homme de la nature est le chef et le roi

Composa tous ces mots de cimier et d'écart, De pal, de contre-pal, de lambel et de fasce

Le prélat.... Tout d'un coup tourne à gauche, et d'un bras fortuné Bénit subitement le guerrier consterné ; Le chanoine surpris de la foudre mortelle....

J'en suis sorti.... la poitrine beaucoup plus dégagée..... et même mon laquais m'ayant demandé quelque chose, je lui ai répondu un non à pleine voix qui l'a surpris lui-même.... il est vrai que je n'ai pu depuis rattraper ce ton-là, mais, comme vous voyez.... c'en est assez pour me remettre le coeur au ventre

Voyons qui de nous deux, plus aisé dans ses vers, Aura plus tôt rempli la page et le revers

Savez-vous si.... Et si leur sang tout pur, ainsi que leur noblesse, Est passé jusqu'à vous de Lucrèce en Lucrèce ?

Prenez mieux votre ton; soyez simple avec art

Il n'est pas sans esprit ; mais, né triste et pesant, Il veut être folâtre, évaporé, plaisant

Je n'ai ni le ton ni la voix assez forte

Les acteurs entrent en scène Voulez-vous sur la scène étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apporte ses suffrages

Un nuage confus se répand sur ma vue ; Je n'entends plus, je tombe en de douces langueurs ; Et pâle, sans haleine, interdite, éperdue, Un frisson me saisit, je tremble, je me meurs

Mais, quelques vains lauriers que promette la guerre, On peut être héros sans ravager la terre

Ce n'était pas jadis sur ce ton ridicule Qu'Amour dictait les vers que soupirait Tibulle