Citations sur duch. de mont.

Ces sentiments élevés qui distinguent les âmes royales d'avec les âmes du commun

A-t-elle trouvé sa pénitence trop longue ou trop rigoureuse ?

La main de Dieu qui donne la vie et la mort.... semblait l'immoler et la faire revivre plusieurs fois, pour la disposer à son dernier sacrifice

On recherche les honneurs ; elle a jugé qu'il suffisait de s'en rendre digne

Elle [Mme de Montausier] a ramassé toutes ses forces pour combattre cette langueur ennemie.... qui lui portait tous les jours quelque trait mortel dans le sein

Que ne puis-je vous dire enfin ce que vous sauriez mieux que moi, si la douleur de l'avoir perdue ne vous faisait oublier pour un temps le plaisir que vous avez eu de la posséder ?

Après la séparation du monde, Mme de Montausier, accablée sous le poids de ses infirmités, s'applique à les souffrir chrétiennement

Ne sais-je pas, mesdames, qu'ayant abandonné le monde pour mener une vie plus sainte et plus cachée dans la retraite, vous ne prétendez plus qu'à l'honneur d'être de la famille de Jésus-Christ ?

Que personne ne savait mieux estimer les choses louables, ni mieux louer ce qu'elle estimait

Vous dirai-je.... qu'elle sacrifia sa santé, toute faible et tout usée qu'elle était, à l'honneur d'être auprès d'une grande reine ?

Belle âme.... il [votre époux] a la consolation de retrouver encore quelque chose de vous dans l'esprit et dans les actions de cet admirable enfant qu'il élève [le Dauphin, dont Mme de Montausier avait été gouvernante]

Une mort chrétienne, préparée par des infirmités sensibles et humiliantes, par un retranchement des plaisirs et des consolations humaines

Dans un temps.... où chacun, retraçant dans son esprit les sujets qu'il a de s'en louer ou de s'en plaindre [des défunts], fait leur épitaphe à sa mode

Qui pourrait exprimer la douleur qu'elle ressentit, lorsque la providence de Dieu la retira de cet emploi [gouvernante du Dauphin], où elle était autant liée par l'inclination et par la tendresse que par la fidélité et par le devoir ?

L'esprit rempli d'idées magnifiques.... s'ennuie dès qu'il se trouve renfermé en lui-même et resserré en un petit nombre d'objets languissants qui ne le frappent que faiblement

Quelqu'un dira peut-être qu'elle n'a pas ressenti de ces douleurs aiguës qui font qu'on regarde la mort comme une consolation

Que Dieu et la nature lui rendent [à la fille de Mme de Montausier] ce qu'elle a fait pour l'un et pour l'autre, et lui donnent des enfants.... qui lui ressemblent et qui aient pour elle ces sentiments tendres et respectueux qu'elle a conservés pour son incomparable mère !

Admirez cette femme forte, qui résiste aux faiblesses de son sexe dès son enfance, à l'orgueil dans sa plus grande élévation, à la douleur dans le temps de son abattement et de sa mort même

Cette haute vertu [de la femme forte] que Salomon a cherchée avec si peu de succès, s'est rencontrée en la personne de l'illustre duchesse de Montausier

La nature, en cette occasion [en temps de peste], relâche beaucoup de ses droits et de ses obligations ordinaires

Ce sont [les rois dans leur enfance] des soleils dans leur orient, qui réjouissent les yeux, et qui ne les éblouissent pas encore

Souvenez-vous de ces cabinets [chez Mme de Rambouillet] qu'on regarde encore avec tant de vénération, où l'esprit se purifiait....

Tout l'éclat de la fortune de Mme de Montausier est donc réduit à la célébration d'une pompe funèbre !

Dans les maux violents, la nature se recueille tout entière

Il y a une noblesse d'esprit plus glorieuse que celle du sang.... la sage Julie d'Angennes semblait avoir recueilli cette succession spirituelle