Citations sur phed. iv 6

Ce tigre que jamais je n'abordai sans crainte, Soumis, apprivoisé, reconnaît un vainqueur

Et leur osent du crime aplanir le chemin

J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux

Et puisse ton supplice à jamais effrayer Tous ceux qui, comme toi, par de lâches adresses, Des princes malheureux nourrissent les faiblesses

Ce tigre que jamais je n'abordai sans crainte

Et sous un front serein déguisant mes alarmes

Chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux

Contrainte d'avouer tant de forfaits

Comment se sont-ils vus ? depuis quand ? dans quels lieux ?

Les dieux mêmes, les dieux, de l'Olympe habitants.... Ont brûlé quelquefois de feux illégitimes

Hélas ! du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste coeur n'a recueilli le fruit

Chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux

La fureur de mes feux, l'horreur de mes remords, N'était qu'un faible essai des tourments que j'endure

....D'un refus cruel l'insupportable injure N'était qu'un faible essai des tourments que j'endure

Ah ! douleur non encore éprouvée

Fuyons dans la nuit infernale.... Mais que dis-je ? ... mon père y tient l'urne fatale

Puisse le juste ciel dignement te payer !

Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toimême de ton sang devenir le bourreau

Misérable ! et je vis, et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue

Et, sous un front serein déguisant mes alarmes, Il fallait bien souvent me priver de mes larmes

De leur furtive ardeur ne pouvais-tu m'instruire ? Les a-t-on vus souvent se parler, se chercher ?

Aricie a trouvé le chemin de son coeur

Détestables flatteurs, présent le plus funeste, Que puisse faire aux rois la colère céleste

Je me cachais au jour, je fuyais la lumière

Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher ?