Citations sur anne de gonz.

On la fit abbesse [la princesse Bénédicte encore enfant], sans que dans un âge si tendre elle sût ce qu'elle faisait ; et la marque d'une si grave dignité fut comme un jouet entre ses mains

Le duc son père avait fondé dans ses terres de quoi marier tous les ans soixante filles

Que manquait-il au bonheur de notre princesse ? Dieu qu'elle avait connu, et tout avec lui

Ainsi [dans sa conversion] elle passa tout à coup d'une profonde obscurité à une lumière manifeste

Mandez-moi ce qu'il faut pour la nourriture et les ustensiles de ces pauvres femmes

Reconnaissez ici le monde ; reconnaissez ses maux toujours plus réels que ses biens

Venez maintenant, pécheurs.... venez voir d'où la main de Dieu a retiré la princesse Anne ; venez voir où la main de Dieu l'a élevée

La vénérable mère Françoise de la Châtre, abbesse de Faremoustier, que nous pouvons appeler la restauratrice de la règle de Saint-Benoît et la lumière de la vie monastique

Étaient-ce [les troubles de la Fronde] les derniers efforts d'une liberté remuante qui allait céder la place à l'autorité légitime ?

L'asile [un monastère] qu'elle avait choisi pour défendre sa liberté devint un piége innocent pour la captiver

Où a-t-on pris que la peine et la récompense ne soient que pour les jugements humains, et qu'il n'y ait pas en Dieu une justice infinie dont celle qui reluit en nous ne soit qu'une étincelle ? que s'il est une telle justice, souveraine et par conséquent inévitable, divine et par conséquent infinie, qui nous dira qu'elle n'agisse jamais selon sa nature, et qu'une justice infinie ne s'exerce pas à la fin par un supplice infini et éternel ?

Elle aimait tout dans la vie religieuse, jusqu'à ses austérités et à ses humiliations

Elle croit, elle qui jugeait la foi impossible

Que s'il [Dieu] ne dédaigne pas de juger ce qu'il a créé, et encore ce qu'il a créé capable d'un bon et d'un mauvais choix, qui leur [aux impies] dira ou ce qui lui plaît, ou ce qui l'offense, ou ce qui l'apaise ?

Toutes les vaines excuses dont vous couvrez votre impénitence vous vont être ôtées.... mon discours, dont vous vous croyez peut-être les juges, vous jugera au dernier jour

La liberté qu'on se donne de penser tout ce qu'on veut fait qu'on croit respirer un air nouveau ; on s'imagine jouir de soi-même et de ses désirs

Jean Frédéric.... souverain puissant, qui avait joint le savoir avec la valeur, la religion catholique avec les vertus de sa maison

Dans la solitude de Sainte-Fare.... dans cette sainte montagne où les joies de la terre étaient inconnues

Cette joie sensible qu'elle avait à croire lui fut continuée quelque temps

Ces veuves jeunes et riantes que le monde trouve si heureuses

Venez maintenant, pécheurs, quels que vous soyez, en quelques régions écartées que la tempête de vos passions vous ait jetés

Vous trouvez partout [à la cour] des intérêts cachés, des jalousies délicates qui causent une extrême sensibilité

Ses amis [de Mazarin] ou partagés, ou irrésolus, ou infidèles

Parlez dans les coeurs, prédicateur invisible, et faites que chacun se parle à soi-même

Malheur à moi, si, dans cette chaire, j'aime mieux me chercher moi-même que votre salut, et si je ne préfère à mes inventions, quand elles pourraient vous plaire, les expériences de cette princesse qui pourraient vous convertir !