Citations sur fabl. iii 6

.... Notre mort (Au moins de nos enfants, car c'est tout un aux mères) Ne tardera possible guères

L'aigle avait ses petits au haut d'un arbre creux, La laie au pied, la chatte entre les deux

Et sans s'incommoder, moyennant ce partage....

À demeurer chez soi l'une et l'autre s'obstine

Mères et nourrissons faisaient leur tripotage

L'arbre tombant, ils seront dévorés ; Qu'ils s'en tiennent pour assurés

Nos seigneurs les castors tenant le Canada Se piquent d'être un peuple libre

Que ne sait point ourdir une langue traîtresse Par sa pernicieuse adresse !

Et, sans s'incommoder, moyennant ce partage, Mères et nourrissons faisaient leur tripotage

La [chatte] perfide descend tout droit à l'endroit Où la laie était en gésine

De la gent marcassine et de la gent aiglonne

Que ne sait point ourdir une langue traîtresse ?

Voyez-vous à nos pieds fouir incessamment Cette maudite laie et creuser une mine ? C'est pour déraciner le chêne assurément

Des malheurs qui sont sortis De la boîte de Pandore, Celui qu'à meilleur droit tout l'univers abhorre, C'est la fourbe, à mon avis

La faim détruisit tout