Citations sur andr. v 3

Avez-vous pu, cruels, l'immoler aujourd'hui Sans que tout votre sang se soulevât pour lui ?

Nos Grecs n'ont répondu qu'avec un cri de rage

Mais parle.... de son sort qui t'a rendu l'arbitre ?

Je voue à votre fils une amitié de père

Chacun se disputait la gloire de l'abattre

Mais enfin à l'autel il est allé tomber

L'infidèle s'est vu partout envelopper, Et je n'ai pu trouver de place pour frapper

Je voue à votre fils une amitié de père

Pyrrhus rend à l'autel son infidèle vie

À quel titre faites-vous cette réclamation ? De son sort qui t'a rendu l'arbitre ? Pourquoi l'assassiner ? qu'a-t-il fait ? à quel titre ?

Quoi ! ne m'avez-vous pas Vous-même, ici, tantôt, ordonné son trépas ?

Vous pouvez justement vous flatter D'une mort que leurs bras n'ont fait qu'exécuter

Il semblait que ma vue excitât son audace

Mais ne voyais-tu pas dans mes emportements Que mes voeux démentaient ma bouche à tous moments ?

Et vous [Hermione] pouvez justement vous flatter D'une mort [de Pyrrhus] que leurs bras n'ont fait qu'exécuter

Ah ! fallait-il en croire une amante insensée ?

Quoique mon courage Se fît de ce complot une funeste image

Et quoique mon courage Se fit de ce complot une funeste image

Pyrrhus m'a reconnu, mais sans changer de face ; Il semblait que ma vue excitât son audace

Mais ne voyais-tu pas, dans mes emportements, Que mon coeur démentait ma bouche à tous moments ?

N'a-t-il point détourné ses yeux vers le palais ?

Va faire chez tes Grecs admirer ta fureur ; Va, je la désavoue, et tu me fais horreur

Je l'ai vu dans leurs bras quelque temps se débattre, Tout sanglant à leurs coups vouloir se dérober

Pyrrhus m'a reconnu, mais sans changer de face

Chacun se disputait la gloire de l'abattre