Citations sur odes iii 1

Pourtant je m'étais dit : Abritons mon navire ; Ne livrons plus ma voile au vent qui la déchire

Mais une dure loi, des dieux mêmes suivie, Ordonne que le cours de la plus belle vie Soit mêlé de travaux

Malheur donc ! oh ! malheur au mendiant qui frappe, Hypocrite et jaloux, aux portes du satrape !

Ne délibérez plus, tranchez mes destinées, Et renouez leur fil à celui des années Que vous lui réservez

Rois, peuples, couvrez-vous d'un sac souillé de cendre ; Bientôt sur la nuée un juge doit descendre

Tel aux premiers accès d'une sainte manie Mon esprit alarme redoute du génie L'assaut victorieux

Impatient du dieu dont le souffle invincible Agite tous ses sens, Le regard furieux, la tête échevelée

[Peuples] ! Dieu vous dénombrera d'une voix solennelle

.... La poussière des cascatelles Seule a mouillé son luth [d'Horace] de myrtes couronné !

Le dieu [le soleil], poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs

Je n'ai point l'heureux don de ces esprits faciles Pour qui les doctes soeurs, caressantes, dociles, Ouvrent tous leurs trésors

Nous aimons qu'on nous charme en des chants bucoliques

Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ces obscurs blasphémateurs