Citations sur brit. iv 2

Claude même, lassé de ma plainte éternelle, Éloigna de son fils tous ceux de qui le zèle Pouvait du trône encor lui rouvrir les chemins

Remords, crainte, périls, rien ne m'a retenue

De Claude en même temps épuisant les richesses, Ma main sous votre nom répandit ses largesses

Le sénat chaque jour et le peuple irrités Publiaient qu'en mourant Claude avec sa puissance M'avait encor laissé sa simple obéissance

Hé bien donc, prononcez ; que voulez-vous qu'on fasse ?

Je vois de votre coeur. Octavie effacée, Prête à sortir du lit où je l'avais placée

Il [Claude] laissa pour son fils échapper quelques plaintes

Claude vous adopta.... Vous appela Néron, et du pouvoir suprême Voulut avant le temps vous faire part lui-même

Je fus sourde à la brigue et crus la renommée

Pourvu que par ma mort tout le peuple irrité Ne vous ravisse pas ce qui m'a tant coûté !

C'est le sincère aveu que je voulais vous faire

Dans Rome, les autels fumaient de sacrifices

Aussi bien ces soupçons, ces plaintes assidues Ont fait croire à tous ceux qui les ont entendues....

... Vous marchiez au camp conduit sous mes auspices

Vous attentez enfin jusqu'à ma liberté

Quels honneurs dans sa cour, quel rang pourrais-je attendre ?

Ces plaintes assidues

Je vous fais notre arbitre, et vous nous jugerez

Approchez-vous, Néron, et prenez votre place

Les spectacles, les dons, invincibles appâts, Vous attiraient les coeurs du peuple et des soldats

L'amour où je voulais amener sa tendresse

Enfin des légions l'entière obéissance Ayant de votre empire affermi la puissance....

S'il avait pour cet homme le mépris qu'il affecte.... Vous avez affecté de ne me plus connaître

Cependant Claudius penchait vers son déclin

Si mes accusateurs observent tous mes pas