Citations sur Ép. iv

Il n'est fort, entre ceux que tu [Louis XIV] prends par centaines, Qui ne puisse arrêter un rimeur six semaines

Il n'est plaine en ces lieux [Grèce] si sèche et si stérile, Qui ne soit en beaux mots partout riche et fertile

Si la rime Allait mal à propos m'engager dans Arnheim, Je ne sais pour sortir de porte qu'Hildesheim

Le Rhin, tranquille et fier du progrès de ses eaux

Que Rhinberg et Wesel, terrassés en deux jours, D'un joug déjà prochain menacent tout son cours [du Rhin]

Il [le roi] marche vers Tholus, et tes flots [les flots du Rhin] en courroux Au prix de sa fureur sont tranquilles et doux

Et, la faux à la main, parmi vos marécages, Allez couper vos joncs et presser vos laitages

Depuis combien de temps êtes-vous dans nos murs ? Du fleuve ainsi dompté [le Rhin] la déroute éclatante à Wurts jusqu'en son camp va porter l'épouvante ; Wurts, l'espoir du pays et l'appui de ses murs

Est-il dans l'univers de plage si lointaine Où ta valeur, grand roi, ne te puisse porter ?

Le Rhin.... Appuyé d'une main sur son urne penchante

Là, plus d'un bourg fameux par son antique nom Vient offrir à l'oreille un agréable son

Ce discours d'un guerrier que la colère enflamme Ressuscite l'honneur déjà mort en leur âme

Du salpêtre en fureur l'air s'échauffe et s'allume, Et des coups redoublés tout le rivage fume

Le Rhin tremble et frémit à ces tristes nouvelles

Il [le dieu du Rhin] se trouble, il regarde, et partout sur ses rives Il voit fuir à grands pas ses naïades craintives

Allez, vils combattants, inutiles soldats, Laissez là ces mousquets trop pesants pour vos bras

Son front cicatrisé rend son air furieux

Laissez-là ces mousquets trop pesants pour vos bras

Ce discours d'un guerrier que la colère enflamme Ressuscite l'honneur déjà mort en leur âme

Au pied du mont Adule, entre mille roseaux

La prose plus souvent vient subir d'autres lois.... De rimes couronnée et légère et dansante, En nombres mesurés elle s'agite et chante

Le Rhin les voit d'un oeil qui porte la menace

Laissez là ces mousquets trop pesants pour vos bras ; Et, la faux à la main, parmi vos marécages, Allez couper vos joncs et presser vos laitages

Sous ce chef redouté Marche des cuirassiers l'escadron indompté

Il [le Rhin] voit fuir à grands pas ses naïades craintives Qui toutes accourant vers leur humide roi