Citations sur baj. i 1

Les Persans rassemblés marchaient à son secours [de Babylone]

.... Cet esclave est venu, Il a montré son ordre et n'a rien obtenu

Le cruel Amurat, Avant qu'un fils naissant eût rassuré l'État, N'osait sacrifier ce frère à sa vengeance

....Ne doutez point que, fiers de sa disgrâce, à la haine bientôt ils ne joignent l'audace, Et n'expliquent, seigneur, la perte du combat Comme un arrêt du ciel qui réprouve Amurat

La sultane, à ce bruit feignant de s'effrayer, Par des cris douloureux eut soin de l'appuyer

Pour moi, demeuré seul, une juste colère Tourna bientôt mes voeux du côté de son frère

Son inimitié Voulut de ce grand corps retrancher la moitié [des janissaires]

Mais enfin bannissez cette importune crainte Qui dans nos entretiens jetait trop de contrainte

Si l'heureux Amurat, secondant leur grand coeur, Aux champs de Babylone est déclaré vainqueur

Emporter après lui tous les coeurs des soldats

L'imbécile Ibrahim, sans craindre sa naissance, Traîne dans le sérail une éternelle enfance ; Indigne également de vivre et de mourir....

Babylone, seigneur, à son prince fidèle, Voyait, sans s'étonner, notre armée autour d'elle ; Les Persans rassemblés marchaient à son secours

Elle-même a choisi cet endroit écarté Où nos coeurs à nos yeux parlent en liberté

Et depuis quand, seigneur, entre-t-on dans ces lieux Dont l'accès même était interdit à nos yeux ?

Je ne me pique point du scrupule insensé De bénir mon trépas quand ils [les sultans] l'ont prononcé

L'imbécile Ibrahim, sans craindre sa naissance, Traîne, exempt de péril, une éternelle enfance

Tu sais de nos sultans les rigueurs ordinaires : Le frère rarement laisse jouir ses frères De l'honneur dangereux d'être sorti d'un sang Qui les a de trop près approchés de son rang

Un coeur qu'ont endurci la fatigue et les ans

Nul n'éleva si haut la grandeur ottomane

La sultane à ce bruit feignant de s'effrayer

Ses caresses n'ont point effacé cette injure

Ceux même dont les yeux les devaient éclairer

Elle-même a choisi cet endroit écarté

[Les gardes du sérail] Sortis de leur devoir, n'osèrent y rentrer

J'aime en elle le sang dont elle est descendue