Citations sur mithr. iii 1

Annibal l'a prédit, croyons-en ce grand homme : Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome

Et, si ce grand dessein surpasse ma valeur, Du moins ce désespoir convient à mon malheur

Il te manquait encor ces perfides amours Pour être le supplice et l'horreur de mes jours

Si, contre notre usage, Il faut d'un suppliant emprunter le visage....

Ne croyez point pourtant qu'éloigné de l'Asie J'en laisse les Romains tranquilles possesseurs

Rome poursuit en vous un ennemi fatal Plus conjuré contre elle et plus craint qu'Annibal

Pourquoi tenter si loin des courses inutiles ?

D'autres temps, d'autres soins

Embrasez par nos mains le couchant et l'aurore

Demain, sans différer, je prétends que l'aurore Découvre nos vaisseaux déjà loin du Bosphore

Attaquons dans leurs murs ces conquérants si fiers

Ce Parthe, seigneur, ardent à nous défendre

Il tient après son char un vain peuple occupé....

Et, pour être approuvés, De semblables projets veulent être achevés

.... Un roi qui naguère avec quelque apparence De l'aurore au couchant portait son espérance

J'ai moi-même ordonné La suite et l'appareil qui vous est destiné

Ma funeste amitié pèse à tous mes amis [alliés]

Tandis que l'ennemi, par ma fuite trompé, Tenait après son char un vain peuple occupé, Et, gravant en airain ses frêles avantages, De mes États conquis enchaînait les images....

[Pourquoi] vouloir affronter des travaux infinis ?

Par des ambassadeurs accuser ma paresse

.... accru de leurs soldats, Nous verrons notre camp grossir à chaque pas

Vous voulez que le roi s'abaisse et s'humilie....

Pensez-vous que ces coeurs tremblants de leur défaite Cherchent avidement sous un ciel étranger La mort et le travail pire que le danger ?

Pensez-vous que ces coeurs, tremblants de leurs défaite, Fatigués d'une longue et pénible retraite....

Que les Romains, pressés de l'un à l'autre bout, Doutent où vous serez et vous trouvent partout