Citations sur a. chÉn.

Sans parents, sans amis et sans concitoyens, Oublié sur la terre et loin de tous les miens, Par les vagues jeté sur cette île farouche [l'Angleterre], Le doux nom de la France est souvent sur ma bouche

Et des jeunes rosiers le balsamique ombrage

S'ils n'ont point de bonheur, en est-il sur la terre ? Quel mortel, inhabile à la félicité, Regrettera jamais sa triste liberté, Si jamais des amants il a connu les chaînes ?

Il [Hercule] y porte la flamme [au bûcher], il monte, sous ses pieds Étend du vieux lion la dépouille héroïque, Et, l'oeil au ciel, la main sur la massue antique, Attend sa récompense et l'heure d'être un dieu

Harmonieux vieillard, tu n'as donc point chanté ? Quelques sons de ta voix auraient tout acheté

Sur ce gazon assise et dominant la plaine, Des méandres de Seine, Rêveuse, elle suivait, les obliques détours

Ma main donne au papier, sans travail, sans étude, Des vers fils de l'amour et de la solitude

Cette princesse est si bonne, si généreuse, Si, pauvre et généreux, son coeur vient de souffrir Aux cris d'un indigent qu'il n'a pu secourir

Il ira, le coeur plein d'une image divine, Chercher si quelques lieux ont une Clémentine

Sans appui qu'un bâton, sans foyer, sans asile, Revêtu de ramée ou de quelques lambeaux

Plus que jamais il t'aime ; C'est ton tour maintenant de le bouder lui-même

Nulle raison de crainte ; et, loin de s'alarmer, Confiant, il se livre aux délices d'aimer

J'eusse aux rayons d'Homère allumé mon génie

Vos traits.... le soir embellis de tout l'art du matin, N'avaient de rose, hélas ! qu'un peu trop de carmin

Ou les douleurs du corps si pesantes à l'âme

Le sommeil du tombeau pressera ma paupière....

Pour boire à Jupiter, qui nous daigne envoyer L'étranger, devenu l'hôte de mon foyer

Ma peine et mon deuil Engraissent des tyrans l'insolence et l'orgueil

Pour qu'il puisse, enrichi de ces affronts utiles, Enrichir à son tour quelques têtes serviles

Et nymphes et sylvains sortaient pour l'admirer [Homère], Et l'écoutaient en foule, et n'osaient respirer

Mânes aux yeux charmants, vos images chéries Accourent occuper ses belles rêveries

Ah ! n'éprouvez jamais les douleurs de l'amour ; Elles hâtent encor nos fuseaux si rapides

Autres sont mes plaisirs [que ceux de la satire] ; soit, comme je le crois, Que d'une débonnaire et généreuse argile On ait pétri mon âme innocente et facile....

La rose et Damalis [une jeune fille] de leur jeune prison Ont ensemble percé la jalouse cloison

Regarde un étranger qui meurt dans la poussière