Citations sur a. chÉn.

Lycus, fils d'Événon, que les dieux et le temps N'osent jamais troubler tes destins éclatants !

Nous visitons les bois et les coteaux vineux

Le soleil ne sait pas sur leurs arbres profanes Mûrir le doux coco, les meilleures bananes

Mânes aux yeux charmants, vos images chéries Accourent occuper ses belles rêveries

Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des molosses...

Une pauvreté libre est un trésor si doux !

Je me prie, en pleurant, d'oser rompre ma chaîne

La vie eut bien pour moi de volages douceurs ; Je les goûtais à peine, et voilà que je meurs

Nul ombrage fertile N'y donne au rossignol un balsamique asile

Ainsi l'on dort tranquille ; et, dans son saint loisir, Devant son propre coeur on n'a point à rougir

J'eusse aux rayons d'Homère allumé mon génie

Ô lignes que sa main, que son coeur a tracées, ô nom baisé cent fois, craintes bientôt chassées

Si pauvre et généreux son coeur vient de souffrir Aux cris d'un indigent qu'il n'a pu secourir

Ah ! si de telles mains, justement souveraines, Toujours de cet empire avaient tenu les rênes

Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année

Ces changements prédits, immuables, fixés, Que d'une plume d'or Bailly nous a tracés

Viens, ô divin Bacchus, ô jeune Thyonée, Viens tel que tu parus aux déserts de Naxos, Quand ta voix rassurait la fille de Minos

Heureux qui, se livrant aux sages disciplines, Nourri du lait sacré des antiques doctrines

Pour qu'il puisse, enrichi de ces affronts utiles, Enrichir à son tour quelques têtes serviles

Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille ; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, Ô mes muses, c'est vous ; vous mon premier amour !

Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine

Quels beaux échanges d'amitié Font digne de regrets l'habitacle des hommes ?

Vos traits.... le soir embellis de tout l'art du matin, N'avaient de rose, hélas ! qu'un peu trop de carmin

Elle cueille la grappe, ou blanche ou purpurine

Regarde un étranger qui meurt dans la poussière