Citations sur quinquina ii

Soit qu'étant plein de chaleur et d'esprit [le vin], Il le sublime [le quinquina] et donne à sa nature D'autres degrés qu'une simple teinture

Laissez un peu de temps agir la maladie ; Cela fait, tranchez court ; quelquefois un moment Est maître de toute une vie

Et toi que le quina guérit si promptement, Colbert, je ne dois point te taire

Il [le bois de quinquina] est ondé d'aurore ; on en pourrait orner Les maisons où le luxe a droit de dominer

Plus d'un naturaliste a cru Que les esprits nitreux d'un ferment prétendu Faisaient croître le Nil....

Plus d'un naturaliste a cru Que les esprits nitreux d'un ferment prétendu Faisaient croître le Nil....

Le climat est sans pluie ; on n'entend aux montagnes Bruire en ces lieux aucuns torrents ; En ces lieux nuls ruisseaux courants N'augmentent le tribut dont s'arrosent les plaines

Corrigez-vous, humains ; que le fruit de mes vers Soit l'usage réglé des dons de la nature

Loin de loger en nos maisons Ces deux filles du ciel, ces sages conseillères

Le moût surtout, lorsque le bon Silène Bouillant encor le puise à tasse pleine....

Arrière les humeurs, qu'elles pèchent ou non ; La fièvre est un levain qui subsiste sans elles

La centaurée en qui le ciel a mis Quelque âpreté, quelque force astringente, Non d'un tel prix ni de l'autre approchante [du quinquina], Mais quelquefois fébrifuge certain

L'eau qui reste en l'éolipyle Ne se refroidit pas quand il devient moins plein ; L'airain soufflant fait voir que la liqueur enclose Augmente de chaleur, déchue en quantité

Nulle liqueur au quina n'est contraire ; L'onde insipide et la cervoise amère, Tout s'en imbibe....

Le moût surtout, lorsque le bon Silène, Bouillant encor, le puise à tasse pleine

Et vous, divinités aux hommes bienfaisantes, Qui tempérez les airs, qui régnez sur les plantes