Citations sur mithr. iii 1

Pensez-vous que ces coeurs, tremblants de leur défaite, Fatigués d'une longue et pénible retraite... ?

Et vous êtes perdu si vous me répondez

Déjà plus d'une fois.... Le Bosphore m'a vu.... chassant les Romains de l'Asie étonnée, Renverser en un jour l'ouvrage d'une année

Un roi longtemps victorieux Qui voit jusqu'à Cyrus remonter ses aïeux

Marchons, et dans son sein rejetons cette guerre Que sa fureur [de Rome] envoie aux deux bouts de la terre

En êtes-vous réduit à cette extrémité ?

Obéissez ; c'est trop vous le faire redire

Sans reculer plus loin l'effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole

Recueilli dans leur port, accru de leurs soldats, Nous verrons notre camp grossir à chaque pas

Le Parthe vous recherche et vous demande un gendre

M'en irai-je moi seul, rebut de la fortune, Essuyer l'inconstance au Parthe si commune ?

Et la triste Italie, encor toute fumante Des feux qu'a rallumés sa liberté mourante

Moi seul je leur résiste [aux Romains] : ou lassés, ou soumis, Ma funeste amitié pèse à tous mes amis

.... L'Orient accablé Ne peut plus soutenir leur effort redoublé [des Romains]

Tandis que tout s'occupe à me persécuter

Et tandis que l'Asie occupera Pharnace

C'est là [en Italie] qu'en arrivant, plus qu'en tout le chemin, Vous trouverez partout l'horreur du nom romain

Tout mon sang doit laver une tache si noire

Un roi qui naguère, avec quelque apparence, De l'aurore au couchant portait son espérance....

En êtes-vous réduit à cette extrémité ?

Essuyer l'inconstance au Parthe si commune

Doutez-vous que l'Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient finir son cours ?

Faisons disparaître La honte de cent rois et la mienne peut-être

Embrasez par nos mains le couchant et l'aurore [en y portant la guerre par nos mains]

Du moins ce désespoir convient à mon malheur