Citations sur cid iii 4

Que ne publieront point l'envie et l'imposture ?

Chimène : Va, je ne te hais point. - Rodrigue : Tu le dois. - Chimène : Je ne puis

Adieu, sors ; et surtout garde bien qu'on te voie

Quatre mots seulement ; Après, ne me réponds qu'avecque cette épée

Et cet affreux devoir dont l'ordre m'assassine

Quatre mots seulement, Après ne me réponds qu'avecque cette épée

Mon âme avait trouvé, dans le bien de te voir, L'unique allégement qu'elle eût pu recevoir

Car enfin n'attends pas de mon affection Un lâche repentir d'une bonne action

Je me suis accusé de trop de violence

Ah ! quelle cruauté, qui tout en un jour tue Le père par le fer, la fille par la vue !

Je me suis accusé de trop de violence

Adieu, je vais traîner une mourante vie

Tu sais comme un soufflet touche un homme de coeur

Quoique ton ennemie, Je ne puis te blâmer d'avoir fui l'infamie

Adieu, je vais traîner une mourante vie, Tant que par ta poursuite elle me soit ravie

Je t'engage ma foi De ne respirer pas un moment après toi

Ma générosité doit répondre à la tienne

Qui a fait cela ? Qui demandez-vous ? Contre qui plaidez-vous ? Chimène : Qui l'eût cru !... - Rodrigue : Chimène, qui l'eût dit !... - Chimène : Que notre heur fût si proche, et si tôt se perdît !...

Et cet affreux devoir dont l'ordre m'assassine

Dans l'ombre de la nuit cache bien ton départ

Et je veux que la voix de la plus noire envie Élève au ciel ma gloire et plaigne mes ennuis

Va-t'en, encore un coup je ne t'écoute plus

Adieu, je vais traîner une mourante vie, Tant que par ta poursuite elle me soit ravie

Tu t'es en m'offensant montré digne de moi, Je me dois par ta mort montrer digne de toi

Ô miracle d'amour !